Catherine Bérubé s'ouvre sur sa vie de famille bien remplie

Photo : Sebastien Sauvage / TVA

Michèle Lemieux

2021-03-01T15:49:19Z

Une fois le choc de la pandémie passé, Catherine Bérubé a décidé de bien profiter de la période avec sa famille. Même si son projet de film avec son amoureux a été reporté, la comédienne a connu une année professionnelle des plus satisfaisantes. D’ailleurs, elle est maintenant de retour sur nos écrans dans la série Alertes, dans laquelle elle campe une psychocriminologue au service des victimes.

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Catherine, as-tu eu la chance de travailler en 2020?
Étonnamment, ç’a été une belle grosse année pour moi. Mon conjoint et moi travaillons sur un film depuis bientôt neuf ans. Nous avons rencontré plusieurs obstacles dans notre parcours, mais je nous trouve très résilients. Si tout va bien, le tournage devrait se faire en 2021. Beaucoup de belles choses se sont passées cette année. L’automne dernier, j’ai tourné dans une nouvelle série, Survivre à ses enfants, dans laquelle Mickaël Gouin est mon conjoint. Nous avons un enfant roux. Nous avons tourné avec des jumeaux roux... Mes ovaires criaient! (rires) Ma fille a de beaux cheveux, comme son père, mais elle n’est pas rousse. Ceci dit, elle est belle comme un cœur: elle est parfaite!     

On peut désormais te voir dans Alertes, une série dérivée d’Alerte Amber. Qu’en est-il de ton personnage?
Je campe une psychocriminologue. Quel beau personnage! C’est la nouvelle recrue du poste. Elle s’implique beaucoup dans son travail. Elle intervient dans les situations de crise pour offrir du soutien aux victimes. Elle est la mère d’une jeune fille de 14 ans et elle habite à côté de son ex. C’est une belle dynamique. Lui, de son côté, travaille pour les agresseurs. Ça amène de belles choses à jouer sur les plans personnel et professionnel. 

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Production
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Considères-tu que c’est un privilège d’avoir pu travailler cette année?
Oui, je me sens privilégiée d’être dans une situation comme celle-là. Je n’avais pas d’attentes. Au début du confinement, on a eu un petit moment dépressif... (sourire) Il a fallu digérer la nouvelle. Durant la première semaine, j’ai tourné une vidéo avec mon chum (Gabriel Allard) qui pleurait par terre dans la cuisine. Ma fille, à ses côtés, lui demandait: «Papa! Papa! Es-tu correct?» C’était semi-véridique... Nous avons vécu de grandes émotions, surtout durant les premières semaines du confinement, au printemps. 

Êtes-vous tous deux acteurs, ton chum et toi?
Non, mon chum est réalisateur. Après avoir tourné quelques courts métrages, il réalisera un premier long métrage. Il a mis sa vie professionnelle sur pause pour notre film, ne sachant pas que ça allait durer si longtemps... Ç’a été beaucoup de sacrifices. Le baume sur notre plaie, c’est que la planète entière était dans le même bateau. Jusqu’à un certain point, ce n’était vraiment pas de notre faute. Nous ne ressentions pas de culpabilité, car nous ne pouvions rien y faire et nous n’étions pas les seuls à vivre quelque chose de difficile. 

Dans ces moments, mieux vaut regarder ce qu’on a plutôt que ce qui nous manque...
Oui, surtout que nous avons la chance de vivre en banlieue. Nous avons un terrain, des arbres, la nature, et nous sommes près de l’eau. Nous sommes dans un coin merveilleux, alors le confinement n’a pas été aussi difficile que pour bien d’autres. Très rapidement, nous nous sommes acheté des vélos et nous avons pratiqué cette activité en famille. Mon chum traînait notre fille de cinq ans, Marie-Jeanne, sur une girafe. Nous avons roulé des kilomètres et des kilomètres pendant l’été! Ç’a été ça, notre confinement. 

