Stéphane Rousseau s’ouvre sur son enfance difficile

Stéphane Rousseau est sur tous les fronts cet automne. On peut déjà le voir en juge-enquêteur dans la populaire émission Chanteurs masqués et dans le rôle d’un préposé aux bénéficiaires dans la quotidienne STAT. Mais voilà qu’en plus il nous propose sa biographie, Famille royale, qui s’attarde principalement sur son enfance et ses débuts dans le milieu artistique. Ça faisait beaucoup de prétextes pour le rencontrer et l’écouter se confier comme il l’a rarement fait.

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Il y a des bouts qui grafignent plus que d’autres. [...] Il y a des passages qui étaient plus durs pour moi à écrire, d’autres où je riais parce que je me rappelais des souvenirs, et ça a fait du bien. Je pense qu’il y avait un côté thérapeutique à tout ça et je voulais que ce soit empreint d’amour, parce que j’ai plein d’amour pour tout ce monde-là. Mais c’est vrai qu’elle était quand même bizarre par moments, cette enfance. En même temps, je sais que tout le monde a son histoire —et pourquoi la mienne serait plus intéressante que celle d’un autre?—, mais j’ai toujours trouvé qu’il y avait un côté cinématographique à la mienne. Je pensais souvent, et bien humblement, à Léolo ou même à C.R.A.Z.Y. Des parcours de vie un peu sinueux qui s’en vont dans tous les sens et qui nous forgent aussi, et on fait son bout de chemin à travers ça malgré les épreuves et les coups durs.

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