Voici ce qui attend les candidats de «Si on s’aimait» pour la deuxième moitié de la saison

Sabin Desmeules

2021-05-26T19:43:01Z

On arrive à la moitié de la deuxième saison de Si on s'aimait. À l'heure des cohabitations qui permettront enfin des rapprochements aux couples en devenir (ou pas), Marie-Hélène Poirier, productrice au contenu de ce docuréalité coup de coeur, nous offre un survol de ce qui s'en vient pour eux...

Soir après soir, on suit avec grand intérêt les hauts et les bas des trois attachants tandems et leur cheminement thérapeutique avec la sexologue Louise Sigouin. Cette saison, plus que jamais, les participants font parler d’eux sur les réseaux sociaux! Marie-Hélène Poirier, productrice au contenu chez Duo Productions, a choisi des participants ouverts et prêts à plonger dans l’aventure. «On a choisi des coups de cœur qu’on a eus pour des personnalités; on n’a pas cherché à essayer de trouver des gens typés qui entrent dans des catégories. Le moteur de notre casting a été de trouver des participants qui voulaient briser leurs patterns et qui étaient prêts à s’engager dans une démarche, parce que ce n’est pas tout de dire: “Oui, je veux rencontrer quelqu’un.” Si on s’aimait, c’est une démarche qui demande de vraiment s’impliquer à fond. Tout le volet avec la sexologue Louise Sigouin est très important dans le cheminement, insiste Marie-Hélène. Après ça, c’est sûr qu’ils se révèlent: ils réagissent en fonction de leurs patterns, et leurs mécanismes de défense s’enclenchent. La vulnérabilité embarque, parfois l’orgueil, l’ego...» 

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La productrice croit que tout ce beau monde qu’on voit à l’émission désire sincèrement s’engager. «Mais, évidemment, ce n’est pas facile. Soit ça fait longtemps qu’ils n’ont pas été en couple, soit ils l’ont été, mais ils reproduisent toujours les mêmes patterns. Amélie a dit qu’elle avait souvent rencontré des gars qui ne sont pas disponibles pour elle, et ça vient toujours un peu la hanter. Quant à Guillaume, il est très représentatif de sa génération où on consomme les relations, mais il était prêt à emprunter un nouveau chemin. Pour Brigitte, on voit que c’est plus difficile, mais la volonté était là. Parfois, les comportements d’une personne viennent réveiller toutes sortes d’affaires.      

Du côté de Sébastien... Quand on est dans une dynamique de consommation sur les applications de rencontres, c’est dur. S’engager, c’est accepter de se montrer vulnérable, apprendre à connaître l’autre, prendre le temps, montrer d’autres facettes de notre intimité...» 

LE CAS BRIGITTE
Brigitte a suscité beaucoup de réactions. «Son parcours avec Carlos était difficile, mais on ne pensait jamais qu’elle polarisait autant l’opinion. Ça a touché une corde sensible chez les gens. Je suis convaincue qu’on a tous une petite Brigitte en nous! C’est comme si, collectivement, à travers Brigitte, on voyait une facette de nous qu’on aime moins.» La productrice est convaincue que la candidate n’est pas différente de bien des gens! 

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BRIGITTE ET SYLVAIN
Au départ, Brigitte avait accroché sur la lettre de Sylvain, qui ne lui plaisait guère. Il s’avère toutefois que leur aventure à deux se déroule pour le mieux! «Il est évident que Brigitte clique plus avec Sylvain qu’avec Carlos. Ils sont de la même génération. Elle semble avoir trouvé un partenaire qui colle mieux à qui elle est, en termes de référents, d’activités, de curiosité intellectuelle.»      

Brigitte arrivera-t-elle à se laisser aller dans les moments complices sans poser mille et une questions? «Elle essaie fort, mais c’est très difficile! Louise lui dit à un moment donné: “Lâche ta petite voix qui est prête à remarquer tout ce qui ne fonctionne pas et laisse ton cœur être touché.” À certaines occasions, Sylvain va la toucher. Elle aime l’homme qu’il est, qui profite de la vie en savourant les choses. C’est un homme épanoui et accompli, et ça va la séduire. Mais le naturel — sa peur d’être vulnérable, de faire un pas sans avoir été confirmée — revient vite, et elle recule. Alors ils avancent à pas de souris.»      

SÉBASTIEN ET GABRIEL
Pour Sébastien et Gabriel, ce qui pourrait faire échouer leur relation, c’est le rythme amoureux et intime de chacun, qui n’est pas le même. «Gabriel étant asexuel et Sébastien ayant fait des rencontres sur le plan sexuel, ça crée une petite barrière. Mais ils veulent que ça marche, et ont beaucoup de moments d’affection et d’intimité. Ils doivent vraiment se découvrir autrement. Ils sont sur la bonne voie de former un duo. Un couple? On verra! Comme la cohabitation s’en vient pour eux, ça va leur permettre des rapprochements. C’est sûr que Sébastien attend ça avec impatience!» 

