7 choses à considérer avant de se lancer en affaires

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porte-monnaie «On parle d'argent!»

2019-12-09T16:05:00Z
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Devenir entrepreneur est le rêve de beaucoup de personnes qui voient dans le développement de leur entreprise un moyen d’être leur propre patron. Mais avant d’accéder à ce Graal entrepreneurial, il faut passer par certaines épreuves et rester combattif dans la durée.   

Voici quelques aspects à considérer avant de se lancer en affaires.       

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Il n’y a pas de succès du jour au lendemain   

Malgré les contes de fées que l’on raconte sur quelques jeunes entrepreneurs qui sont rapidement devenus milliardaires, la réalité est généralement différente.      

L’entrepreneuriat est un marathon professionnel qui demande des années d’investissement au quotidien avant de voir apparaître des revenus substantiels.       

Certains entrepreneurs ne perçoivent d’ailleurs pas de salaire au début de leur aventure afin de garder le plus de fonds dans leur projet.       

S’attendre à travailler plus  

Si l’on devient entrepreneur pour quitter le rythme infernal de la job, on a tout faux.       

Être son propre patron ne veut pas dire moins travailler. Au contraire.      

Cela veut simplement dire qu’on a plus d’autonomie dans la gestion du travail. Mais avec plus d’autonomie viennent plus de responsabilités.      

La plupart des entrepreneurs oublient leur 9@5 et ne comptent plus les heures supplémentaires.       

Cela dit, ils utilisent ces heures pour un projet qui les passionne et dans lequel ils peuvent s’épanouir.        

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S’entourer d’une équipe fiable   

Encore une fois, le mythe du self-made-man qui se fraye un chemin vers le succès n’est pas un bon conseiller.      

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Plutôt, il faut accepter qu’on ait besoin d’aide et penser à s’entourer de personnes fiables et spécialisées qui croient au projet entrepris.       

Constituer une équipe ne veut pas dire appeler ses chums pour les faire participer à l’entreprise. Certains amis peuvent être des soutiens importants, mais l’équipe de travail doit d’abord se baser sur des compétences et non sur des relations amicales.      

Bien sûr, il faudra aussi une certaine entente interpersonnelle, mais cela vient après les compétences.       

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Ne pas avoir peur de l’échec   

L’échec fait partie du processus. Neuf start-up sur dix échouent pour diverses raisons. C’est en fait un moyen assez sûr d’apprendre ce qui ne marche pas et de s’ajuster en conséquence.       

Face à l’échec, l’important est de ne pas trop s’accrocher et de savoir lâcher prise pour mieux se relever et aller de l’avant.       

Apporter de la valeur   

Être entrepreneur se fonde sur deux choses essentielles: ce que l’on est et ce que l’on propose. La première consiste à savoir si l’on a la fibre entrepreneuriale et si l’on souhaite s’engager sur ce parcours. La seconde concerne le produit ou le service que l’on va mettre sur le marché.       

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D’après une étude de CB Insights sur les start-up qui échouent, 42% des entrepreneurs interrogés affirment que leur échec est dû au manque de besoin pour leur produit dans le marché.       

Avant de se lancer, il peut être nécessaire de prospecter la demande potentielle pour ce que l’on propose.       

Connaître son client   

Bien sûr, ce n’est pas parce qu’un segment de consommateurs n’est pas intéressé par un produit que ce dernier doit être envoyé aux oubliettes. Plutôt, il faut déterminer quelle est la cible du produit que l’on offre.       

Parfois, une niche très restreinte peut constituer un bassin de clients.     

Connaître sa clientèle, c’est également savoir ce qui compte pour elle et comment l’engager à investir.     

Être son propre patron, oui mais...  

Être son propre patron veut évidemment dire qu’on n’a pas de boss qui pourrait nous sermonner, c’est vrai. Mais cela ne signifie pas que l’on est libre de tout engagement. Bien au contraire.       

Fonder une entreprise, c’est souvent être sous l’emprise, ou du moins l’influence, de toutes ses parties prenantes.       

Ainsi, on remplace le patron par le fournisseur, le banquier, les clients, les employés et les investisseurs.       

Mais ce qu’il faut retenir, c’est que s’il y a la volonté et l’inspiration, le jeu en vaut la chandelle.       

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