11 choses à savoir sur l’épisode spécial de La vraie nature avec Salebarbes
Dimanche 28 janvier, 21h à TVA
Michèle Lemieux
Pour ouvrir cette sixième saison de La vraie nature, Jean-Philippe Dion nous propose une émission de 90 minutes avec les cinq membres du populaire groupe acadien Salebarbes. L’animateur, qui s’attendait à un week-end festif, a été servi au-delà de ses espérances!
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Voici 11 choses à savoir sur l’épisode spécial de La vraie nature avec Salebarbes:
1) Une barque bien remplie
Comme les cinq membres du groupe sont arrivés ensemble, la barque était bien remplie! Jean-François, qui n’était pas certain que l’embarcation pourrait arriver à bon port, avait mis ses bottes de pluie pour sortir de la barque et la pousser si jamais cela s’avérait nécessaire. Finalement, Jonathan, qui était le rameur, a fait en sorte que tout le monde puisse se rendre au quai sans encombre. Les frères Painchaud nous ont dit que ce tour de barque leur rappelait l’époque où ils pêchaient le homard en apnée quand ils étaient jeunes.
2) Ça passe par le ventre
Nous savions que, pour séduire ces cinq gars, il fallait que ça passe par le ventre. Nous avons donc déposé un super gâteau aux carottes sur le piano dans la cabane. Quand Éloi et George l’ont vu, ils l’ont apporté sur la plage, où les autres gars étaient restés, et ils l’ont dégusté! Pendant ce temps, Jean-François s’était préparé une espèce de raclette maison sur le feu avec du fromage en grains et des morceaux de saucisson. Dès leur arrivée, les gars étaient charmés par le ventre! D’ailleurs, durant tout le week-end, nous avons bien mangé. Valérie, la coordonnatrice des invités, vient des îles de la Madeleine. Puisqu’elle est allée à l’école avec les frères Painchaud, elle était bien excitée de les recevoir. Et comme elle est une excellente cuisinière et qu’elle voulait leur faire plaisir, elle leur a préparé une guédille au homard, un plat qui est au menu de son casse-croûte, L’effet mer, aux Îles.
3) Moins connus au Québec
Au Québec, on connaît très bien Jean-François et les frères Painchaud, mais moins George et Kevin. Pourtant, George Belliveau est une énorme star du country! Les gars disent toujours à la blague que, dans chaque pick-up des Maritimes, il y a un CD de George Belliveau! Kevin a aussi une super belle carrière, mais il a souvent été dans l’ombre, car il a longtemps été réalisateur à Radio-Canada, à Moncton. En discutant avec eux, on constate toute l’ampleur de leurs carrières. Et pourtant, quand Salebarbes est né, c’était comme s’ils étaient des petits nouveaux qui s’étaient joints à de grandes vedettes du Québec! Les gars nous ont raconté qu’à leurs débuts, lorsqu’ils accordaient des entrevues, il arrivait que les gens ne mettent des micros qu’aux frères Painchaud et à Jean-François, parce que George et Kevin n’étaient pas connus ici. Je n’en revenais pas!
4) Assumer son accent
J’ai parlé aux gars de leur accent, qui provoque souvent toutes sortes de réactions. À un moment donné, ils ont voulu le cacher. Jean-François, par exemple, a suivi des cours de diction pour «mieux parler». Kevin, quant à lui, a avoué que, lorsqu’il avait commencé à faire de la musique, il avait camouflé son accent. Je lui ai présenté un extrait de son spectacle où on constate qu’il chante sans aucune sonorité acadienne. Il ne voulait pas devenir une autre version d’Édith Butler, et faire de la musique avec un accordéon ou un violon. Finalement, il connaît le plus grand succès de sa carrière avec tout ce qu’il ne voulait pas!
5) Un bon timing
Au moment où Salebarbes est arrivé dans sa vie, George venait de lancer son septième album et il avait encore beaucoup de succès. Il a décidé de tout mettre sur la glace pour rejoindre Salebarbes. Kevin, pour sa part, s’est jeté dans le vide en démissionnant de Radio-Canada, où il était un employé syndiqué avec une retraite dorée. Ç’a été comme un signal pour les autres gars, qui ont décidé de se lancer sérieusement dans l’aventure, eux aussi. Jean-François nous a raconté qu’avant Salebarbes, il n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait être musicalement. Il n’était plus inspiré. Pour lui, la musique, c’était peut-être terminé... Heureusement, Salebarbes est arrivé! Jonathan a failli tout lâcher. Sa carrière musicale avait connu des hauts et des bas. Il réfléchissait à ce qu’allait être la suite de sa carrière. Éloi était réalisateur de disques et de musiques de film, mais la scène et la lumière lui manquaient. C’était intéressant de comprendre d’où chacun était parti.
