Achat d'un véhicule vert: plus économique qu’on le pense
porte-monnaie «On parle d'argent!»
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Le 77e Salon International de l’Auto de Montréal approche à grands pas et plus que jamais, les véhicules électriques seront à l’honneur. En fait, une vingtaine de modèles différents seront réunis à la Zone Électrique et plusieurs seront disponibles pour des essais – tout pour convaincre les gens de prendre le virage vert.
Mais, au juste, combien ça coûte avoir une voiture électrique? Est-ce vraiment possible de rentrer dans son argent? En faisant le calcul, vous pourriez être surpris!
En effet, malgré un coût d’achat initial et des taux d’intérêt plus élevés, un véhicule 100% électrique peut être avantageux financièrement grâce aux incitatifs gouvernementaux et aux économies sur l’énergie, notamment.
Dans le premier cas, on parle d’un rabais pouvant aller jusqu’à 8000 $ (ou 4 000$ pour un modèle usagé) grâce au programme québécois Roulez vert, sans parler d’une aide de 600$ pour l’achat d’une borne de recharge à domicile de 240 volts (en moyenne, il en coûte 1500 $ pour la borne et son installation, mais ça vaut vraiment la peine pour gagner du temps, maximiser l’utilisation et rentabiliser le véhicule). À cela s’ajoute, depuis le 1er mai 2019, un rabais du gouvernement fédéral qui peut totaliser 5000$.
En ce qui concerne la question de l’énergie, prenons un exemple. Un Hyundai Kona coûte typiquement 2000$ ou plus en essence par année pour 20 000 kilomètres parcourus, alors qu’un Kona électrique a besoin d’environ 300$ d’électricité (à la maison et aux bornes de recharge publiques) pour la même distance. Évidemment, plus on roule, plus c’est payant d’acheter vert.
En tenant compte de toutes les dépenses sur une période de cinq ans, c’est-à-dire le prix d’achat, la dépréciation, les assurances, l’entretien, le permis de conduire, l’immatriculation et les coûts d’énergie, la facture du premier revient en moyenne à 8100$ par année comparativement à 6600$ pour le second.
Pas convaincu? Faites le test avec le calculateur de CAA-Québec, partenaire du Salon de l’Auto de Montréal, et vous aurez tous les détails de façon claire.
Autre point à considérer: les coûts d’entretien sont beaucoup plus faibles, car la «mécanique» est moins complexe et certaines pièces s’usent moins vite (par exemple, le système de freinage à récupération d’énergie fait le gros du boulot à la place des disques et plaquettes). En outre, les batteries modernes ont une longue durée de vie, si bien qu’elles sont généralement couvertes par une garantie de huit ans ou 160 000 kilomètres.
N’oublions pas, en terminant, qu’un véhicule électrique coûte plus cher que son équivalent à essence, donc vous pourriez le revendre plus cher, même si la dépréciation est difficile à prédire.
Une visite au Salon de l’Auto de Montréal 2020 et à sa Zone Électrique, présentée par Ressources naturelles Canada, pour découvrir davantage les modèles disponibles, en faire l’essai gratuitement et obtenir encore plus de réponses à vos questions grâce aux nombreux experts et conférenciers sur place est un excellent point de départ pour votre magasinage. C’est un rendez-vous!