Ludivine Reding a de nombreux projets qu’elle souhaite lancer

Photo : SEBASTIEN SAUVAGE /

Daniel Daignault

2022-03-15T17:05:48Z

Hiver 2018, le Québec entier craque pour la série Fugueuse et sa vedette principale, la comédienne Ludivine Reding. Du jour au lendemain, la popularité de la jeune femme explose. Quatre ans plus tard, alors qu’elle vient de célébrer ses 25 ans, nous avons fait le point avec elle sur ce soudain succès, mais aussi sur les ambitions qu’elle caresse.

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Ludivine, le moins qu’on puisse dire, c’est que
Fugueuse a marqué les gens!
Oui, je pense que c’est encore fort dans l’imaginaire du public. Pour moi, c’est derrière, ça fait quatre ans, ça ne devrait plus me définir autant, mais ce sont les contrecoups du succès. C’est correct. Or je sais que je peux faire et jouer autre chose, comme un rôle d’époque, avec les costumes. Je m’imagine bien là-dedans, un personnage qui me sortirait de Fugueuse, et je sais que le public a hâte de me voir dans autre chose. C’est plus dans la vision de ceux qui m’engagent et qui m’associent trop à mon rôle de Fanny. Mais si c’était à refaire, je referais assurément Fugueuse.      

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Photo : Marlene Gelineau-Payett
Photo : Marlene Gelineau-Payett


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Vous avez pourtant démontré au fil des ans que vous étiez une bonne comédienne.
J’ai travaillé beaucoup sur d’autres séries depuis quatre ans (Clash, Cerebrum, La dérape) et je ne m’attends pas à ce qu’on m’offre des rôles. Mais je veux avoir la chance de défendre ma place. J’aimerais montrer ce que je peux faire. J’essaie de me concentrer sur le positif et c’est pour ça que je fais autre chose pour étendre mes possibilités. Je fais beaucoup de doublage. Ç’a été ma première passion et j’en fais presque chaque jour. Je suis vraiment reconnaissante d’avoir ça. 

On va vous voir dans la suite de Cerebrum?
Oui, et comme il y a beaucoup de personnages, les journées de tournage sont super étalées. J’ai eu une journée de tournage jusqu’à maintenant et je suis vraiment contente. Mon personnage est moins présent que dans la première saison. Je fais aussi une série de balados pour Radio-Canada sur une série pour enfants qui a pour titre Flibuste. C’est l’histoire d’une jeune pirate qui arrive dans notre monde d'aujourd'hui et découvre tout ce qui l'entoure. Elle est accompagnée de son perroquet, qui s'appelle Rouspète.

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Photo : Fabrice Gaetan
Photo : Fabrice Gaetan


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En doublage, travaillez-vous plus sur des films ou des séries?
Je fais un peu de tout, c'est super varié. Je prête aussi ma voix à des livres audios; j’en fais un en ce moment pour les adolescents. J’ai commencé à faire ça l’an dernier et j’adore.

Est-ce bien différent de la post-synchro?
Oui, en ce sens qu’on contrôle l’histoire de A à Z, on fait plein de personnages, et l’important est de doser à quel degré on le fait, parce qu’on ne peut pas s’appuyer sur un visuel. C’est de la lecture, on ne peut pas en mettre trop. Je parle non-stop et, normalement, on fait ça pendant trois heures à la fois, sinon on n’a plus d’articulation! Un livre, c’est un bloc de 25 à 30 heures. Je suis pas mal tout le temps en studio.      

Croyez-vous que ces livres audios peuvent inciter les adolescents à lire?
Je pense que c’est super important pour le développement de prendre un livre physiquement et de le lire soi-même. Mais il y a quand même des classiques à écouter, de belles découvertes littéraires à faire.

