La deuxième saison de C’est plus qu’un jardin tournée à Montréal

JEUDI 10 MARS, 20 H, UNIS TV

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Marie-Hélène Goulet

2022-03-09T15:00:00Z

Édith Cochrane et son conjoint, Emmanuel Bilodeau, poursuivent leur chemin sur la route de l’autosuffisance en compagnie des spécialistes Jean-Martin Fortier et Dany Bouchard. La comédienne nous parle de tout ce que sa famille a accompli dans cette deuxième saison de C’est plus qu’un jardin, tournée en ville.

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Édith, pourquoi avoir choisi de poursuivre l’aventure de C’est plus qu’un jardin à Montréal?
Quand les producteurs de l’émission nous ont contactés pour tourner la première saison, Emmanuel et moi, nous étions en plein confinement au chalet. Nous y sommes demeurés six mois et étions déjà dans une démarche d’autosuffisance. Comme nous sommes maintenant de retour en ville, nous avions envie de démontrer qu’on n’a pas besoin d’un terrain bucolique de plusieurs hectares à la campagne pour tendre vers l’autosuffisance. Il y a beaucoup de choses que nous voulions faire à Montréal, et l’équipe de C’est plus qu’un jardin nous a accompagnés là-dedans. 

Comment avez-vous transformé votre maison en ville?
Nous avons une grande cour à l’arrière de notre maison. Elle était un peu en friche, car tout l’espace était autrefois occupé par une patinoire, qui devenait un terrain de soccer pendant l’été. Ça n’avait rien de bucolique... Maintenant, l’espace est foisonnant avec ses plantes et son potager. Nous avons aussi transformé le terrain gazonné devant notre maison en pré fleuri rempli de plantes comestibles et de fleurs. J’ai été étonnée de voir à quel point ç’a été simple à faire. C’était très beau et ça a poussé en hauteur... Disons que ça détonnait dans le voisinage.      

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Que pensent vos voisins de vos changements?
Nous avons justement profité de notre participation à l’émission pour aller parler à nos voisins et leur apporter des boîtes avec des plantes et des semis à repiquer devant leur maison. Tout le monde a été très ouvert et a accepté nos propositions. C’était super cool de les voir jardiner avec leurs enfants. 

Avez-vous mis en œuvre d’autres projets dans votre quartier?
Nous sommes allés lancer des bombes de semences faites d’argile et de terre dans un terrain vague près de la maison. C’était drôle de faire cette petite révolution agricole avec les enfants! Quand nous y sommes retournés quelques semaines plus tard, quelques plantes avaient pris racine. 

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Lequel de vos projets horticoles vous tenait-il le plus à cœur?
J’ai planté beaucoup de plantes médicinales, comme de la menthe, du basilic sacré et de l’ortie, car ça m’intéressait de me bâtir une pharmacopée naturelle. Ça m’a permis de me concocter des infusions. 

Pour votre famille, quel a été le plus grand défi de cette deuxième saison?
Nous avons exploré la vie zéro déchet. C’est un mode de vie assez difficile à intégrer, parce que c’est sans fin. Au départ je me disais: «Je ne suis pas zéro déchet, je suis mille déchets!» Fort heureusement, nous avons été aidés par l’extraordinaire Mélissa de la Fontaine, qui a écrit le livre Tendre vers le zéro déchet. Elle nous a expliqué que le «tendre», dans son titre, est pour «tendresse», qu’il ne faut pas se lancer dans le mouvement avec violence ou culpabilité. Elle est extrêmement sensée et nous a permis de nous approprier de petits changements dans notre quotidien.      

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Est-ce que les Bédard-Lucas font toujours partie de l’émission?
Oui. Je n’ai pas vu tous leurs projets, mais je sais qu’ils ont construit une grande serre pour l’hiver. Ils sont en feu! De nouveaux collaborateurs s’ajoutent aussi à cette deuxième saison, un groupe de citoyens qui métamorphosent leur ruelle en ruelle verte. Ils se font aider par la spécialiste en agriculture urbaine Marie-Andrée Asselin, qui leur apprend à fabriquer des bacs en bois recyclé afin d’exploiter chaque parcelle du terrain. C’est beau de la voir mettre les enfants à contribution. 

Pour finir, y a-t-il une de vos réalisations qui a moins bien fonctionné?
Disons que notre tour de patates en bacs n’a pas été aussi productive que nous l’aurions souhaité. Je pense que la terre que nous avons utilisée n’était pas assez riche. Ce n’est pas grave, nous sommes dans l’essai-erreur et avons beaucoup d’autodérision. Nous avons embarqué dans ce processus avec humilité et transparence, et non dans un objectif de performance. C’est à l’image de nos accompagnateurs, Jean-Martin Fortier et Dany Bouchard, qui sont tellement gentils et accessibles!

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