Marc Dupré raconte ses plus beaux souvenirs des Fêtes

Avec le temps des fêtes qui est à nos portes, Marc Dupré a replongé dans ses beaux souvenirs d’enfance. Au moment de commencer une nouvelle année et de prendre un nouveau départ, tout lui semble possible. Si le chanteur et animateur a su recréer la magie de son enfance avec sa famille, ce Noël 2020 sera bien différent. C’est à la campagne qu’il compte profiter au maximum de ce qui compte le plus à ses yeux: sa compagne, Anne-Marie, et leurs trois enfants, Anthony, Stella et Lenny.

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Marc, es-tu toujours en tournage pour En studio?
Je viens tout juste de terminer les tournages. Je suis chanceux: ça m’a permis de sortir de chez moi, de continuer à faire de la musique et d’avoir une certaine vie sociale. Ça m’a fait du bien. Nous avons appliqué toutes les mesures sanitaires nécessaires pendant les tournages. Malgré tout, nous avons réussi à faire une émission remplie d’émotions. Les histoires des gens m’ont touché. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai appris plein de choses. Les gens se sont ouverts à moi avec une grande facilité. Je ne savais pas qu’ils me faisaient suffisamment confiance pour me raconter des moments importants de leur vie et que le lien qui nous unissait était aussi fort. Je suis spontanément très empathique: je voudrais toujours aider les autres. Je pense que cela a contribué à créer une belle chimie entre les participants et moi. Cette relation de confiance spontanée m’a vraiment fait plaisir.

Comment traverseras-tu le temps des fêtes cette année?
Dès que possible, nous allons nous installer au chalet pour y passer tout le temps des fêtes. Les trois enfants seront présents. Nous allons faire des feux et pratiquer des activités à l’extérieur. Nous sommes équipés pour faire du ski et de la raquette. Nous allons faire tout ce qui se fait dehors! (rires) Nous avons habité au chalet durant l’été. Nous avons maintenant hâte d’y vivre sous la neige. C’est un endroit où nous pouvons vraiment nous rassembler. À la maison, comme chacun a ses obligations, nous ne faisons que nous croiser: l’un arrive, l’autre part. Le chalet, c’est notre endroit de ralliement.

Noël réveille-t-il en toi de beaux souvenirs?
Oui, je dirais même que je n’ai que de beaux souvenirs. Mes parents étaient toujours très heureux à Noël. Parfois, ils n’étaient pas ensemble, mais ce n’était pas grave. Il y avait mes oncles, mes tantes, la musique en continu. C’était très festif.

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Tes parents étaient séparés, si je comprends bien?
Il est arrivé qu’ils ne soient plus ensemble... Mais que mes parents aient été ensemble ou non, nous vivions le même Noël, année après année. La veille de Noël, nous allions chez la mère de mon père. Le lendemain, ça se passait chez la mère de ma mère. C’était deux partys complètement différents. Le premier se déroulait en petite gang. Pour le second, il y avait plein de monde. Nous avions vraiment du plaisir aux deux partys. Même quand de nouvelles personnes se joignaient à nous — les nouveaux chums et les nouvelles blondes, par exemple —, nous les accueillions sans problème.

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C’était l’occasion de grands rassemblements...
Il y avait beaucoup de monde. Nous nous couchions très tard, et il y avait des instruments de musique partout. Même si on faisait du bruit, ce n’était pas grave. Les boys faisaient de la musique dans le salon pendant que ma grand-mère, ses sœurs et ses cousines venues de la Gaspésie jouaient aux cartes toute la nuit dans la cuisine. Elles étaient une douzaine autour de la table et jouaient aux cennes. Ça jouait sans arrêt et ça riait fort. C’était du bonheur! J’ai toujours essayé de reproduire cette ambiance joyeuse dans le temps des fêtes.

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Que fais-tu de particulier pour y arriver?
J’aime écouter les chansons des crooners à tue-tête et danser dans la cuisine. J’essaie toujours de revenir à ces beaux moments de vie. Je cuisine toutes sortes de choses, j’essaie des recettes de grand-mère. Le temps des fêtes pour moi, c’est la famille. C’est ça qui compte. Je veux que tout le monde y soit et que nous mettions tous nos problèmes de côté. Jeune, c’est ce que j’aimais. Même si l’année avait été difficile, quand Noël arrivait, il n’en était plus question. Je me souviens qu’à ce moment-là, je me disais que, même si je n’avais pas toujours été correct, tout était possible, que j’allais repartir à neuf et tout recommencer. Encore aujourd’hui, je suis nostalgique de ce nouveau départ.

N’est-ce pas difficile pour un enfant d’avoir le sentiment de ne pas être correct?
J’ai toujours pensé que tout ce qu’on traversait dans la vie, y compris les épreuves, se devait d’être sur notre route. Je me souviens que, jeune, c’était moi qui me mettais des bâtons dans les roues. J’étais bien entouré. J’avais du soutien. Mais j’avais une vision: je voulais faire ce métier dans la vie et rien d’autre.

