Intimidé en bas âge, Jean-Philippe Dion s’ouvre sur le calvaire qu’il a vécu
Pierre-Luc Houle
Lors de son passage sur le podcast de Marie-Claude Barrette, Ouvre ton jeu, Jean-Philippe Dion s'est livré comme jamais auparavant, abordant des sujets sensibles, notamment son enfance.
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Dès le début de l'épisode diffusé sur YouTube et toutes les plateformes de podcasts, l'animateur de La vraie nature s'est aventuré dans les méandres de sa vie privée de manière assez surprenante.
Effectivement, Dion s'est ouvert de manière très franche sur son enfance, en particulier sur les souvenirs douloureux qui continuent de hanter sa mémoire depuis qu'il a été victime d'intimidation.
Le producteur a choisi de partager ces moments difficiles dans l'espoir de guider les parents d'enfants et d'adolescents confrontés à l'intimidation, qu'elle soit liée ou non à leur orientation sexuelle.
Ainsi, il s’est ouvert sur ce qu’il considère comme «les pires moments de [sa] vie»:
«Je me souviens de moments qu’il y avait [...] 50 gars devant la porte d’école qui m’attendaient pour me frapper parce qu’ils me traitaient de "fif" et que je leur répondais», a-t-il partagé, en soulignant qu'il avait un tempérament fort et qu'il ne se laissait pas intimider, ce qui frustrait encore davantage ses harceleurs.
Il a partagé avoir trouvé refuge dans les arts pendant les pauses du midi, cherchant ainsi à éviter les couloirs de l'école, où il se sentait vulnérable:
«Je me faisais traiter de gai avant même que je pense que je pouvais l’être».
«Le nombre de maux de ventre que j’ai inventés pour ne pas aller à l’école, parce que je savais que si j’allais à l’école [...] j’allais passer un mauvais quart d’heure», a-t-il ajouté.
Nous saluons sans réserve le courage de Jean-Philippe Dion pour ses révélations sincères, dans l'espoir qu'elles résonneront auprès des personnes concernées.
