Magalie Lépine-Blondeau nous parle de sa nouvelle émission

Club illico

Michèle Lemieux

2020-11-16T13:00:00Z

Grande voyageuse devant l’Éternel, Magalie Lépine-Blondeau s’intéresse aussi au vin et aux humains. Supernaturel, diffusée sur Club illico, lui donne donc l’occasion de réunir ses trois passions et de les partager avec nous. Avec cette série documentaire, la comédienne nous invite à découvrir quelques-uns des meilleurs producteurs de vins nature au monde, ainsi que l’aventure humaine qui se cache derrière.

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Magalie, pouvez-vous nous raconter la genèse du projet Supernaturel?

C’est une idée conjointe de Marc-André Grondin, qui est acteur mais aussi producteur, et de Vincent Laniel, un jeune sommelier passionné de vins qu’on connait grâce à son infolettre et à ses chroniques. Ce projet m’a été offert pour que j’en fasse l’animation, mais, comme c’est une série documentaire, il n’est pas question ici d’animation traditionnelle. Ce projet réunit plusieurs de mes passions: le voyage, le vin et les humains. C’était donc tout à fait naturel pour moi d’accepter. Nous avons eu la chance de terminer le tournage en février, juste avant qu’il devienne presque impossible de voyager.      

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Quelles régions avez-vous visitées pour cette série?
Nous avons visité huit régions viticoles exceptionnelles: la Sicile (Italie), la Champagne (France), la Californie (États-Unis), la Moselle (France), la Basse-Californie (Mexique), la Styrie (Autriche), le Vermont (États-Unis) et le Québec. Comme nous avons tourné à différents moments de l’année, nous retrouvons les quatre saisons — ou presque — dans la vie du vin. Nous nous sommes entretenus avec des vignerons excentriques et inspirants. Ce sont d’abord des agriculteurs, mais ce sont aussi des poètes, des gens qui ont réfléchi aux années futures et à la suite de notre monde. Ils cherchent tous à laisser sur la Terre une empreinte qui n’est pas néfaste. 

Pour ces producteurs, leur vignoble relève donc d’une véritable histoire d’amour et de passion...
Effectivement, et c’est ce que nous voulions mettre en lumière. Nous ne voulions pas que ce soit un show de dégustation. Nous souhaitions que les téléspectateurs fassent partie du voyage et du processus avec nous, surtout en ces temps particuliers où on se sent un peu seul et où on est encabané, avec l’hiver qui commence. Je crois que la série fera du bien grâce à ses paysages exceptionnels, mais aussi grâce à tout l’amour que les vignerons insufflent dans leurs vignes et leurs bouteilles. 

Êtes-vous amatrice de vin?
Oui, et depuis très longtemps. J’ai été initiée au vin assez tôt, dans ma famille: mes parents étaient des amateurs. Par la suite, je me suis inté- ressée à sa confection. La série m’a permis de parfaire non seulement mon palais, mais aussi mes connaissances. C’est devenu une véritable passion! Au printemps, durant l’été et cet automne, j’ai consacré du temps à en apprendre encore plus sur les vignes, les vignobles, la vinification. J’ai maintenant plusieurs amis vignerons au Québec. Peut-être qu’un jour, je ferai pousser d’humbles vignes...

Croyez-vous que les Québécois ont développé un réel intérêt pour les vins nature?
Tout à fait. Actuellement, il y a un réel engouement autour des vins nature au Québec. Ce qui nous intéressait, avec cette série documentaire, c’était de braquer les projecteurs sur l’art de produire des vins de manière non traditionnelle.

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Faut-il être amateur de vin pour apprécier cette série?
On n’a assurément pas besoin d’être un expert ou d’être initié au vin. Il faut juste avoir le cœur ouvert pour recevoir cette passion. Elle résonne en nous, peu importe la nôtre.

On vous sait grande voyageuse. Ce documentaire vous a-t-il permis de visiter des lieux nouveaux?
J’étais allée dans chacun de ces pays, parfois même à plusieurs reprises, mais j’ai vu d’autres régions. J’avais déjà visité des vignobles, mais disons que ces tournages risquent d’orienter mes choix lors de mes prochains voyages. 

Que vous reste-t-il de tous ces voyages?
Beaucoup de choses... Je crois que ce qui fait une véritable différence, ce sont les rencontres qu’on fait en voyage. Ce qui m’est resté de plus marquant, ce sont les conversations que nous avons eues, notamment sur l’héritage que nous laissons aux générations futures et sur l’apprentissage du savoir-faire et de l’expertise qui nous viennent des générations passées. Au fil des épisodes, on se rend compte que cette transmission a été rompue. Avec la technologie, on a industrialisé nos champs, notre manière de consommer. Le vin nature, c’est un retour aux sources. C’est ainsi que le vin a toujours été fait avant l’arrivée des pesticides, des ajouts, des sulfites et de tout le reste.

Avez-vous d’autres projets au programme?
C’est une période un peu particulière. J’avais une grosse année devant moi, mais elle a été largement bousculée par la covid. Je n’ai pas beaucoup de projets qui m’occupent présentement, car ils ont été reportés ou annulés.      

Supernaturel est offert en exclusivité sur Club illico.

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