Célébrant 35 ans de mariage, René Simard et Marie-Josée Taillefer révèlent le secret de leur relation

Photo : Bruno Petrozza

Patrick Delisle-Crevier

2022-08-10T04:00:00Z

C’était le 8 août 1987. À voir les photos de ce jour-là, c’est à croire que le Québec en entier s’était déplacé pour être aux premières loges du mariage du P’tit Simard et de Marie-Josée Taillefer, la femme de sa vie. Trente-cinq ans plus tard, le couple file toujours le parfait bonheur. Entrevue avec René et Marie-Josée qui sont désormais les heureux grands-parents de la petite Chloé.

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Photo : © Échos Vedettes
Photo : © Échos Vedettes

 

Marie-Josée et René, tout d’abord, comment allez-vous en cet été 2022?

Marie-Josée: Nous allons très bien, mais ça va vite. Nous sommes dans un beau tourbillon en ce moment, car nous avons tous les deux de beaux projets et nous profitons pleinement de cette période post-pandémique. J’ai un beau projet télévisuel avec ma fille, Rosalie. L’émission a pour titre Des familles comme les autres, et nous irons à la rencontre de gens qui vivent avec une différence. Sinon, nous sommes dans les rénos de notre terrain, mais le tout est sur pause parce que nous n’avons pas le temps. Il y a aussi de l’action chez nous parce que notre fils, Olivier, et sa petite famille habitent avec nous le temps qu’ils fassent construire leur maison. Donc, ça bouge! 

René: Ça va super bien! Je suis impliqué dans plein de choses et c’est assez fou, j’ai même l’impression de recommencer une carrière tellement on me propose de belles choses. Je joue dans ma première pièce de théâtre à vie avec Le dîner de cons et je suis bien content de faire ça. Je suis bien entouré dans cette aventure par des noms tels que Normand D’Amour, Laurent Paquin, Bernard Fortin, Gabrielle Fontaine, Pascale Montreuil et André Robitaille à la mise en scène. Je suis heureux de pouvoir relever un tel défi et j’ai du fun. C’est un magnifique cadeau.  

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Photo : Bruno Petrozza
Photo : Bruno Petrozza


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Justement, comment René et Marie-Josée réagissent-ils ensemble dans un tourbillon?

R.: Nous sommes réalistes, et je pense que ça nous aide beaucoup, tous les deux. Quand les projets professionnels et personnels s’entrecroisent, c’est certain qu’il y a beaucoup de logistique, mais nous avons une bonne communication, Marie-Josée et moi. L’important, c’est de communiquer, comme le disait Yvon Deschamps, et nous, c’est notre grande force en tant que couple. On a toujours su où l’autre était rendu, non seulement physiquement, mais aussi psychologiquement. Après, on prend le temps de se retrouver. On a prévu quelques voyages cet automne, question de passer du temps ensemble. Nous partirons probablement à New York, à Londres et à Las Vegas. On adore se ressourcer artistiquement parlant dans de grandes villes et, comme nous vivons à la campagne, après presque trois ans de pandémie, nous avons le goût de voir la culture reprendre sa place et de voir du monde. 

M.-J.: On est aussi beaucoup dans le respect du stress de l’autre et de l’état d’esprit dans lequel il est. Il y a aussi un grand respect dans le fait d’accepter les absences de l’autre et de comprendre qu’il est occupé. Nous sommes chanceux de bien vivre ces étapes-là et ça fait partie de notre vie depuis toujours. Nous ne faisons pas de reproches à l’autre quand il n’est pas là, et nous avons hâte de nous retrouver. Lors des périodes occupées et de grands projets, René et moi, nous nous consultons beaucoup et nous entrons dans l’énergie de l’autre. C’est important pour nous de rester complices quoi qu’il arrive et nous vivons les choses en couple. Nous comprenons les défis de l’autre. 

René a eu l’occasion de nous parler de sa joie d’être grand-père lors d’une précédente entrevue. Et pour toi, Marie-Josée, cela représente quoi d’être grand-maman?

