Fière de son parcours, Florence K livre un magnifique message d’espoir sur la santé mentale
Béatrice Guimont
Florence K est reconnue pour son ouverture à parler de la santé mentale, et sa dernière publication le prouve encore une fois.
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Avec sensibilité et intelligence, l’artiste multidisciplinaire se remémore sur Instagram le moment où elle a touché le fond et elle partage le chemin parcouru depuis cet événement qui remonte à 10 ans déjà.
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«Il y a 10 ans, j’étais emmenée par des policiers en ambulance vers l’urgence du Jewish General Hospital, après que ma famille m’ait trouvée dans le garage, au bord de passer à l’acte, dans un état psychotique», peut-on lire sous sa photo d’elle toute souriante.
Il n’est pas nouveau qu’elle parle avec transparence de sa réalité de vivre avec le trouble bipolaire. D’ailleurs, elle se permet d’ouvrir un dialogue sur l’importance de parler de la santé mentale et déstigmatiser les troubles mentaux. Elle en fait sa mission. La chanteuse et pianiste reconnue livre un témoignage poignant, mais plein d’espoir, pour ceux qui, comme elle, ont traversé ou traversent une période sombre et difficile.
«À ce moment-là, je n’aurais jamais pu imaginer que je pourrais un jour connaître l’équilibre, le bien-être dans toutes les sphères de ma vie, en étant suivie en psychothérapie et sur le plan médical. Je n’aurais surtout jamais pu imaginer que j’entamerais un jour un doctorat en psychologie pour pouvoir, moi aussi, aider les autres à revivre après des épisodes de troubles de santé mentale», enchaîne-t-elle.
C’est en ressentant une immense fierté qu’elle revient sur la conférence Mener la danse avec le trouble bipolaire présentée il y a quelques jours pendant le Congrès national de prévention du suicide, organisé par le CRiSE (Centre de recherche et d’intervention sur le suicide, enjeux éthiques et pratiques de fin de vie) de l’UQAM | Université du Québec à Montréal.
«Et aujourd’hui, je suis très fière de donner ma conférence Mener la danse avec le trouble bipolaire ce matin au Congrès national de prévention du suicide, organisé par le CRiSE, là même où j’entamerai mon PhD à l’automne.»
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Fait intéressant, c’est d’ailleurs à cette université que l’animatrice radio de C’est formidable va entamer son doctorat en psychologie. Elle termine sa publication en s’assurant de mentionner que vivre avec un trouble de santé mentale n’a pas à être une condamnation et qu’elle souhaite améliorer l’accessibilité aux soins pour tous à travers le pays.
«Un trouble de santé mentale n’a pas à être une condamnation. C’est pourquoi je travaille aujourd’hui avec la Coalition des psychologues du réseau public québécois pour améliorer l’accès aux psychologues dans le réseau public. [...] Partout au pays, nous sommes nombreux à militer pour la déstigmatisation de la santé mentale et améliorer l’accès aux soins. Vous n’êtes pas seuls! ♥️♥️♥️»
Un beau témoignage franchement inspirant!
