Au coeur de la DPJ | Une journée dans la vie d'un ange gardien

Mardi 27 avril à 19 h 30, Radio-Canada (Début)

Photo : © Radio-Canada

Isabelle Roux

2021-04-22T04:00:00Z

Lorsqu’on entend parler de la Direction de la protection de la jeunesse, c’est presque toujours à la suite d’un drame familial. Pourtant, la DPJ remplit une fonction essentielle, et ses employés travaillent dans des conditions difficiles. Pour la première fois, une équipe de tournage a suivi des intervenantes sur le terrain pour nous faire découvrir leur quotidien. 

Réalisé par Jean-François Fontaine, le docuréalité Au cœur de la DPJ met en lumière les situations que vivent plusieurs intervenantes et les familles qu’elles tentent d’aider. Puisque les cas présentés dans la série sont réels, le visage des membres de ces familles n’est jamais montré. 

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Le moment décisif

Photo : © Radio-Canada
Photo : © Radio-Canada

Lorsque la DPJ reçoit un signalement, sa première intervention consiste à rencontrer les enfants et leurs parents. S’ensuit une période d’évaluation d’une durée de 30 à 40 jours, puis les intervenantes doivent décider si la DPJ s’impliquera dans le dossier. C’est une décision difficile à prendre, car les intervenantes ont peur de se tromper et de ne pas faire ce qui serait le mieux pour l’enfant. 

Photo : © Radio-Canada
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Il est important de préciser qu’elles ne jugent jamais les parents et qu’elles sont conscientes de ne pas pouvoir se substituer à eux. Elles ont aussi l’impression de trahir ceux qu’elles ont promis d’aider lorsqu’elles leur retirent la garde de leur progéniture. Malheureusement, elles n’ont pas le choix lorsque le milieu de vie des enfants est inadéquat, voire dangereux. 

Photo : © Radio-Canada
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La plupart du temps, les parents réagissent mal à l’intervention de la DPJ, qu’ils considèrent comme une intrusion injustifiée dans leur vie. Les intervenantes reçoivent fréquemment des insultes et des menaces; elles peuvent même être victimes d’une agression.

Dans ces conditions, comment poursuivre son travail sans sombrer dans la dépression? Il faut prendre du recul et analyser rationnellement les comportements indésirables. Les femmes courageuses que nous découvrons dans Au cœur de la DPJ témoignent de leurs émotions et versent parfois quelques larmes, mais se montrent résilientes et prêtes à poursuivre le combat pour assurer la sécurité d’enfants qui en ont tant besoin. 

LE PREMIER ÉPISODE

Marie-Hélène
Marie-Hélène Photo : © Radio-Canada

Marie-Hélène enquête sur un signalement de mauvais traitements dans une famille de plusieurs enfants. Parallèlement, Myriam s’occupe du dossier d’Olivia, sept ans, confiée à une famille d’accueil après avoir été témoin de scènes violentes dans son milieu de vie.

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