Vous faites du doublage depuis que vous êtes toute petite, et le fait qu’on ne vous voit pas ne signifie donc pas que vous ne travaillez pas...
Non, j’ai fait Clash ces dernières années et mes tournages pour Cerebrum tout récemment. Je dirais que je suis en période de transition. J’ai beaucoup travaillé durant les cinq dernières années, et là, c’est comme une pause. C’est peut-être aussi à cause de mon âge (elle a eu 25 ans en février): je suis entre-deux et on ne pense peut-être pas à moi. Avant, je faisais beaucoup les filles de 17 ans à 25 ans, j’ai l’air peut-être trop jeune, je suis dans une phase intermédiaire. Mais je travaille quand même et j’ai du plaisir. J’ai hâte de voir ce qui m’attend. Tant qu’on reste positive, les choses arrivent. C’est cool parce qu’à 25 ans, j’ai vécu des choses, mais il m’en reste tellement à vivre! En ce moment, je suis plus assise dans la vie, je sais plus où je m’en vais, je suis à une bonne place amicalement, amoureusement et avec ma famille. 

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Photo : inconnu / SUPER ECRAN
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La mi-vingtaine, c’est une étape importante. Êtes-vous en mode bilan ou en mode projets?
C’est tout ça à la fois. Je me demande où je vais être rendue dans 10 ans, mais je suis plus dans le moment présent. Il y a tellement de belles choses qui se sont passées dans les dernières années! Vingt-cinq ans, c’est comme le début d’un temps nouveau; c’est comme si j’étais prête pour une nouvelle ère, un nouveau cycle. J’aime faire de la projection et j’ai écrit des choses que j’aimerais voir se réaliser d’ici la fin de l’année ou à court terme. J’essaie de me motiver à travailler sur ces choses pour qu’elles se concrétisent. 

À quoi ressemblent les rêves d’une fille de 25 ans comme vous?
J’aimerais lancer une entreprise avec mon copain, et j’ai une idée de projet de film que je voudrais concrétiser. Ce sont de nouvelles choses pour moi, et c’est un long processus que de faire le saut. Une fois que je vais l’avoir fait, je serai contente, mais c’est un peu épeurant. J’étudie aussi en immobilier. Je suis super lente parce que je le fais par moi-même et, comme je travaille beaucoup, le temps que j’ai pour étudier est restreint. Mais j’aimerais terminer d’ici la fin de l’année parce que l’immobilier, ça m’intéresse, et je sais que je peux faire quelque chose là-dedans. Je souhaite voir mes projets se concrétiser et décrocher un rôle qui m’interpellerait, dans lequel je pourrais vraiment m’investir. Je ne passe pas beaucoup d’auditions et j’ai hâte d’en faire pour obtenir un rôle. 

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Photo : SEBASTIEN SAUVAGE / TVA
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Depuis combien de temps suivez-vous ces cours d’immobilier?
J’ai commencé en novembre 2020, c’est un peu long. Mais j’ai fini trois cours dont l’un est le plus gros, celui de droit immobilier. C’est comme l’équivalent de deux cours parce qu’il est très dense.

Vous imaginez-vous avoir votre photo sur une affiche pour vendre une maison un jour?
Au départ, c’est pour mes propres connaissances en immobilier que j’ai suivi ces cours. J’aime beaucoup ce domaine, j’ai acheté quelques immeubles et, puisque j’avais du temps, j’ai voulu en connaître plus sur le sujet. Je suis bien contente d’avoir suivi ces cours, on ne sait jamais ce que l’avenir me réserve pour ma carrière.

Avez-vous d’autres curiosités comme celle-là qui pourraient vous amener à suivre d’autres cours?
J’aimerais être sexologue. Je sais que les études sont super longues pour me rendre où je voudrais aller, mais c’est un autre truc qui me tenterait.



Sur le plan personnel, êtes-vous toujours en amour?
Oui, ça va faire trois ans cet été. Ça va bien!

Parlez-vous parfois d’avoir un enfant?
Oui. Avant, je n’étais pas sûre, mais depuis que je suis avec lui, on en parle un peu. Antoine étudie en droit et il termine en mai. Quand il va être plus installé sur le marché du travail, c’est une chose à laquelle on va penser, mais ce n’est pas pour tout de suite.

La seconde saison de Cerebrum sera diffusée sur Tou.tv Extra en 2022.
Pour en savoir plus sur les projets de Ludivine, on la suit sur les réseaux sociaux.

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