Je dois avouer que j’ai un peu de mal avec le titre, mais je savoure et je suis très fière de la fonction. Je ne me sens pas comme une grand-mère, j’adore notre petite-fille, Chloé (fille de son fils, Olivier, et de leur belle-fille, Alexe), et je suis fière d’être sa grand-maman. Elle est adorable et c’est un bonheur de l’avoir dans notre vie. En plus, nous avons la proximité, puisque ses parents et elle habitent avec nous depuis un an et pour encore quelques mois, le temps qu’ils construisent leur maison. C’est donc un grand bonheur, tout ça!

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Est-ce que le syndrome du nid vide vous frappera à nouveau cet automne quand la petite famille partira dans sa maison?

R.: C’est certain que ça va créer un immense vide. Notre petite Chloé est un rayon de soleil qui rit tout le temps. C’est donc du pur bonheur! Mais comme ce sera effectivement difficile de se retrouver dans une maison vide cet automne, c’est à cette période-là que nous allons partir en voyage. 

M.-J.: Je pense que nous allons vraiment trouver ça difficile. La petite Chloé va super bien. Elle a eu son implant cochléaire en décembre, car elle est malentendante comme ses parents, et elle réagit très bien. Elle va avoir un deuxième implant prochainement. Nous tentons de la stimuler beaucoup. Tout va bien, mais j’étais certaine qu’elle ne le serait pas. Je me disais qu’après Olivier et Rosalie, cela ne pouvait pas arriver une troisième fois. Notre petite fille avait une chance sur deux d’être malentendante et finalement, elle l’est. Mais ça fait partie de la normalité chez nous et c’est correct, parce que nous sommes outillés pour l’aider. 

Quel genre de grands-parents êtes-vous?

R.: On est les typiques grands-parents gagas et on ne se gêne pas pour l’être. On était déjà comme ça avec nos enfants, mais en étant grands-parents, on a moins de responsabilités et tout le plaisir. Il y a beaucoup moins de stress, maintenant. Et les avoir avec nous à la maison, c’est génial! La cohabitation est parfaite et nous respectons nos bulles respectives. Il y a un immense respect entre nous. 

M.-J.: Ce qui fait aussi partie de notre fierté, c’est de voir les parents à l’œuvre. Ce sont tous les deux d’excellents parents et ils sont pleinement en harmonie dans leur façon de voir les choses et d’élever leur fille. Ça pourrait être le contraire et être tiraillant, en tant que grands-parents, de voir qu’ils laissent la petite pleurer ou qu’ils ne s’en occupent pas comme il faut. Mais ce n’est tellement pas le cas, et tout ça ajoute à notre bonheur! Ils devaient rester deux mois, ça fait un an qu’ils sont là et nous sommes bien contents de les avoir avec nous. Mais là, la construction de leur maison avance et nous savons que cette vie de famille sous un même toit s’achève.

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Marie-Josée et René, vous voilà à 42 années d’amour et 35 ans de mariage. Qu’est-ce que cela représente pour vous?

R.: Je tente de ne pas trop penser aux chiffres depuis quelque temps. Ça ne m’a jamais dérangé auparavant, mais on dirait que ça me rentre plus dedans depuis que j’ai 60 ans. J’adore la vie et je sais qu’il m’en reste moins en avant que j’en ai en arrière. Mais mon amour pour Marie-Josée, c’est la plus belle chose que j’ai pu avoir dans ma vie et j’ai du mal à croire que ça fait déjà 42 ans. Je suis choyé d’avoir cette femme dans ma vie. 

M.-J.: Le temps a passé si vite et j’ai du mal à croire que nous avons déjà quatre décennies de vie à deux. C’est un bonheur de vieillir avec René, il est fantastique!

Même si le coup de foudre avait sonné bien avant, c’est seulement à 17 ans que Marie-Josée et René, 19 ans, ont vécu une relation plus sérieuse.
Même si le coup de foudre avait sonné bien avant, c’est seulement à 17 ans que Marie-Josée et René, 19 ans, ont vécu une relation plus sérieuse. Photo : © Archives TVA


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Revenons à vos balbutiements amoureux. Vous souvenez-vous de votre première rencontre?

M.-J.: J’avais sept ans et René en avait neuf. Mon père était réalisateur à l’émission Jeunesse d’aujourd’hui et René était un des invités. Ce jour-là, j’accompagnais mon père en studio et j’ai vu René pour la première fois; il y a eu un déclic. Après, chaque fois qu’il était là, j’y allais. Ensuite, je l’ai vu à la Place des Arts et je suis allée le voir après. J’avais déjà un kick solide sur lui. 

