Maïka Desnoyers et Étienne Boulay s'ouvrent sur leur conciliation travail-famille parfois compliquée

Photo : Dominic Gouin

Michèle Lemieux

2022-02-28T12:00:00Z
2022-02-28T14:18:59Z

Les deux dernières années ont éprouvé les couples, les parents et les enfants. Pour Maïka Desnoyers et Étienne Boulay, la période a confirmé qu’ils forment une équipe solide et qu’ils peuvent s’appuyer l’un sur l’autre. Leurs trois enfants — Hayden, 13 ans, Anna, 7 ans et Livia, 2 ans — semblent avoir assimilé ce modèle, puisque l’entraide règne aussi au sein de la fratrie. Le couple déborde de beaux projets professionnels, notamment la collection de sacs de Maïka, Fauve, et celle d’Étienne, Edition 22.

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Maïka et Étienne, vous nous avez récemment présenté chacun une collection de sacs. Quelle a été la réception du public?
ÉTIENNE: La réponse est extraordinaire! Edition 22 est née d’un partenariat avec le groupe Bugatti. Je suis très fier de ce que nous avons réussi à accomplir en un an et demi. La pandémie a représenté un défi pour la vente au détail. Nous avons quand même tiré notre épingle du jeu. Nous avons trouvé une niche qui n’avait pas été exploitée: le athleasure, un style à la fois sportif, urbain et pratique. Nous voulions aussi que le prix soit accessible.
MAÏKA: Étienne a toujours été intéressé par la mode: les chaussures, les sacs, les chapeaux. Même chose de mon côté: j’ai toujours aimé les sacs, mais je trouvais souvent qu’ils étaient chers. J’avais envie d’avoir une collection de sacs classiques, de qualité, relativement abordables et polyvalents. Avec Bugatti, nous avons créé trois sacs différents. Les sacs Fauve offrent de multiples options. Mon coup de cœur, c’est le grand fourre-tout. Pour une maman qui doit traîner des doudous, des en-cas, etc., c’est vraiment pratique. Si je sors au restaurant, j’utilise uniquement le petit sac qui se porte à la main. Ces sacs représentent bien nos multiples facettes: femme, maman, professionnelle.
É.: Fauve est un nom qui représente tellement bien Maïka! Ça représente l’élégance du félin, mais aussi son côté maternel.
M.: J’ai un côté fauve: je suis très sociable, mais qu’on ne touche pas à ma famille! Je voulais que ce soit une gamme de sacs sophistiquée. Nous avons une belle collection printemps-été à venir. Il y a aussi une collection de bijoux. 

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Avez-vous d’autres projets au programme?
É.: Depuis récemment, nous sommes la Famille Nintendo au Québec et nous en sommes fiers. Lorsque nous avons réalisé le tournage à la maison, j’ai eu l’impression de tourner une fiction pour Hollywood! Même Nintendo Japon y était! C’était un tournage à grand déploiement. C’est agréable, car c’est le genre de projet qui nous permet de faire des choses en famille. Les enfants étaient impliqués.
M.: Autre projet: ma biographie est sortie en septembre dernier, et ça va super bien! Nous irons en réimpression.
É.: Je n’ai jamais vu ça! Il y a eu une prévente du livre, mais Maïka voulait encore peaufiner son texte. Comme elle était stressée, je suis allé acheter 25 exemplaires pour l’encourager. Finalement, elle en a vendu plus de 6000 en deux jours. Elle était best-seller non seulement avant que le livre soit publié, mais avant même qu’il soit terminé! (rires)
M.: En plus du reste, Étienne a les boissons Atypique de même que son podcast, Chiller chez Boulay.
É.: Nous ne manquons pas de projets! Nous avons besoin d’être stimulés, de progresser. Avec le podcast, je suis content d’utiliser ma tribune pour mettre quelqu’un d’autre en valeur.

Ressentez-vous de la fierté et de l’admiration l’un envers l’autre?
É.: Vraiment, et nous nous entraidons, Maïka et moi. J’ai un horaire particulier, et mes projets requièrent toujours du temps et de l’énergie. Je ne sais pas si quelqu’un d’autre serait capable de m’endurer... Je suis très fier de Maïka. Elle est polyvalente.
M.: J’ai encore des tournages pour Vendre ou rénover et je suis toujours agente immobilière. Moi aussi, j’ai des horaires complexes. J’ai une famille et un chum qui se lève à 4 heures du matin. Si je dois quitter à 6 heures et qu’Étienne est déjà parti, que faisons-nous des enfants? C’est constamment un casse-tête.

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Photo : Dominic Gouin
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Pour cette raison, décidez-vous de vos projets ensemble?
M.: Nous nous en parlons toujours, mais nous sommes deux têtes fortes. Jamais Étienne ne s’est opposé à quoi que ce soit. Nous nous sommes toujours organisés pour que ça fonctionne.
É.: Nous avons aussi le luxe d’avoir de l’aide de nos parents. Nous recevons un coup de main lorsque c’est nécessaire.

