Un album de Noël pour Judi Richards et ses filles

Photo : Karine Lévesque

Michèle Lemieux

2021-12-18T16:11:44Z

Afin de répandre la magie qui règne à l’approche des fêtes, Judi Richards et ses filles, Karine et Sarah-Émilie, nous proposent un album qui comporte des chants qui s’ajouteront à nos classiques. Pour ce clan très soudé, certaines traditions se poursuivent, notamment les belles réunions au chalet. Comme dans le temps!

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Judi, quel était votre but premier avec ce projet d’album de Noël avec vos filles?
Judi:
Nous avions envie de partager avec les gens notre amour de Noël et le bonheur qu’il fait naître en nous. Pendant la pandémie, Karine s’est mise à écrire des chansons qui manquaient au répertoire. Je pense à ces instants où nous nous rassemblons autour du feu pour chanter, nous cajoler, nous faire des confidences, juste pour le plaisir d’être ensemble. Karine et Sarah chantent merveilleusement bien. Annie, qui n’est pas avec nous aujourd’hui, est auteure. Elle a un don pour parler. C’est donc elle qui, durant le spectacle, raconte nos anecdotes de famille.
Karine: Nous voulions chanter ce qui nous ressemble, évoquer notre Noël. C’est ce que nous voulions partager avec les gens.
J.: En même temps, quand on est personnel et vrai, ces Noëls ressemblent à ceux de la plupart des gens. Pour nous, c’est une belle fête et je suis heureuse d’en partager l’esprit avec les gens. C’est important de célébrer. Quand les filles étaient petites, je décorais partout et j’essayais de créer de la magie. Nous glissions dehors, derrière la maison. Nous avons joué à tous les jeux possibles à l’extérieur. Comme elles sont plus vieilles, je cherche toujours quelque chose pour recréer cette magie. 

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Ça reste donc une tradition!
Sarah-Émilie:
Oui. Et c’est encore au chalet familial que nous nous réunissons. Nous y passons le temps des fêtes depuis toujours.
K.: C’est le chalet où nous allions lorsque nous étions petites. Nous nous enfermons ensemble, uniquement notre petite famille, avec les petits-enfants.
J.: Le matin, au réveil, nous restons en pyjama et nous profitons de ce temps ensemble. Parfois, les filles viennent passer deux semaines avec nous, parfois, c’est quelques jours. Annie a trois enfants. Sa plus jeune a 13 ans, mais les aînés ont 18 et 20 ans. Nous sommes tellement proches. Ces enfants sont nés alors que personne n’avait encore quitté la maison. Il n’y a jamais eu de syndrome du nid vide pour nous... Il y avait toujours bien du monde dans la maison! 

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Photo : Karine Lévesque
Photo : Karine Lévesque

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C’est une richesse de grandir au sein d’une grande fratrie...
K.:
Avoir des sœurs, c’est une chance. Ma mère, mes sœurs et moi, nous rions comme nous ne rions avec personne d’autre. Le projet d’album nous a permis de nous voir encore plus que nous le pourrions en temps normal. S.-É.: Quand on a la chance d’avoir une famille sur laquelle compter, je pense qu’on peut tout traverser.

Judi, viviez-vous un tel lien avec vos parents, Yvon et vous?
J.:
Yvon et moi avons quitté la maison au même âge, 17 ans... et nous n’y sommes jamais retournés. Nous n’appelions pas beaucoup nos parents, et ils ne nous appelaient pas beaucoup non plus. Nous les aimions et ils nous aimaient, mais c’était une autre époque. Mes filles sont indépendantes aussi, mais nous ne pensions pas qu’elles voudraient toujours revenir vers nous pour célébrer toutes sortes de fêtes! Noël, c’est sacré, chez nous. Encore aujourd’hui, il arrive que nous nous demandions, Yvon et moi: «Qu’avons-nous fait? Comment se fait-il que nos filles nous aiment encore?» (rires) Et chanter ensemble, c’est une fierté incroyable!
K.:
La beauté de la famille, c’est de pouvoir être nous-mêmes en tout temps. Nous nous amusons même quand nous travaillons.
S.-É.: Je dirais même que nous sommes prédisposées à avoir des fous rires! 

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Cette passion pour le chant se transmet aux petits-enfants, semble-t-il.
J.:
Oui, Alba, la fille de Karine qui a 10 ans, voulait faire partie du show. Elle a chanté deux pièces sur l’album, dont Joyeux Noël grand-maman, en duo avec moi. Elle est adorable! Elle aime danser, et comme j’étais danseuse, nous faisons de la claquette sur scène. Sa sœur, Luna, 8 ans, nous a confié que c’était son rêve, elle aussi. Camille, 13 ans, la fille d’Annie, nous aide à la régie et se joint à nous pour le dernier numéro.

Parmi vos pièces, quelles sont vos préférées?
K.:
Noël en dedans, pour ceux qui passent Noël en prison. J’ai beaucoup de compassion pour eux. Personne n’est à l’abri de faire une erreur qui peut lui coûter cher, et je suis reconnaissante de la chance que j’ai. Noël, c’est merveilleux, mais ça peut être très triste. On peut être seul, à l’hôpital... 

Photo : Eric Myre
Photo : Eric Myre



Judi, en tant que mère, vous tirez une fierté des valeurs que vous avez transmises à vos filles.
J.:
Oui. Yvon et moi avons été tellement impliqués que nos filles ont vu des personnes handicapées grâce au Défi sportif, ont servi le souper aux femmes du Chaînon au jour de l’An et ont travaillé au bazar du Chaînon. Nous sommes très fiers d’elles.

Comment faites-vous pour bien travailler ensemble?
S.-É.:
Ça ne s’est pas fait instantanément. Nous avons commencé lentement. Nous avons appris à travailler ensemble. J.: Nous sommes conscientes d’être différentes les unes des autres. Nous n’essayons pas de nous changer ni de changer les autres. Ça nous aide à comprendre qui on est et à comprendre les autres...

Noël chez les Deschamps est en vente. Pour connaître les dates des spectacles de Judi & Filles: judietfilles.ca.

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