Entrevue avec Steffy et Finn de Top modèles

Photo : Getty Images

Malik Cocherel

2022-07-16T04:00:00Z

Tandis qu’ils s’apprêtaient à souffler les 35 bougies de Top modèles au Festival de télévision de Monte-Carlo, les interprètes de Steffy et Finn ont pris le temps de faire quelques confidences à TV Hebdo. 

Trente-cinq ans après le début de Top modèles, les cotes d’écoute sont toujours aussi élevées. Comment expliquer un tel succès?
Tanner Novlan: Le public ne sait jamais à quoi s’attendre sur le plan des intrigues. Les gens essayent toujours de savoir où les personnages vont se rendre, mais l’histoire est assez imprévisible. On s’attend à voir quelque chose arriver, mais c’est tout à fait autre chose qui se produit. J’ai même l’impression que plus on avance, plus les histoires sont difficiles à prévoir. Selon moi, c’est ce qui rend ce feuilleton aussi amusant pour les téléspectateurs que pour les comédiens! 

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En tant qu’acteur, ça doit représenter tout un défi, car vous n’avez pas beaucoup de temps pour lire les scripts entre chaque épisode...
Tanner: En effet! Si les gens sont surpris devant leur télé, nous le sommes aussi en découvrant les textes! (rires) Tout va tellement vite! Nous devons jouer nos personnages sans vraiment savoir où ils vont. Parfois, c’est un peu fou. 

Jacqueline, quand Steffy a croisé le regard du Dr John Finnegan (joué par Tanner), ç’a été le coup de foudre. Croyez-vous en ce genre de rencontre dans la vraie vie?
Jacqueline MacInnes Wood: Bien sûr! C’est ce qui s’est passé avec mon mari (Elan Ruspoli). Dès notre premier rendez-vous, je lui ai dit que je voulais l’épouser! Je suis convaincue qu’il y a une forme d’énergie qui peut instantanément pousser deux personnes l’une vers l’autre.

Dans Top modèles.
Dans Top modèles. Photo : Howard Wise//jpistudios.com

Le fait d’être tous les deux originaires du Canada vous a-t-il aidés à développer une belle complicité sur le plateau?
Tanner: Peut-être. Nous avons aussi tous deux des enfants qui ont à peu près le même âge. (Tanner, qui vient d’avoir un garçon avec l’actrice Kayla Ewell, est aussi le père d’une fillette de trois ans. Quant à Jacqueline, elle a trois garçons âgés de quatre ans, trois ans et un an.) Ça nous amène parfois à nous voir en dehors du plateau, pour passer des moments en famille. Les enfants de Jacqueline adorent jouer avec ma fille. Donc ça nous rapproche!

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Jacqueline, vous avez trois enfants. Est-ce difficile de trouver le bon équilibre entre la vie de famille et le travail?
Jacqueline: L’avantage de Top modèles, c’est que nous tournons très vite, donc nous ne passons pas de longues journées loin de la maison. Par contre, c’est vraiment dur pour moi d’apprendre mes textes avec mes trois enfants qui me tournent autour!
Tanner: C’est la même chose pour moi! Du coup, je m’enferme dans ma voiture, devant la maison, pour répéter mes répliques. Mes voisins doivent penser que je traverse une grosse crise dans ma vie! (rires)

Jacqueline, combien de temps cela vous a-t-il pris pour vous sentir vraiment dans la peau de Steffy?
Jacqueline: Je dirais trois ou quatre ans. Les scénarios comportent tellement de descriptions des sentiments qu’on doit exprimer à l’écran qu’on finit par avoir l’impression que le personnage ne nous appartient pas vraiment. Un jour, Susan Flannery (qui a incarné Stephanie Forrester, la grand-mère de Steffy) m’a conseillé ceci: «Oublie un peu ce qui est écrit dans le scénario et joue-la comme tu le sens!» Ça m’a donné beaucoup plus de liberté.

Steffy a connu des moments difficiles en raison de ses problèmes d’accoutumance aux opioïdes. Est-ce important qu’un feuilleton comme Top modèles aborde des sujets aussi graves?
Jacqueline: Certainement! Bradley Bell (le producteur de Top modèles) tenait vraiment à parler de ce problème, qui s’est aggravé durant la pandémie de covid-19. Je trouve aussi qu’il est important d’aborder des enjeux de société, même si on ne veut pas plomber le moral du public avec des sujets trop sombres, surtout en ce moment.

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Tanner, tu as fait tes débuts dans la peau de Finn en pleine pandémie. Tes premiers pas sur le plateau ont dû être un peu étranges...
Tanner: Mon premier jour de tournage était le jour où toute l’équipe revenait au travail après le confinement. Donc c’était spécial, en effet. Nous devions garder nos masques entre chaque prise et rester à huit pieds de distance les uns des autres. C’était compliqué, dans ce contexte, de créer de l’intimité entre nous. Malgré ça, Jacqueline et moi avons réussi à avoir une super complicité!

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