Dave Morissette heureux de s’être rapproché de son fils pendant un voyage de 40 jours à l’étranger

Daniel Daignault

2022-11-23T12:00:00Z

Prochaine destination est le titre de l’émission qui met en vedette Dave Morissette et son fils Zack, 18 ans, à Évasion. Le tandem, qui a visité pas moins de huit pays, a vécu une grande aventure. Père et fils ont ainsi pu se rapprocher à une période charnière de leur vie.

Publicité

• À lire aussi: Voyez les magnifiques images de la maison ancestrale de Dave Morissette

 • À lire aussi: Dave Morissette s’ouvre sur son entrée dans la cinquantaine

Dave et Zack, le titre le dit bien, vous êtes véritablement partis à l’aventure!

Dave: Oui. On a fait huit pays en plus d’un mois, huit capitales. Ç’a été le fun de partir ensemble. On a choisi nos destinations à tour de rôle.

Zack: Nous avons visité des endroits que nous ne pensions jamais voir dans notre vie, telle Istanbul. Je ne savais pas trop comment ça allait se passer. C’était incroyable! J’en parle à mes amis et j’ai encore des étoiles dans les yeux tellement j’ai aimé ça.

D.: Nous avons découvert des pays d’une façon différente. Nous avons rencontré des locaux, et c’était le but. Nous vivions avec eux, nous avons pu nous imprégner de leur culture. Nous n’avions donc pas l’impression d’être des touristes.

Y a-t-il un endroit où vous souhaitez retourner un jour?

Z.: Oui, je retournerais à Bogota, en Colombie, et ce, malgré la grosse infection à la gorge dont j’ai souffert. Je me souviens particulièrement d’un jeune de 14 ans; il m’envoie encore des messages aujourd’hui.

Comment ton père est-il en voyage?

Z.: Il est facile à vivre. C’est un gars de gang, toujours de bonne humeur.     

Ça fait longtemps que tu es parti de la maison pour jouer au hockey. Ces voyages t’ont-ils permis de te rapprocher de ton père?

Z.: Oui, c’est certain. Je suis parti de la maison à 13 ans pour étudier au secondaire à Sherbrooke. Je ne suis pas revenu vivre à la maison depuis. L’an dernier, alors que j’étais en Alberta, mon père est venu me voir deux fois. Des voyages père-fils, nous n’en avions pas vraiment fait, sinon celui de Compostelle.

D.: Moi, je voulais rattraper le temps perdu avec Zack. On voulait partir en voyage. J’ai 50 ans, je ne voulais pas attendre. J’ai fait Compostelle avec mon père (Allen) et mes deux gars (Zack et Jeremy), et une chance que je l’ai fait, parce que mon père est parti l’année suivante. J’avais donc le goût de partir avec Zack. C’est quelque chose d’être ensemble 24 heures sur 24! En voyage, nous avons vécu des choses qui nous ont rapprochés. J’en parle encore avec des frissons.

Publicité

Combien de temps a duré ce voyage?

D.: Un mois et demi, et nous avons fait pas loin de 40 jours de tournage. Les caméras nous suivaient partout. Je voulais faire vivre cette expérience à Zack, qu’il voie à quel point c’est un travail d’équipe de faire un tournage comme celui-là. C’est dur de tourner pendant 12 heures.

Tu as donc appris à connaître davantage ton fils?

D.: Oui. Et j’ai vu à quel point il est allumé, intéressé à découvrir plein de choses. Je le dis souvent, Zack est une bonne personne, et ça, ça me rend fier. Dans le hockey, c’est l’fun, il performe, il est bon, mais de le voir agir avec les autres, de voir le respect qu’il a pour tout le monde, ça me rend fier. On parlait à Nancy, ma conjointe, on appelait son frère, Jeremy, et on vivait de façon intense tout ce qu’on faisait.

Zack, pendant le voyage, tu as sûrement dû t’entraîner en prévision de ta nouvelle saison de hockey...

Z.: Oui, je m’entraînais beaucoup. J’avais apporté des poids et un élastique. Parfois, mon père s’entraînait avec moi. 

D.: Sa discipline à l’entraînement et sa détermination m’ont impressionné. Il n’a pas manqué un seul jour d’entraînement. En voyage, nous aimons bouger, faire des activités... et on aime aussi manger! Ç’a été le fun de découvrir d’autres sports, d’autres cultures, d’autres façons de penser. À Cuba, nous avons eu la chance de nous entraîner à la boxe avec l’équipe nationale. La boxe est l’un des sports nationaux là-bas, et de vivre ça avec des jeunes qui n’ont rien, dans de vieux locaux, c’était spécial.