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Photo : Sebastien Sauvage / TVA
Photo : Sebastien Sauvage / TVA


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Ta fille fréquente-t-elle la maternelle?
Non, car elle a eu cinq ans en novembre dernier. Nous avons obtenu une dérogation: elle a donc une autre année à la garderie. À l’école, elle sera la plus vieille et la plus mature de son groupe. C’est un avantage. Pendant le confinement, j’ai essayé de lui apprendre des choses, mais j’ai vite abandonné. Personne n’avait de plaisir: ni elle ni moi! (rires) J’ai décidé de m’en ternir à un horaire avec des jeux et du plein air. Pas de pression pour apprendre des lettres. J’ai vu des amies comédiennes dont les enfants étaient à la maison et qui savaient écrire... Je me suis rappelé qu’il ne faut pas se comparer aux autres. Ma fille n’écrit peut-être pas, mais elle parle presque couramment l’anglais. Elle apprend sur le tas, en regardant la télé en anglais. Elle prononce bien les mots et elle reconnaît les objets.

Avec un papa réalisateur et une maman comédienne, ta petite démontre-t-elle des aptitudes artistiques?
Elle aime beaucoup dessiner, et aussi choisir ses vêtements et les miens. Elle est très visuelle. Elle aime aussi la musique. À cinq ans, elle tripe sur Nirvana! Mon chum lui a fait découvrir la musique des années 1990, des Beastie Boys à Kurt Cobain, mais elle apprécie aussi la musique classique, les comptines et les chansons pour enfants. (rires) Disons qu’elle a un répertoire musical très vaste. Alors oui, le côté artistique est assurément présent dans sa vie. 

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L’année 2020 a donc été l’occasion de passer du temps de qualité en famille...
Oui, ç’a été le cas. Cet automne, j’ai été en tournage quatre jours par semaine. Je n’étais pas présente, mais au moins nous avions passé l’été ensemble et nous avions profité de ce temps. Comme beaucoup l’ont déjà dit, la période nous a permis de redécouvrir nos enfants. J’ai apprécié ces moments. 

Photo : Sebastien Sauvage / TVA
Photo : Sebastien Sauvage / TVA

Qu’aimerais-tu réaliser en 2021?
Mon plus grand souhait, c’est de faire notre film, de le terminer et d’en être fière. Mon chum et moi avons hâte de passer à un autre chapitre de notre vie. Je tournerai dans Alertes jusqu’en mai ou juin. Je trouve vraiment que je suis sur une belle lancée en ce moment. Je me trouve chanceuse d’avoir de beaux rôles dans Alertes et Survivre à ses enfants. Ces dernières années, on m’a confié des personnages intenses, alors c’est très excitant, dans Alertes, d’interpréter une femme qui a une couleur et une douceur que j’ai peu jouées. 

Avoir des projets au programme, ça calme un peu l’insécurité inhérente au métier...
Je dirais que, personnellement, je n’en souffre pas trop. Le fait d’être naturellement proactive me donne le sentiment de contrôler les choses. Comme je reste en mouvement, ça fait en sorte que je reste active dans le milieu. J’ai toujours l’impression que j’ai le pouvoir de faire quelque chose. Je ne suis jamais dans la position où j’attends que le téléphone sonne. 

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C’est sage, surtout quand on est deux au sein d’un couple qui pourraient attendre qu’il sonne...
Effectivement... Mon chum et moi travaillons bien ensemble. Notre projet de film nous a fait grandir. Nous avons traversé les épreuves ensemble. À la base, nous nous complétons bien. Mon chum est le gestionnaire de projet, il a la vision d’ensemble. Moi, je suis plus une exécutante — la gestion n’étant pas ma force —, mais je peux prendre ce qu’il me dit et le mettre en action. Il y a un grand respect entre nous. Nous sommes chacun capable de nous mettre dans les souliers de l’autre.

Sans empiéter sur vos champs de compétences, je présume...
Exactement. Je connais son champ de compétences, et lui, le mien. Je le trouve bon, et il me trouve bonne. Ça aide beaucoup d’avoir chacun nos talents et de respecter nos décisions. 

Alertes, lundi 21 h, à TVA.
Survivre à ses enfants sera diffusée en 2021 à Radio-Canada.

Courtoisie
Courtoisie

Pour en savoir plus sur le film Snow Angel, visitez la page Facebook @snowangelthemovie.
 

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