Incursion exclusive sur le plateau des Bracelets rouges

Photo: Eric Myre / TVA Publications

Nathalie Slight

2022-02-02T17:53:12Z

Très différents les uns des autres, les jeunes membres du groupe des bracelets rouges n’auraient jamais développé une amitié à l’extérieur de l’hôpital, mais leur combat contre la maladie les a unis à tout jamais. Entre la réadaptation, les rémissions et les rechutes, ils sont déterminés à vivre à fond leur adolescence.

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Lorsque Yan England s’est vu confier la réalisation de la série Les bracelets rouges, il s’est mis à la recherche d’acteurs possédant une humanité et une authenticité exceptionnelles. «En audition, j’ai travaillé avec les comédiens tant des scènes très dramatiques que des scènes légères ou comiques. Je désirais voir une palette de jeu très variée, parce que cette série nous amène aussi bien dans l’ombre que dans la lumière. En plus de trouver ces perles rares, il fallait créer un groupe de comédiens aux personnalités totalement différentes les unes des autres, puisque leurs personnages n’ont rien en commun, outre le fait qu’ils sont hospitalisés. Par l’entremise des hauts et des bas de leur quotidien, ces jeunes patients se lient les uns aux autres. Ensemble, ils sont plus forts pour affronter la maladie», explique avec enthousiasme le réalisateur, qui parle avec admiration des jeunes qui composent la distribution de la série.      

Photo : Eric Myre / TVA Publications
Photo : Eric Myre / TVA Publications


Des acteurs investis
Quand Anthony Therrien a reçu les textes de la série Les bracelets rouges, avant l’audition, il était indiqué dans la description du personnage que son interprète devrait se raser les cheveux. «J’aime me transformer d’une production à l’autre, mais ce n’est pas toujours possible lorsqu’on joue aussi dans une autre série. Pour Les bracelets rouges, le timing était parfait pour me raser le coco, puisque je venais tout juste de terminer les tournages des séries Six degrés et Lac-Noir», raconte le comédien, qui campe Félix Tremblay. 

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«Ce jeune homme de 17 ans combat un cancer des os, mais ça ne l’empêche pas d’être optimiste. Il est du genre à toujours voir le verre à moitié plein devant les défis qu’implique sa maladie. Il est aussi très rassembleur. D’ailleurs, c’est lui l’instigateur du groupe des bracelets rouges, un bracelet synonyme de courage, qu’il distribue à ses amis avant leur opération», poursuit Anthony Therrien. 

Photo : Eric Myre / TVA Publications
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Un virage à 180 degrés
Noah Parker incarne Justin, un talentueux joueur de hockey qui vient d’être repêché par la Ligue junior majeur du Québec. «Tout réussit à Justin, mais son rêve prend fin brutalement lorsqu’il reçoit un diagnostic de cancer des os. Il passe alors d’athlète de haut niveau à malade. À sa grande surprise, son séjour à l’hôpital représente une occasion d’effectuer une profonde introspection. Parmi mes scènes préférées, il y a celles avec Sébastien Delorme, qui joue le père de mon personnage. Leur relation est tendue, parce que leur complicité était surtout basée sur le hockey. Comme plusieurs papas, celui
de Justin vivait son rêve de hockeyeur à travers son fils», souligne-t-il. 

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Le personnage de Kim, incarné par Léanne Désilets, choisit plutôt le déni devant la maladie. «Fille populaire, leader de son groupe d’amis à l’école, elle entre à l’hôpital à la suite d’un malaise cardiaque. Persuadée qu’elle en sortira aussi vite qu’elle y est entrée, elle ne cherche pas à créer de liens avec les autres patients. Elle veut juste retourner à l’école et faire la fête avec ses amis. C’est une fille qui a un humour particulier et que j’ai beaucoup de plaisir à incarner.»

Photo : Eric Myre / TVA Publications
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Du rire aux larmes
Hospitalisé à la suite d’un accident de VTT, Kevin Allard est sérieusement amoché. «Il a une jambe et un bras dans le plâtre, et doit porter un collier cervical. Il se déplace en fauteuil roulant. En plus de faire face à une longue réadaptation, il doit composer avec la DPJ. Peu importe, Kevin est un bon vivant. Gars de région, il n’a pas de filtre et dit tout ce qu’il pense, ce qui le rend aussi bizarre qu’attachant», explique Étienne Galloy, qui lui prête ses traits. 

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Quant à Audrey Roger, elle se glisse dans la peau de Flavie Marcoux, une championne de course aux prises avec un trouble alimentaire. «Pour me préparer à ce rôle, j’ai regardé plusieurs films et séries documentaires traitant d’anorexie. Histoire d’avoir l’air malade, j’ai aussi suivi un programme d’exercices et d’alimentation pour perdre du poids afin de camper mon personnage. Tout au long de ma préparation, j’ai été très bien entourée, dans le but d’éviter que le trouble de Flavie déteigne sur ma personnalité.» 

Photo : Eric Myre / TVA Publications
Photo : Eric Myre / TVA Publications


L’intensité au rendez-vous
Milya Corbeil-Gauvreau joue un personnage complexe, celui d’une adolescente hospitalisée à la suite d’une tentative de suicide. «Souffrant de troubles mentaux graves, Lou ne va pas bien du tout. Elle ne s’entend pas avec le groupe des bracelets rouges, provoque les autres jeunes et cherche toujours l’attention des gars au moyen de la sexualité. Elle fait aussi des crises d’une grande intensité. Pour me préparer à incarner ce personnage haut en couleur, je suis allée rencontrer une personne atteinte du même trouble mental que Lou, puis j’y ai ajouté ma touche personnelle, puisqu’il existe différents degrés de cette maladie», explique celle qui s’est teint les cheveux en rose pour camper l’excentrique jeune femme.     

LA SÉRIE LES BRACELETS ROUGES EST PRÉSENTÉE LE MARDI À 20 H, À TVA.

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