Alice Morel-Michaud nous fait part de ses projets surprenants après L’heure bleue

Photo : Sebastien Sauvage / TVA

Nathalie Slight

2021-09-03T19:28:25Z

Après cinq saisons riches en émotion, Alice Morel-Michaud a récemment fait ses adieux à Clara, le personnage qu’elle campe dans L’heure bleue. Aujourd’hui, la comédienne de 22 ans se retrouve à la croisée des chemins, définitivement tournée vers l’avenir!

Alice, plusieurs mois se sont écoulés avant que la dernière saison de L’heure bleue puisse être tournée!
Exact. Le tournage a été repoussé d’une année à cause de la pandémie. À un moment donné, nous avons même craint qu’il n’y ait carrément pas de cinquième saison! Vous vous imaginez donc la fébrilité qui régnait sur le plateau lorsque nous nous sommes tous retrouvés pour terminer l’aventure de L’heure bleue. Même si je n’avais pas campé Clara depuis plus d’un an, je l’ai retrouvée, comme on retrouve une amie d’enfance. 

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Photo : Yan_Turcotte / TVA
Photo : Yan_Turcotte / TVA



Que peux-tu nous dire sur l’ultime saison?
Les auteurs et producteurs Anne Boyer et Michel d’Astous ont écrit une fin lumineuse, qui boucle la boucle de chaque intrigue. Bien sûr, ça reste L’heure bleue: les personnages passeront à travers toute une gamme d’émotions. Pour ma part, à la suite du suicide de Thomas, Clara se reconstruira petit à petit. Son cheminement sera difficile, mais rempli d’espoir! (Alice marque une pause et ajoute...) C’est un peu bizarre de dire ça, parce que Clara n’existe pas vraiment, mais je suis fière du chemin qu’elle a parcouru. Même si elle est un personnage fictif, j’espère que des jeunes femmes qui ont subi une épreuve se reconnaîtront en elle et trouveront le courage nécessaire pour aller de l’avant.

Comment composes-tu avec la fin de ce projet télévisuel?
J’ai commencé à incarner Clara à l’âge de 17 ans et j’en ai maintenant 22. J’ai donc passé cinq années de ma vie sur ce plateau de tournage. Ce n’est pas le premier deuil télévisuel que je vis, puisqu’auparavant j’ai joué quatre ans dans Kaboum, trois ans dans Subito texto et six ans dans La galère. En fait, j’ai décroché mon premier rôle à l’âge de cinq ans et je n’ai jamais arrêté depuis! 

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Photo : Eric Myre / TVA
Photo : Eric Myre / TVA



Tu prends donc une pause pleinement méritée présentement...
Oui. Pour la toute première fois de ma vie, je n’ai rien devant moi! Ces jours-ci, je profite de l’été pour voir ma famille et mes amis. Je passe entre autres beaucoup de temps au chalet familial, situé sur les berges d’un petit lac tranquille dans Lanaudière. Même si ça me donne un peu le vertige de voir mon agenda complètement libre, je trouve ça quand même exaltant, parce que tout est possible! 

As-tu quelques idées de ce à quoi tu aimerais occuper ton temps?
Je pourrais m’inscrire à l’université en politique, puisque c’est un sujet qui me passionne énormément. Je ne tiens pas à devenir politicienne, mais l’idée de mieux comprendre la société dans laquelle on vit m’allume vraiment. Avec la crise sanitaire qui — on l’espère — tire à sa fin, j’aimerais partir en voyage. J’aime beaucoup l’Amérique latine, plus précisément le Costa Rica: un des plus beaux endroits au monde selon moi. J’ai aussi le goût de retourner en Europe. Plusieurs comédiens voyagent entre deux contrats. Si ce n’avait pas été de la pandémie, j’aurais déjà fait mes valises!

Photo : Sebastien Sauvage / TVA
Photo : Sebastien Sauvage / TVA

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Outre ton métier, quelles sont tes passions?
La cuisine! Comme je suis végétalienne, je prends plaisir à adapter des recettes classiques, en remplaçant la viande et les produits laitiers par d’autres aliments. À 17 ans, j’ai décidé de renoncer aux protéines animales, après avoir lu que l’élevage des animaux est l’une des industries les plus polluantes. C’est donc pour des raisons environnementales que j’ai tout d’abord fait le grand saut. Devenir végétalienne était pour moi une façon de faire quelque chose pour sauver la planète. Renoncer à la viande et aux produits laitiers, ce n’est pas évident!

Photo : Sebastien Sauvage / TVA
Photo : Sebastien Sauvage / TVA



Les gens mangent de la viande par habitude, alors qu’il y a plein d’autres options moins nocives pour l’environnement! Plus je me renseigne sur le sujet, plus je suis fière de cette décision, surtout en ce qui concerne le bien-être animal, moi qui adore les animaux! Cela dit, ça reste un choix très personnel. Je ne juge pas mes amis qui mangent de la viande. Ce n’est pas en forçant les gens qu’on les incite à prendre un virage végane, mais plutôt en les éduquant!

Comment les gens réagissent-ils lorsque tu leur dis que tu es végétalienne?
Hyper bien! Par exemple, sur chaque plateau, il y a ce qu’on appelle des cantiniers. Avant de fournir les repas et collations lors des tournages, ils se renseignent pour savoir si les comédiens ont des allergies. C’est là que j’indique que je suis végétalienne. S’il y a cinq ans, certains cantiniers étaient surpris, aujourd’hui ils offrent pas mal tous des options sans viande ni produits laitiers. 

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Milites-tu sur les réseaux sociaux?
J’ai une relation amour-haine avec les réseaux sociaux! Autant je trouve qu’on peut les utiliser à des fins positives, par exemple, en incitant les gens à recycler ou à choisir des vêtements écoresponsables, autant ça crée de l’anxiété chez moi quand je vois des commentaires haineux ou les trop nombreuses photos retouchées, moi qui prône la diversité corporelle et l’acceptation de soi. Pour ma santé mentale, je préfère espacer mes publications et me concentrer sur le positif!

L’heure bleue, dès le mardi 14 septembre à 20 h, à TVA.

À VOIR AUSSI: L'évolution des comédiens de L'heure bleue  

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