6) De belles surprises
C’est une émission remplie de belles archives. L’équipe de recherche a fait un travail incroyable! Nous avons eu accès à des photos et à des vidéos d’enfance. Comme les gars ont vécu leur enfance dans les Maritimes, on a le sentiment de voyager. Ils viennent de familles extrêmement musicales, où les instruments de musique étaient quasiment le prolongement de leurs membres. Les frères Painchaud ont vécu une enfance qui était tout sauf normale. Ils avaient des parents artistes et éclatés. Leur père avait fondé Suroît, un groupe de musique traditionnelle. Leur mère donnait des cours de ballet. La fin de semaine a été remplie de belles surprises.
7) Une première
Pour la première fois, nous avons accordé un passe-droit à l’un de nos invités. Comme Kevin a longtemps été réalisateur, tout au long de la fin de semaine, il posait des questions sur les rouages de l’émission, son fonctionnement, l’emplacement des caméras. Il trouvait que c’était un ballet bien orchestré. Il nous a demandé à aller en régie, et nous avons accepté. C’était la première fois que nous accordions cette autorisation à l’un de nos invités.
8) Un dortoir
Quand nous avons eu l’idée de faire une émission avec Salebarbes, nous avons réalisé que nous n’avions pas cinq chambres. Finalement, nous avons aménagé ma chambre en dortoir. L’équipe y a monté des lits jumeaux, et Kevin, George et Jonathan y ont dormi. Ils nous ont dit que ça leur rappelait leurs débuts avec le groupe, alors qu’ils n’avaient pas les moyens de payer une chambre d’hôtel pour chacun des gars. Jean-François, qui a trois enfants, dont deux en très bas âge, était très heureux de profiter d’une bonne nuit de sommeil.
9) Un festival de musique
Le week-end a été un festival de musique! En dehors des tournages, les gars étaient toujours en train de chanter et de faire de la musique. Le matin, ils se sont réunis avec des guitares en préparant le déjeuner. Moi qui aime ça quand la maison est remplie de musique, je me suis dit que c’étaient des amis que je rêverais d’avoir! En terminant le tournage, nous sommes restés au chalet: nous avons chanté et bu quelques verres de vin. Ç’a été une très belle fin de semaine!
10) Un succès exceptionnel
En tant que producteur, j’ai eu la chance de collaborer avec les gars à quelques reprises. Comme je suis très ami avec Marie-Eve Janvier, je suis aussi très ami avec Jean-François, mais je ne connaissais pas du tout les autres gars. Je me souviens que, lors d’un souper de couple, Jean-François avait raconté qu’il commençait à faire de la musique avec une gang de gars et qu’il tripait. Ça ressemblait à un sideline. Six ans plus tard, ce petit projet de «tripeux» de musique est devenu le groupe de l’année à l’ADISQ. Le succès de Salebarbes est incroyable. Ce qui leur arrive est phénoménal! Ce projet est arrivé à point dans leur vie. Ils étaient tous à la croisée des chemins. Ce n’était pas réfléchi. C’étaient des passionnés de musique ayant des racines communes qui ont décidé de reconnecter à leur musique, et ça leur a réussi. On comprend que, dans la vie, il faut essayer différentes choses. Quand le timing est bon, on peut faire de grandes choses. C’était beau de les entendre à ce sujet.
11) Le dernier mot de Jean-Philippe
Ç’a été un week-end parfait! Nous avons eu droit à une température d’automne exceptionnelle. Les gars ont été d’une générosité incroyable! Ce sont vraiment des gars authentiques, sincères et gentils. Au départ, j’avais peur de réunir, pour la première fois, une gang de personnes qui se connaissaient déjà. Finalement, j’ai constaté qu’ils ne se connaissaient pas intimement. Généralement, leurs discussions portent surtout sur la musique. Jean-François n’avait même pas réalisé que sa fille portait le même nom que la fille de George: Laurence! Chaque fois que les gars découvraient quelque chose, leurs réactions étaient extraordinaires à voir. C’était une gang parfaite!
L’épisode de La vraie nature mettant en vedette Jean-François Breau, Jonathan et Éloi Painchaud, George Belliveau et Kevin McIntyre sera diffusé le dimanche 28 janvier à 21 h, à TVA.
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