Virginie Ranger-Beauregard et Pier-Luc Funk: jouer ensemble les a rapprochés

Marie-Eve Leclerc

2021-10-17T20:53:16Z

La comédienne Virginie Ranger-Beauregard, qu'on pourra voir le printemps prochain dans Manuel de la vie sauvage, nous parle de sa nouvelle expérience de tournage, de sa complicité avec son amoureux, Pier-Luc Funk, et des projets de rénovation qu'ils ont entamés ensemble cette année.

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Lorsqu’on a croisé Virginie Ranger-Beauregard sur le plateau de la série Manuel de la vie sauvage, elle était vêtue d’un tailleur et portait une coupe de cheveux assez léchée. Elle nous a ainsi dévoilé qu’elle interprétait le personnage d’Ève, une femme extrêmement ambitieuse, féministe et intelligente, qui a fait des études au MBA. «J’ai l’impression que c’est le genre de personne qui se dit que si elle n’était pas une fille, ce serait elle, la patronne de la compagnie. Elle utilisera d’ailleurs tout ce qu’elle peut pour se rendre là où elle le désire. Dans son cas, c’est assez dichotomique, car elle utilisera son charme pour obtenir certaines choses, entre autres, pour séduire les investisseurs. Néanmoins, il est important pour Ève de ne pas être là seulement parce qu’elle est une femme, mais parce qu’elle est intelligente et a de réelles capacités. Comme toute bonne féministe, personne n’est parfait.»

JOUER LES FEMMES ASSUMÉES
Que ce soit dans Au secours de Béatrice, Entre deux draps, District 31 ou dans Manuel de la vie sauvage, la comédienne interprète fréquemment des personnages de femmes fortes au petit écran. A-t-elle l’impression qu’on lui a collé ce casting au fil des ans? «Je pense que oui. Je suis quelqu’un de très affirmé, même si j’ai plus de difficulté à le faire dans certaines sphères de ma vie. J’imagine que je dégage l’image d’une femme forte. Mon énergie ne s’excuse pas trop de vivre. Je joue souvent des personnages qui s’affirment, mais je dirais qu’Ève est la version moins juvénile de Véronique dans Au secours de Béatrice. Celle-ci savait ce qu’elle voulait, mais elle était plus maladroite dans sa façon de s’affirmer. Ève est davantage en contrôle et assume énormément qui elle est. Elle n’a pas besoin du regard des autres pour valider sa personnalité.»      

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Virginie Ranger-Beauregard a eu véritablement du plaisir à jouer Ève, surtout pour son côté tranchant, qu’elle adore. «Elle est sans compromis. Elle dit tout ce qu’elle pense, sans passer par quatre chemins. Ève peut ne pas être délicate par moments, mais elle est capable d’être empathique et de faire preuve de douceur dans certaines situations. Elle ne tourne pas autour du pot et ne met pas de gants blancs. C’est le fun à jouer, car moi je peux faire très attention à l’autre dans ce que je dis, tandis qu’Ève s’en fiche un peu!» 

La comédienne affirme qu’il y a des côtés d’Ève qui lui ressemblent un peu, mais qu’elle ne les assume pas à 100 % comme son personnage. Elle admet notamment qu’elle a, elle aussi, un petit côté tranchant, qu’elle utilise pour défendre ses rôles. «Quand j’ai passé l’audition, Christian (Laurence, le réalisateur) avait une vision du personnage qui rejoignait la mienne. Mais ma proposition est devenue plus assumée, et nos visions se sont bien rejointes.»

Photo : Dominic Gouin
Photo : Dominic Gouin


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UNE COMPLICITÉ À L’ÉCRAN ET DANS LA VIE
La comédienne a repris les tournages de la deuxième saison d’Entre deux draps, dans laquelle elle partage les scènes avec son amoureux, Pier-Luc Funk. Elle nous avoue qu’elle était encore mieux dans ses chaussettes lors de ce tournage. «Ça s’est encore mieux déroulé que la première saison. Au cours de cette dernière, Pier-Luc et moi avons découvert que nous pouvions travailler ensemble. C’était le fun, car c’était positif et ça fonctionnait bien. Or, dans la deuxième saison, je dirais que nous sommes revenus en force, sachant que nous pouvions partager nos scènes en connaissant nos forces. Nous étions plus confiants. On peut utiliser notre réelle complicité pour interpréter nos personnages. Heureusement, la dynamique de couple de nos protagonistes ne ressemble pas du tout à la nôtre. Il n’y a donc pas de zones grises, où on a l’impression de jouer nos propres chicanes. Pier-Luc et moi, on est bien ensemble, on se fait rire, on s’écoute, on est complices et à l’aise avec l’autre.»      

Bien qu’ils partagent leur vie et le même cercle d’amis, le fait de travailler ensemble sur un même projet a-t-il rapproché le couple qu’ils forment? «Je pense que oui. Je ne travaillerais pas uniquement avec Pier-Luc, car il y a quelque chose de plaisant dans le fait d’avoir nos trucs séparés, qu’on se raconte le soir quand on se retrouve. Mais je me rends compte que c’est le fun de partager aussi un projet avec lui. Travailler ensemble ajoute une autre dimension à notre duo.» 

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Le couple a, par ailleurs, entamé des projets de rénovations dans la nouvelle demeure qu’il a achetée et dans laquelle il a récemment emménagé. «Au début, nous n’y vivions pas. On logeait dans un autre appartement. Nous avons attendu que les travaux soient terminés pour déménager. Nous sommes présentement en train de rénover la cour et, après ça, ce sera terminé, après plus d’un an de rénovations.»

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DES RETROUVAILLES RASSURANTES
Virginie Ranger-Beauregard a travaillé sur un autre projet qui a vu le jour cette année, la série Un lien familial, dans laquelle elle incarne Sophie Hyndman, une avocate qui est la fille d’une juge de la Cour d’appel du Québec. Elle s’éprend d’un homme qui est déjà en couple. Ce projet était l’un des premiers que la comédienne tournait en contexte de pandémie. «Mis à part Entre deux draps, où j’étais dans une bulle avec Pier-Luc, c’était mon premier projet de retour “à la normale”. Ça s’est super bien passé, mais il a fallu à Sophie Lorain (la réalisatrice) beaucoup d’imagination. J’avais énormément de scènes sensuelles à jouer avec Pierre-Yves Cardinal. Normalement, on prend le temps d’incarner ce genre de scènes délicates, où on explore beaucoup. Là, on devait se dépêcher pour respecter les 15 minutes réglementaires par jour. Le temps était compté. Heureusement, Sophie est créative et a trouvé différentes solutions pour montrer ces moments d’amour. Nous avions l’air rapprochés à l’écran, alors que nous ne l’étions pas réellement.» 

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Un lien familial soulignait les retrouvailles de Virginie Ranger-Beauregard et de Sophie Lorain, qui ont partagé l’écran dans Au secours de Béatrice pendant plusieurs années. «C’était le fun de la retrouver pour un autre rôle. On a bâti une belle relation sur ce projet. J’étais heureuse de la revoir, car c’est une femme que j’admire beaucoup. Je me trouvais chanceuse d’être dirigée par elle, surtout dans un contexte de pandémie où on a encore plus d’embûches. Sur les plateaux de tournage, on a l’habitude de conjuguer avec des défis au quotidien, mais dans ce cadre, il y avait des défis supplémentaires.»      

La deuxième saison d’Entre deux draps est diffusée les mercredis à 19 h 30, à Noovo.
La série Manuel de la vie sauvage sera présentée au printemps 2022, à Séries Plus.

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