Véronic DiCaire aborde l’importance de sa relation professionnelle avec son conjoint
Francisco Randez
L’automne dernier, c’est avec un bonheur contagieux qu’elle a endossé le rôle de juge-enquêtrice pour dans Chanteurs masqués! Si la scène l’occupe toujours autant, elle trouve le temps de participer aux tournages de la deuxième saison de cette émission... en plus de jouer dans un film. Un heureux tourbillon dans lequel sa discipline l’empêche de s’étourdir!
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Véronic, tu termines une série de 12 spectacles en 15 jours, en plus de finir les tournages de la deuxième saison de Chanteurs masqués. Tu dois être épuisée!
Dans notre métier, c’est tout ou rien. C’est très occupé depuis la fin des confinements; il y a un effet entonnoir, parce que beaucoup de projets mis sur la glace ont redémarré en même temps! J’essaie d’avoir une discipline plus rigoureuse dans une période comme celle-ci, et je réussis à trouver un équilibre. Mon équipe et moi, on a pris l’habitude de faire une séance de yoga avant les shows, et ça m’aide beaucoup. Cette rigueur est importante, parce que mes spectacles sont exigeants physiquement, et je veux être en excellente forme pour donner tout ce que je peux aux gens qui ont travaillé fort pour acheter leurs billets. Mais j’avoue que j’ai hâte d’avoir une journée de congé!
Dans tes spectacles, tu imites des dizaines de voix tout en faisant des chorégraphies. Tu es une athlète de haut niveau en fait!
Mon physiothérapeute trouve que je suis dure avec mon corps! J’ai souvent discuté avec des athlètes professionnels, et j’ai effectivement trouvé beaucoup de ressemblances dans notre façon de gérer nos repas, notre repos et nos horaires. Moi, ça me plaît, ce genre d’encadrement, ça me permet de me concentrer sur mes spectacles.
J’ai l’impression que ta relation avec Rémon, ton amoureux et manager, est essentielle à ton équilibre...
Absolument! J’aime le fait d’avoir un conjoint qui gère tous les détails autour de moi, et avec qui je peux échanger des mots doux autour d’un café le matin. C’est aussi très agréable de partager ma carrière avec mon amoureux, de vivre tout ça avec lui. Je me sens très privilégiée! C’est sûr que le fait qu’on soit si proches apporte un côté très direct à nos échanges; il y a des discussions à propos du travail dans lesquelles on entre sans détour. Je dirais que c’est peut-être pour les personnes autour de nous que c’est parfois un peu spécial, parce qu’on traite les questions d’affaires de la même façon que les questions personnelles. Mais je vois surtout des avantages à notre relation.
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Tu as débuté il y a plus de 20 ans.Tu connais un grand succès des deux côtés de l’océan. Ce qu’on voit aujourd’hui, c’est le beau côté après des années d’efforts, mais tu as dû avoir des passages plus difficiles?
Josélito Michaud a déjà dit en parlant de ma carrière que Rémon et moi avons roulé longtemps sur la voie d’accès de l’autoroute, mais que quand la chance d’entrer est arrivée, on l’a saisie et tout est parti! J’aime cette image; on n’était pas pressés, et on avait envie de faire nos classes. Oui, il y a eu des embûches, mais on en a profité pour apprendre. Je dirais qu’il y a surtout eu du fantastique, mais oui, il a fallu être patients!
Qu’est-ce qui t’a donné la force de voir à long terme?
C’est Rémon! En début de carrière, j’étais plutôt impatiente et je pensais surtout au futur, au succès à venir. Rémon me ramenait au fait que le chemin est aussi important que le but, sinon plus. Il m’a aidée à apprécier le moment présent.
Parlons de Chanteurs masqués. On m’a dit que cette saison sera particulièrement excitante et pleine de rebondissements...
Oui! C’était super de retrouver mes trois collègues juges-enquêteurs! Il y aura beaucoup de surprises cette saison, avec des nouveautés excitantes, et de belles révélations. Je suis émue de voir qu’encore cette année les participants se donnent corps et âme, et de constater à quel point ils sont touchés par leur expérience à l’émission.
Comment décrirais-tu ton style de juge-enquêtrice?
J’essaie de me connecter à la voix plutôt qu’aux indices. Je ne suis pas très bonne pour relier des indices à des personnalités! Je laisse ça à Anouk, qui est très forte sur ce plan. Puisque j’ai l’habitude d’analyser des voix et d’essayer de les classer, j’utilise ces outils dans mon rôle de juge-enquêtrice.
On te verra dès vendredi au cinéma dans Niagara. Si tu as beaucoup d’expérience en matière de jeu, c’était ton premier film. Comment as-tu vécu cette expérience?
J‘ai adoré! D’habitude, je joue des personnes qui existent; je dois être précise et me coller le plus possible à cette personne. C’était amusant de créer un rôle avec Guillaume (Lambert, qui a écrit et réalisé le film), à partir de sa vision. J’ai pu m’évader dans la composition de Stacy, autant sur son aspect physique que sur son accent et sa personnalité. J’étais contente de retrouver Éric Bernier, avec qui j’ai fait Drôles de Véronic. J’ai aussi adoré jouer avec François Pérusse, qui m’a beaucoup impressionnée.
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Jouer dans un film faisait-il partie de tes aspirations?
Je n’aspirais pas à devenir actrice, mais j’ai pris un réel plaisir à le faire. Je suis à la base une interprète de chansons, mais je réalise que je peux aussi interpréter des personnages. Je me plais à imaginer que ce n’est que le début pour moi!
Véronic poursuit ses spectacles au Québec jusqu’au 29 octobre.
On se renseigne à veronicdicaire.com.
Chanteurs masqués revient ce dimanche à 18 h 30, à TVA.
Niagara sort en salle le 16 septembre.
