«Un zoo pas comme les autres»: Voyez toutes les photos des coulisses de la reprise des tournages

Photo Jean-François Desgagnés
Photo portrait de Sandra Godin

Sandra Godin

2020-08-11T14:46:28Z
2023-10-12T23:15:57.032Z

De plus en plus de tournages ont repris leur cours dans les dernières semaines. C'est d'ailleurs le cas de la troisième saison d'Un zoo pas comme les autres, filmée au Zoo Miller, en Beauce.

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À peine quelques jours de tournage avaient été effectués au Miller Zoo avant d’être interrompus par la pandémie en mars dernier. Ceux-ci ont pu reprendre il y a quelques semaines, et hier, les trois quarts de la saison étaient en boîte. 

«On est revenus au travail assez rapidement parce qu’on tourne dehors, alors c’est plus facile de respecter la distanciation», a indiqué la productrice au contenu, Marie-Ève Potvin, à la pause du dîner hier, alors que Le Journal assistait au tournage. 

Même dehors, la dizaine de membres de l’équipe de production porte un masque en tout temps et respecte les deux mètres de distance. 

Sinon, pour le contenu, « ça ne change pas grand-chose », mentionne le copropriétaire Clifford Miller, entre deux prises, qui affirme toutefois qu’on verra comment, à l’écran, le zoo s’est adapté à la pandémie en élargissant ses sentiers, en mettant de l’affichage partout et en divisant ses aires de pique-nique. 

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Un voyage en Floride
 

Dans ce qui a pu être tourné avant la pandémie, l’équipe a suivi le couple Miller en Floride, durant une dizaine de jours, à la fin du mois de novembre. Ce voyage fera l’objet de deux épisodes.

Ils sont allés visiter Save The Chimps, le plus grand refuge de chimpanzés au monde. «C’est un privilège qu’on a eu d’aller là. Les visiteurs ne sont pas autorisés», a fait valoir Clifford Miller.  

Ils se sont aussi rendus dans les Everglades, dans un centre consacré à la conservation de lamantins et dans des sanctuaires d’oiseaux et de félins, dans un objectif de formation. On verra à l’écran comment ils transposeront le bagage appris en voyage avec leurs propres pensionnaires. 

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De nouveaux arrivants

Les vedettes de la troisième saison seront, bien sûr, les nouveaux arrivants du zoo. Lors du passage du Journal, le couple avait accueilli, en matinée, un lièvre aveugle. «C’est surprenant comment un lièvre aveugle ça fonctionne, explique Émilie Ferland. Ça touche le sol, ça sent. Il faut adapter son environnement, lui faire des sentiers. Il arrive d’un autre refuge qui ne pouvait pas le garder.» Sinon, les visiteurs peuvent maintenant admirer le cadeau de Saint-Valentin – pas banal – que Clifford a fait à Émilie cette année : deux cochons de Kunekune, dociles et très mignons.

On verra aussi évoluer deux tapirs de Malaisie, une espèce en voie de disparition. «Il en reste seulement 2500 dans le monde, précise Clifford Miller. Ce sont des animaux qui sont ultra fragiles au soleil. Ils ont aussi des pattes fragiles comme de la porcelaine. Il faudra adapter leur parc une troisième fois.»

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Beaucoup de réhabilitation

Le Miller Zoo est un jardin zoologique, mais est avant tout un centre de réhabilitation. Le couple confie avoir eu une grosse saison avec pas moins d’une centaine d’animaux orphelins mal en point qu’ils ont dû accueillir pour les réhabiliter, dont quelques cerfs, une quarantaine de ratons, une quinzaine d’écureuils et une vingtaine de mouffettes. 

«Même s’ils grossissent d’année en année et qu’ils ont beaucoup de visiteurs, ils restent fidèles à leur valeur initiale qu’est la réhabilitation. Ça, c’est ce que les visiteurs ne voient pas et qu’on veut montrer», soutient la productrice.

Pour l’instant, on ne connaît pas la date de diffusion de la troisième saison d’Un zoo pas comme les autres

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Un achalandage satisfaisant   

Même s’ils estiment accueillir la moitié de leur achalandage normal, Émilie Ferland et Clifford Miller sont satisfaits de la saison touristique jusqu’à présent. 

Hier, des dizaines de personnes faisaient la file pour entrer sur le site, ouvert jusqu’au 27 septembre. Normalement, le zoo peut accueillir entre 4000 et 6000 personnes par jour. En mode distanciation, «c’est la moitié moins», affirme Émilie Ferland. Mais jusqu’à maintenant, ils n’ont eu à refuser personne.

«Si on regarde dans l’ensemble, on ne fera pas une année record, renchérit Clifford Miller. Mais les gens sont là quand même. On s’attendait à ça, parce que les gens profitent de l’été au Québec.»

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