C’est ce qui pouvait paraître hors normes d’une certaine manière...
Peut-être. C’est pour cette raison que, lorsque mes enfants souhaitent emprunter un chemin différent, je les laisse faire, même si j’ai peur pour eux. Après tout, dans la vie, nous apprenons de nos erreurs.

As-tu encore tes parents?
Mon père est décédé, ma mère est encore là. Habituellement, nous nous voyons à Noël, mais j’ignore si ce sera possible cette année. Je ne voudrais pas que ma mère se retrouve dans une situation difficile, entre autres parce que mon fils fréquente l’école. Je veux être sûr que tout soit correct pour elle. Je ne sais pas non plus si je vais voir ma sœur. Habituellement, nous sommes tous ensemble. Cette année, nous ne faisons pas trop de plans. Nous allons composer avec la situation au fur et à mesure, mais nous allons célébrer quand même. L’arbre de Noël est monté depuis le début de novembre... (sourire)

Que conserves-tu comme souvenirs du jour de l’An?
C’était plus tranquille. Mon père, ma mère, ma sœur et moi écoutions le Bye Bye. C’est encore ce que nous faisons en famille. Après avoir fêté Noël, nous sommes brûlés... (sourire) C’est durant cette période que je suis le plus émotif. Je pense à ma gang. Nous nous souhaitons le meilleur. Cette période m’a toujours mis dans un drôle d’état. Est-ce que le 31 décembre était un moment triste? Un moment joyeux? Je ne l’ai jamais vraiment su! (rires) Ce n’était pas clair et ça ne l’est pas plus aujourd’hui! Cette année, les sou - haits de bonne année seront plus sentis que jamais. Nous sommes remplis d’espoir pour cette année 2021. Il faut dire que 2020 a été sombre à plusieurs égards...

Seras-tu heureux de tourner la page sur cette dernière année?
Oui, vraiment, mais je suis quand même fier parce que j’ai travaillé fort. En 2021, je veux continuer à être entouré de mes enfants et de ma famille le plus souvent possible. Je veux essayer d’être un meilleur être humain et d’être bien dans ma peau. J’ai vécu à un rythme d’enfer pendant quelques années. Contrairement à ce que les gens peuvent penser, c’est difficile pour moi de faire des projets. Je ne fais rien facilement. Ça vient avec un lot de stress et de pression, surtout celle que je mets sur moi-même. Je mets la barre haut. Je veux dépasser mes limites et être encore meilleur. Quand j’embarque dans quelque chose, je me donne à fond. Je suis conscient qu’un jour, je devrai passer mon tour, alors souvent j’en prends beaucoup. À un moment donné, je me suis dit que j’allais faire une pause. Finalement, je n’ai jamais autant travaillé que depuis que j’ai pensé à prendre du recul! (rires)

Est-ce que ton amoureuse demeure ta meilleure alliée à tous égards?
Oui. Et tant que je suis heureux, Anne-Marie est d’accord avec toutes mes décisions. Quand j’ai beaucoup de choses au programme, elle m’encourage et me rappelle que nous partirons quelques jours au chalet. Ça me motive. Lorsque j’étais en spectacle avec mon équipe, je m’occupais de tout le monde. Le bonheur des autres était ma priorité, même en dehors du spectacle. Je donnais beaucoup. Mais quand je rentrais chez moi, il ne me restait plus grand-chose à donner. C’est là-dessus que j’ai travaillé. J’ai compris qu’il fallait que j’aie du temps pour moi pour être en forme. Je ne peux pas rentrer chez moi et dire à mes enfants que je suis fatigué, surtout après avoir été absent.

Je t’écoute évoquer ta nature généreuse, Marc, et je me dis que ta blonde doit parfois trouver que tu ressembles à son père, René Angélil...
(Sourire) Probablement... Mais Anne-Marie est encore meilleure que moi pour prendre soin des autres. Chez nous, c’est elle qui organise tout pour tout le monde. Je pense qu’elle s’est habituée à ne pas avoir besoin de moi. Quand nous sommes ensemble, nous formons un team formidable, mais elle n’attend pas après moi. Elle prend les devants et elle fait les choses.

Que souhaites-tu à tes enfants en 2021?
Que l’année soit meilleure pour eux. Je leur souhaite juste de retrouver un peu plus de liberté. Présentement, c’est difficile. Je leur souhaite aussi de rester en santé, d’être heureux et de pouvoir vivre leur vie. En ce moment, je suis en train de composer une chan - son de Noël avec ma fille. J’espère que nous allons mener ce projet à terme à temps. Elle chante et joue de diffé - rents instruments. Je travaille aussi sur des chansons. En 2021, je devais être en tournée. J’ai des spectacles au programme, mais comme tout le monde, je ne sais pas ce qui m’attend. Pour le moment, je veux juste me concentrer sur le temps que j’ai en famille.

En studio, les dimanches 6 et 13 décembre à 19 h 30, à TVA. L’émission sera de retour dès le dimanche 17 janvier à 21 h, à TVA. Pour suivre les projets de l’artiste: marcdupre.com.