«Freak Offs» de Diddy: les règles extrêmes que devaient respecter les femmes qu'il recrutait
Jean-Michel Clermont-Goulet
Ne pas avoir de cellulite, ne pas porter de jeans ou de chaussures à talon plat: les femmes qui étaient recrutées pour participer aux soirées sexuelles de Sean (Diddy) Combs, baptisées «Freak Offs», devaient répondre à des exigences bien précises, avance le New York Post.
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Une ancienne organisatrice de ces soirées, lors desquelles des agressions sexuelles auraient été commises, s’est confiée au média américain sur ces critères malheureux.
«Les filles devaient être jeunes et sexy, alors j’avais toujours une balance à proximité au cas où j’aurais besoin de vérifier [qu'elles répondaient aux attentes]. Le chiffre magique était de 140 livres. Mais si la fille était très grande, il fallait faire preuve d’un peu de discrétion», a raconté celle qui a travaillé pour le rappeur déchu en 2004 et 2005.
Les femmes choisies, à qui on ne demandait jamais l’âge, ne devaient pas avoir de cheveux courts, de cellulite ou de tatouages. Les piercings étaient permis, mais avec parcimonie.
Les femmes devaient aussi éviter de porter un pantalon, des jeans et des chaussures à talon plat.
Voici à quoi pouvait ressembler l’habillement parfait, selon Diddy, tel que rapporté dans le New York Post:
- Une robe juste assez courte pour couvrir les fesses
- Un décolleté
- De hauts talons aiguilles
À la suite de ces déclarations scandaleuses sur le rappeur, la femme anonyme a souligné: «Je n’ai jamais assisté aux Freak Offs et je n’avais aucune idée que ces filles étaient censées avoir des relations sexuelles avec des gens».
Rappelons que le rappeur de 54 ans a été arrêté en septembre dernier pour trafic sexuel et extorsion pour des faits survenus dans les dernières décennies.
Depuis, plusieurs plaintes pour agressions sexuelles ont depuis été déposées contre lui. Alors que Sean Combs, qui est actuellement en prison, nie toutes ces allégations, les détails qui ne cessent de surgir à propos de son cas donnent froid dans le dos.