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R.: J’aimais ce qu’elle dégageait. J’aimais son sourire, ses pommettes, ses cheveux et déjà, quand je voyais ses publicités de la Caisse populaire à la télé, je la trouvais belle. À mon école, nous avions tous des couvre-livres à l’effigie de Marie-Josée et des Caisses pop. Tous les petits garçons étaient en amour avec Marie-Josée et un jour, devant la classe, j’ai écrit au tableau, juste en dessous de l’affiche des Caisses pop, «J’aime Marie-Josée». 

Quand avez-vous commencé à sortir ensemble officiellement?

M.-J.: On s’est vus ici et là pendant des années dans différents endroits, mais nous étions si jeunes! Pourtant, dès qu’on se voyait, il se passait quelque chose, nous étions heureux de nous voir et le kick était évident entre nous. Nous étions deux aimants. Mais c’est lorsque j’ai eu 17 ans et lui 19 que ça a débuté entre nous de façon sérieuse. 

R.: Je faisais un spectacle avec Nathalie à la Salle Maisonneuve de la Place des Arts et j’avais invité Marie-Josée. Elle est venue et je l’ai invitée à revenir le lendemain pour être avec moi en coulisses puis au wrap party. Le jour d’après, je l’invitais à un méchoui dans ma famille, à Mont-Saint-Hilaire. C’est là que nous nous sommes embrassés pour la première fois, sous un sac de poubelle, à la pluie. (rires)

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Et vous ne vous êtes jamais laissés par la suite?

R.: Oui, on s’est laissés après cinq ans. Je savais que le mariage s’en venait et je me demandais si j’étais vraiment prêt pour cette grande étape. Je ne pouvais pas vivre avec ce doute et je devais prendre un certain recul pour savoir si c’était ce que je voulais vraiment. Comme c’était pratiquement la seule fille que j’avais eue dans ma vie, j’avais besoin de confirmer que c’était la bonne, qu’elle était la femme de ma vie. J’ai vite regretté cette rupture. Je faisais RSVP dans ce temps-là et quand je répétais, le soir, je pensais tout le temps à Marie-Josée. Pour moi, ç’a été des mois sombres.

À l’époque de sa rupture avec Marie-Josée, René faisait l’émission à succès RSVP. «Quand je répétais, le soir, je pensais tout le temps à Marie-Josée. Pour moi, ç’a été des mois sombres», confirme l’artiste.
À l’époque de sa rupture avec Marie-Josée, René faisait l’émission à succès RSVP. «Quand je répétais, le soir, je pensais tout le temps à Marie-Josée. Pour moi, ç’a été des mois sombres», confirme l’artiste. Photo : © TVA


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M.-J.: Quand on s’est quittés, une page s’est tournée! J’ai recommencé à sortir plus souvent avec mes amis et la vie a continué, car j’avais plein de projets. Un jour, ma meilleure amie est venue chez nous et elle s’est mise à enlever toutes les photos de René et moi qu’il y avait au mur, dans ma chambre. Je ne voulais pas qu’elle touche à ça. C’est comme si inconsciemment, je l’attendais. J’avais un peu mis ma vie sentimentale sur pause.

R.: Le plus drôle, c’est que moi j’appelais sa mère. C’était mon espionne et elle me donnait des nouvelles de Marie-Josée. J’essayais de savoir si elle avait un nouveau chum et je regrettais pas mal mon idée de rompre. Une fois, elle a eu un nouveau chum et j’étais dévasté! Heureusement, ça n’a pas duré. J’ai vite eu l’impression d’avoir quitté un beau grand bateau, et je me suis retrouvé seul sur le port alors que le bateau de ma vie partait sans moi. Finalement, à cette époque, Lili, la blonde de mon frère Régis, était enceinte. Elle m’a demandé le numéro de Marie-Josée parce que celle-ci donnait des cours prénataux, et j’ai offert d’y aller avec elle. Mais elle ne s’est jamais présentée et je me suis retrouvé seul avec Marie-Josée. Finalement, on a repris ensemble et nous nous sommes mariés deux ans plus tard. 