Zack, raconte-moi un peu comment se passe ta carrière de joueur de hockey...

Z.: Je suis à Haliburton, à deux heures de Toronto, dans une équipe junior A. Mon but est d’aller étudier aux États-Unis et de décrocher une bourse pour jouer au hockey. Je suis des cours en ligne et je joue au hockey, ça va super bien. J’ai une belle famille chez qui je loge en pension. Je suis vraiment content. 

Publicité

Te vois-tu un jour dans la Ligue nationale?

Z.: Oui, c’est sûr! Je suis défenseur gaucher.      

Imagine un peu, Dave, tu vas parler de ton fils en ondes quand il sera un professionnel!

D.: Oui, je l’espère! Ça, ça nous unit aussi. L’an passé, Zack était en Alberta. Il a renoncé à jouer dans une équipe de hockey junior au Québec parce qu’il veut étudier. C’est sûr que le hockey unit toute la famille, et Zack sait qu’on l’appuie là-dedans. Dans la vie, je crois qu’il faut avoir des rêves et des passions, et c’est le cas de Zack. 

Z.: Toute la famille a en plus la passion des voyages. Maintenant, j’adorerais tellement aller au Japon et continuer d’apprendre sur des cultures différentes. À Istanbul, notamment, j’ai constaté à quel point la vie des gens là-bas est différente de la nôtre.

Est-ce qu’il est prévu qu’il y ait une seconde saison à ce projet?

D.: Je l’espère, ça va dépendre de la disponibilité de Zack! Il parle de la passion des voyages; mon plus vieux, Jeremy, a beaucoup voyagé. On le suivait partout, quand il allait à l’université et aussi après. On voyait ses photos, on faisait des FaceTime, et c’est un peu ça qui s’est poursuivi pendant notre voyage, à Zack et moi. C’était important qu’on reste unis à travers tout ça, parce que je partais pour plus d’un mois, je laissais Nancy à la maison, alors que mon autre gars était en Alberta.

Que retenez-vous de votre expérience et des tournages?

Z.: Ç’a été de loin la plus belle expérience de ma vie, et j’ai vu des choses que je n’aurais jamais pensé voir. C’était cool de me lever le matin et de voir de super beaux endroits. On a tripé ensemble, mon père et moi.

D.: L’accueil qu’on a reçu a été incroyable, les gens étaient tellement bons pour nous! Après un mois de voyage, je ne me sentais plus comme un touriste. Mais, je dois l’admettre, je réalise aussi qu’on est bien au Québec.

Publicité

Quel a été le moment le plus fou du voyage?

Z.: Il y en a tellement eu! À Cuba, on est allés voir, entre autres, une partie de baseball et on ne s’attendait vraiment à rien. Je suis allé m’asseoir avec des filles, et il y en a une qui m’a demandé en mariage durant le match! 

D.: En Turquie, Zack a fait de la lutte dans de l’huile d’olive, c’est un sport là-bas. Pour moi, ç’a été le moment où il a été le plus courageux, parce que les gars devant lui étaient vraiment en forme.

Z.: On est souvent sortis de notre zone de confort pendant le voyage. Je me suis demandé, comme dans le cas de la lutte, si j’allais avoir l’occasion de refaire ça un jour.

D.: Zack a raison, nous sommes vraiment sortis de notre zone de confort, et ce n’était pas toujours évident. J’espère que des personnes, après avoir vu l’émission, vont décider elles aussi de se lancer dans une aventure avec leur père, leur fils, leur mère, leur fille. Pour nous, ç’a été extraordinaire. J’ai aimé rencontrer des gens qui aimaient ce qu’ils faisaient, ça m’impressionne tout le temps. Dans bien des cas, ce sont des gens qui n’ont pas grand-chose, mais qui vivent leur passion.

Publicité
Photo : SEBASTIEN SAUVAGE / TVA
Photo : SEBASTIEN SAUVAGE / TVA

Ton fils a beaucoup aimé Istanbul. Toi, qu’as-tu préféré, Dave?

D.: L’endroit qui m’a le plus marqué a été le continent africain. C’est complètement différent; les paysages et aussi la façon de penser des gens m’ont marqué. Sans cette émission, jamais je n’aurais eu la chance d’aller dans ce coin du monde.

Prochaine destination est diffusée sur la chaîne Évasion, les lundis, à 21 h.

• À lire aussi: Une nouvelle émission animée par Dave Morissette

VOUS AIMEREZ AUSSI : 10 stars propriétaires d’une île privée:


Publicité

Sur le même sujet