Voici pourquoi Joe Bocan a accepté de participer à «Zénith»

«Zénith» est diffusé le jeudi à 20h à Radio-Canada.

Marie-Claude Doyle

2024-02-09T11:00:00Z

N'ayant pas de télévision, Joe Boccan n'avait jamais regardé Zénith quand elle s'est fait proposer de faire partie de la génération des boomers. Même si elle a de nombreux spectacles à l'agenda, l'artiste a accepté de relever ce beau défi.

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Après Gilles Girard, Yves P. Pelletier, Jano Bergeron et Claudette Dion, c’est au tour de Joe Bocan, dernière candidate des Boomers, de tenter d’atteindre le zénith. 

Quand on lui a proposé de participer à l’émission, la chanteuse a d’abord dit non. «Je n’ai pas de télé chez moi depuis 30 ans. J’avais entendu parler de l’émission, mais je ne l’avais jamais vue.» C’est son équipe qui l’a convaincue de se joindre à la compétition musicale. Depuis, elle sait dans quoi elle s’est embarquée. «Tous les jeudis, j’écoute l’émission chez mon chum. Les mises en scène sont vraiment fabuleuses!» Elle s’est préparée à se lancer dans l’arène sans penser à une stratégie pour séduire les générations. «Je ne suis tellement pas stratégique dans la vie! dit-elle en riant. J’aime beaucoup la chanson que j'ai choisie. J’aurais aimé l’écrire.»

Une cohorte plus petite

Depuis le 2 février, Joe Bocan reprend sur scène l’hommage à Sylvain Lelièvre dans le spectacle intitulé Qu’est-ce qu’on a fait de nos rêves?. En 2022, la chanteuse avait présenté une première fois ce spectacle, dont elle signe la mise en scène et dans lequel elle chante. «Quand on l’a monté, on ne devait en faire qu’une ou deux représentations, puis on en a fait plusieurs. Et là, il y avait encore des demandes. C’est un show qui coûte cher, avec huit artistes. Alors, on le reprend, mais avec une cohorte plus petite. Il a fallu que je refasse la mise en scène, puisqu’on n’est maintenant que quatre. J’ai ajouté des choses et j’en ai enlevé d’autres.» Ainsi, Joe Bocan sera sur scène avec Florence K, Thierry Larose et Martin Théberge.

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Par ailleurs, les 23 et 24 janvier, Marie Carmen, Marie Denise Pelletier et elle ont présenté en formule double, avec Luce Dufault, le concert Dire combien je t’aime... Pour une dernière histoire d’un soir avec les musiciens de l’Orchestre symphonique de Montréal, à la Maison symphonique de Montréal. «C’était une très belle expérience. Je n’aurai peut-être plus l’occasion de chanter avec l’Orchestre symphonique de Montréal, mais je l’aurai fait au moins une fois! Chaque fois que je visite la Maison symphonique pour assister à un spectacle, je suis impressionnée par la qualité sonore de la salle. J’étais très heureuse d’être sur la scène.» La tournée Pour une histoire d’un soir est terminée, mais pourrait se prolonger. «Il y a encore des demandes. Alors, on pourrait le refaire cet été. Rien n’est encore confirmé.»

Un album avec un de ses enfants

Son fils cadet, Samuel, qui évolue sous le nom d’artiste Yuki Dreams Again, est à Montréal depuis quatre mois. Il vivait à New York. «Il avait passé six mois aux États-Unis, alors il fallait qu’il revienne. Il doit rester ici pendant six mois ou envisager un voyage en Europe. Il a fait beaucoup de chansons pour Jean-François (Ruel) des Dead Obies et il a travaillé avec lui en Europe. Il va peut-être avoir la nationalité américaine, son père (Charles Biddle Jr.) l’ayant déjà.» Le jeune homme est réalisateur pour d’autres artistes. Il va notamment coréaliser le prochain EP de Joe Bocan qui sortira l’automne prochain. La fille de Joe, Charlotte, se distingue également par sa créativité. En plus de ses créations en poterie (en vente sur charlli.net), elle écrit un livre pour enfants et travaille au sein d’une entreprise où la créativité est de mise. «Ma fille a une maîtrise en sciences politiques, alors elle a un engagement face à la société. Elle fait un travail qui mixe la créativité et l’engagement.» Quant à son autre fils, William, il opère le jardin biologique Au goût de la Terre à Sainte-Marcelline-de-Kildare durant l’été, et il travaille dans une boutique de ski en hiver. «C’est un grand skieur», dit-elle. Il s’apprêtait à partir deux semaines à Banff pour dévaler les pentes de ski. 

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