Quel est le secret d’une relation aussi longue?

R.: Je pense que la clé, c’est le respect et le fait de ne jamais rien tenir pour acquis! Se faire plaisir, être empathique envers l’autre, c’est important. Quand l’autre a de la peine, il ne faut pas être égoïste; c’est important de comprendre sa peine. Le rire et l’humour ont aussi été un baume sur des moments qui n’étaient pas évidents à vivre. 

M.-J.: C’est aussi décrocher du métier, savoir se retrouver dans d’autres contextes et ne pas toujours être dans cette sphère-là. 

Le rire et l’humour sont l’un des secrets de la longévité de ce couple tant aimé.
Le rire et l’humour sont l’un des secrets de la longévité de ce couple tant aimé. Photo : © Archives TVA


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Le 8 août, vous allez célébrer 35 ans de mariage. Que retenez-vous de cette journée?

R.: C’était une journée formidable où il faisait si chaud! Marie-Josée était magnifique et j’étais tellement heureux de la marier...  

M.-J.: Je me souviens d’avoir posé les yeux sur René et de m’être dit que c’était le bon, qu’il était l’homme de ma vie. Pour moi, l’important de cette journée ce n’était pas les artifices, je n’étais pas là-dedans. Je pense même que je n’ai rien magasiné de mon mariage à part choisir les fleurs et ma robe. Je me suis même maquillée moi-même dans mon petit miroir. Le plus important, pour moi, c’était que je m’en allais marier l’homme que j’aimais, entourée de tout le monde que j’aimais. Je n’oublierai jamais l’église remplie de monde. 

Photo : Bruno Petrozza
Photo : Bruno Petrozza

Avez-vous été surpris de voir les milliers de personnes qui vous attendaient dehors?

M.-J.: C’était complètement fou et je n’avais pas prévu ça. Ça nous a fait tellement plaisir de voir que les gens s’étaient déplacés pour nous saluer et nous applaudir! Je me souviens qu’en entrevue, j’avais annoncé que je mariais «le p’tit gars du Québec» et j’avais dit aux gens de venir nous saluer. Je pensais qu’il y aurait peut-être une dizaine de personnes sur notre chemin. Ç’a donc été toute une surprise! 

R.: Quand j’ai posé le pied en dehors de l’église et que j’ai vu cette marée de monde, je n’en revenais pas, je me suis senti comme la reine Élisabeth. Il y avait du monde sur les toits, dans les arbres... J’en parle et j’ai encore des frissons aujourd’hui, tellement c’était impressionnant. 

«J’avais annoncé que je mariais “le p’tit gars du Québec” et j’avais dit aux gens de venir nous saluer. Je pensais qu’il y aurait peut-être une dizaine de personnes sur notre chemin. Voir des milliers de personnes a donc été une surprise.» — Marie-Josée «Quand j’ai vu cette marée de monde, je n’en revenais pas, je me suis senti comme la reine Élisabeth.» — René
«J’avais annoncé que je mariais “le p’tit gars du Québec” et j’avais dit aux gens de venir nous saluer. Je pensais qu’il y aurait peut-être une dizaine de personnes sur notre chemin. Voir des milliers de personnes a donc été une surprise.» — Marie-Josée «Quand j’ai vu cette marée de monde, je n’en revenais pas, je me suis senti comme la reine Élisabeth.» — René Photo : © Échos Vedettes

Marie-Josée, dis-moi: est-ce que ç’a été difficile à un certain moment de marier le P’tit Simard du Québec?

Plusieurs jeunes femmes, à l’époque, sont venues me dire que je leur avais pris René Simard, qu’elles étaient en amour avec lui. Je n’ai jamais trouvé ça difficile, je n’ai jamais été jalouse et j’ai toujours eu confiance en moi. Je ne me sentais pas menacée par ces femmes amoureuses de René Simard. Au contraire, j’avais envie d’être leur amie. 

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Parlez-moi de l’arrivée de vos enfants?