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Vivre ensemble risque cependant de les confronter. «Ils ont un parcours parfait et respectueux, mais la cohabitation viendra déranger un peu leur belle quiétude. Ils devront faire des ajustements, mais toujours dans le but de continuer à développer leur relation. Pour le moment, on peut parler d’une relation amoureuse en devenir.» 

Maintenant que Gabriel s’est rendu compte que ça peut être plaisant d’être en couple, avancera-t-il plus rapidement vers l’intimité amoureuse? Pas nécessairement. «C’est comme si ses dernières expériences l’avaient blessé. Et là, il réalise que c’est possible de vivre une relation dans le respect, sans être brusqué. Gabriel, c’est le dépendant: il établit toutes les règles. Il est du genre: “La cohabitation, pas trop vite. Si tu as le goût de m’embrasser, dis-le-moi, mais moi, je ne sais pas si je vais t’embrasser.” Ce qui déstabilise un peu Sébastien. Cependant, la volonté et le respect sont là: il n’y a aucune mauvaise foi de part et d’autre. Leur grande force, c’est la communication.»      

GUILLAUME ET AMÉLIE
Guillaume et Amélie arriveront-ils enfin à communiquer? Aux dires de la productrice, les choses ne semblent guère s’améliorer. «Avec ce qui s’est passé entre eux récemment, on est moins dans la dynamique de compétition et de sport. Il faut qu’ils aillent au bout de ce qu’ils ont à régler. Amélie veut le faire, mais Guillaume n’est pas celui qui ouvre la porte pour y arriver. Et elle doit mettre ses limites parce que la cohabitation approche. Guillaume lui dit des choses, mais elle ne ressent pas la même chose. Elle doit clarifier ça avec lui. Au moment de la cohabitation, elle devra lui présenter ses enfants, ce qui est une étape importante pour elle. Elle est mélangée. Elle n’est pas convaincue qu’elle a accès à la vérité. Ils ont un nœud à dénouer, ils doivent parler... et ce n’est pas facile!» 

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Vous ne serez pas surpris de lire que Guillaume demeure insaisissable. «Il reste très flou! Il raconte des anecdotes et fait des blagues, mais il ne sait pas comment dire les choses sans créer d’ambiguïté. Il ne s’en rend pas compte et rend ses partenaires insécures. Il a encore de la misère à les complimenter et à dire comment il se sent. Il a l’air du gars pour qui tout est beau, mais dont le non-verbal dit autre chose.» 

On ne sait pas si l’amour est possible, mais d’ici la fin, ce ne sera pas facile pour eux! «Jusqu’au bout de l’aventure, même pendant le voyage final, l’ambiguïté dans la relation et dans la communication va encore être en jeu.» Alors, faites vos paris: deviendront-ils un couple ou pas?      

LE TEST ULTIME
Les voyages se feront au Québec et seront très révélateurs, nous promet-on. «Le sort de certains duos sera scellé avant leur départ. Il y en a pour qui ça sera juste un plus et une occasion de se rapprocher, mais pour d’autres, ça sera un peu plus difficile, confie Marie-Hélène sans en dévoiler davantage. Ça sera une belle occasion pour certains, qui ne formeront pas un couple, de finir ça sur une note légère! Juste le fait de prendre le temps de réhabiliter un peu la relation, de comprendre les apprentissages de Louise, d’avoir du fun, de se dire que la fin approche et que, même si leur parcours a été en dents de scie, ils vont profiter du moment.» 

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ET APRÈS...
Comment le retour à la réalité se fera-t-il pour ces gens qui ont vécu leurs premiers élans en vue de vivre une relation amoureuse et une thérapie pour les y aider sous l’œil d’une caméra? «Ça se passe relativement bien, en douceur. On les encadre. C’est sûr que, pour certains, le miroir de la télévision est plus difficile (lorsqu’ils voient les épisodes à leur diffusion). C’est là que la thérapie numéro deux commence. Par exemple, dans la première saison, Jennifer nous avait dit: “J’ai aimé mon parcours, je trouvais que j’avais beaucoup cheminé. J’avais fait tout un travail avec Louise! Et quand je me suis regardée agir dans les épisodes, un deuxième travail a commencé.” Pour certains, il y aura donc encore du chemin à faire.»      

On peut suivre le cheminement des participants de Si on s’aimait du lundi au jeudi à 19 h, à TVA.

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