R.: C’était clair pour nous que nous voulions des enfants, nous en voulions trois ou quatre, mais la surdité a pris beaucoup de notre temps. Or nous voulions donner du temps de qualité à nos enfants et participer aux thérapies. Nous nous sommes donc arrêtés à deux enfants et ce qui nous rend le plus heureux aujourd’hui, c’est qu’ils sont complices et s’aiment beaucoup. Ça m’émeut de voir l’entraide entre ces deux-là.  

Le couple a toujours désiré des enfants et a toujours mis ceux-ci au cœur de ses priorités. «Nous en voulions trois ou quatre, mais la surdité a pris de notre temps. Or nous voulions donner du temps de qualité. Nous nous sommes donc arrêtés à deux enfants et ce qui nous rend le plus heureux aujourd’hui, c’est qu’ils sont complices.»
Le couple a toujours désiré des enfants et a toujours mis ceux-ci au cœur de ses priorités. «Nous en voulions trois ou quatre, mais la surdité a pris de notre temps. Or nous voulions donner du temps de qualité. Nous nous sommes donc arrêtés à deux enfants et ce qui nous rend le plus heureux aujourd’hui, c’est qu’ils sont complices.» Photo : © Archives TVA

M.-J.: La vie a fait en sorte que nous n’en avons eu que deux, mais nous avons eu deux enfants fantastiques qui prennent une grande place dans notre vie et merci la vie! On ne se voyait pas sans enfant et nous avons savouré chaque moment. Jamais je n’ai regretté d’avoir des enfants. C’est certain que ç’a été un choc lorsqu’on a appris que nos enfants étaient sourds, parce que c’était l’inconnu pour nous et la vie venait de s’effondrer. Mais, en même temps, on s’est retroussé les manches, on s’est dit que nous allions tout faire pour vivre ça ensemble. René et moi, on a été une belle équipe, très solidaire, et ça a fait en sorte qu’on est rapidement passés en mode action. 

Passionnés de voyage, René et Marie-Josée ont eu l’occasion de vivre une belle aventure en famille au Maroc en 2015 dans le cadre de l’émission Partir autrement en famille.
Passionnés de voyage, René et Marie-Josée ont eu l’occasion de vivre une belle aventure en famille au Maroc en 2015 dans le cadre de l’émission Partir autrement en famille. Photo : Michel Bolduc / TV5
Aujourd’hui, le couple vit un bonheur de voir ses enfants grandir et s’accomplir dans leurs réalisations. Voici la famille en 2018 lors du vernissage des tableaux de leur fille, Rosalie, jeune artiste peintre.
Aujourd’hui, le couple vit un bonheur de voir ses enfants grandir et s’accomplir dans leurs réalisations. Voici la famille en 2018 lors du vernissage des tableaux de leur fille, Rosalie, jeune artiste peintre. Photo : Bruno Petrozza

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Comment entrevoyez-vous les prochaines années?

R.: C’est un plaisir de vieillir ensemble; je suis si heureux et honoré d’être aux côtés de cette femme. Marie-Josée est parfaite! Je tente de lui trouver un défaut et je n’y arrive pas. Elle est conciliante et compréhensive. J’ai beaucoup plus de sautes d’humeur qu’elle, et elle est toujours là, calme. Je n’en reviens pas. Pour la suite, Marie et moi nous voulons surtout être ensemble. Nous voulons voyager, goûter à toutes sortes de cultures. Nous sommes des épicuriens, nous aimons la bonne bouffe et découvrir, et nous voulons le faire encore longtemps. 

M-J.: Je nous vois passer encore plus de temps ensemble, nous poser et beaucoup voyager. Voir grandir nos enfants et nos petits-enfants et continuer d’affronter les tempêtes de la vie ensemble. On tient le mât ensemble, et quand il faut baisser la voile parce qu’il y a trop de vent, nous le faisons unis. René et moi avons une belle communication et son opinion est importante pour moi.

René Simard est actuellement dans la pièce Le dîner de cons, présentée jusqu’au 27 août à la Maison des arts de Drummondville. Infos: monarqueproductions.com.

La discographie presque complète de René Simard est désormais disponible sur les plateformes numériques.

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Marie-Josée Taillefer animera avec sa fille, Rosalie, l’émission Des familles comme les autres, mardi 20 h, dès le 13 septembre, à AMI-télé.

Marie-Josée est ambassadrice de Lobe et de la santé auditive depuis cinq ans.

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