Comment composez-vous avec la pandémie tout en ayant trois enfants à la maison?
É.: Au début, comme tout le monde, nous ne savions pas combien de temps ça allait durer. Un ami a emménagé chez nous. Nous étions donc six. Il fallait gérer le fait que Maïka et moi avions rarement autant été ensemble... Cette dynamique s’ajoutait au fait que nous avions les enfants à temps plein. Disons que c’était déstabilisant pour tout le monde. Puis est arrivée la radio. J’adore en faire, mais ça me permettait aussi de sortir de la maison. J’avais même une attestation pour me déplacer lors des périodes de couvre-feu... (sourire)

Qu’Étienne sorte de la maison quotidiennement, ç’a été bénéfique pour toi aussi, Maïka?
M.: Oui, et de mon côté, j’avais encore des tournages. Nous avons poursuivi nos activités. Nous avions une vie. La période en immobilier était intense: il m’est arrivé de vendre des maisons sans même les avoir visitées...
E.: Parce que nous avions trois enfants à temps plein et de trois âges différents, cela impliquait trois gestions différentes. Nous cherchions à les garder stimulés. Nous avons été privilégiés et nous le sommes encore. 

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Les plus vieux vous donnent-ils un petit coup de main?
M.: Ils nous donnent un coup de main avec Livia, mais pas dans la maison... (rires) La chambre d’Hayden est une zone de guerre: nous n’y entrons pas! (rires)
É.: Je dirais même que c’est une zone sinistrée... (rires) Hayden et Anna sont vraiment de bons grand frère et grande sœur. Ils ont le tour avec leur petite sœur.
M.: Ils ont vraiment une belle relation. Lorsque Hayden est chez son père, Livia va dans sa chambre dès son réveil. Je lui explique qu’il n’est pas là, mais elle veut le voir. Anna est une deuxième maman pour Livia. Nous sommes vraiment chanceux. 

C’est une grande satisfaction pour les parents que vous êtes...
É.: Oui, c’est une grande fierté. Nous ne sommes pas parfaits, mais pour les valeurs familiales, tout va bien.
M.: Mais pour le reste, c’est le chaos! (rires)

Le contexte vous a-t-il permis de découvrir ou de confirmer que vous formez une équipe solide?
É.: Je crois que oui, mais cela a représenté un défi. Comme pour tout le monde. Nous avons vu, autour de nous, des couples et des familles que nous croyions solides qui ne sont pas passés à travers. Je crois que ce que nous avons traversé a fait en sorte d’accélérer ce qui devait arriver. Nous avons eu de la broue dans le toupet, mais nous tenons encore debout. En fin de compte, nous ne sommes pas si mal...
M.: Nous sommes chanceux. Notre vie, malgré la pandémie, n’a pas tant changé, du moins sur le plan professionnel. Nos enfants vont à l’école, ils font leurs choses. Et nous avions l’espace nécessaire pour faire nos choses, Étienne et moi.

Et pour les enfants, ça s’est bien passé?
É.: Je crois que nous avons tous réalisé à quel point nos profs sont extraordinaires! Ma mère est une ex-prof. Nous l’avons sortie de sa retraite pour qu’elle donne un coup de main aux enfants. Le soir, elle faisait des Zoom avec Hayden. Pour elle, c’était agréable d’avoir une interaction avec les enfants. Cela dit, nous étions heureux d’apprendre que l’école recommençait... Dans quelques années, nous allons repenser à cette période et nous allons nous dire que ça ne se peut pas que nous soyons passés à travers tout cela... Si ça m’était arrivé alors que j’étais au secondaire et qu’on m’avait enlevé le foot, je pense que je n’aurais pas été capable.
M.: Hayden a pu continuer à pratiquer son hockey grâce à des classes bulles. C’était quelque chose de ne pas pouvoir pratiquer
son sport au même rythme! En même temps, il ne s’est jamais autant amélioré que depuis la covid. Il n’avait que ça à faire: s’entraîner.      

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Quelles sont les passions des filles?
M.: Anna aime la danse et le chant.
É.: Elle est super active. Tant que ça bouge, elle est contente. Livia a deux ans. Honnêtement, je pense que ce sera une super athlète. Et je ne la pousse pas!
M.: D’habitude, un enfant de deux ans n’a pas nécessairement beaucoup d’équilibre. Elle, elle saute partout et court constamment. Il y a de la vie dans la maison!

Avec ce quotidien particulièrement animé, vous accordez-vous des pauses, l’un et l’autre?
M.: Nous sommes conscients que ce n’est qu’une période à traverser. Ce qui compte, c’est les enfants. Nous nous concentrerons sur eux encore quelques années, puis arrivera un moment où notre couple redeviendra «normal», comme avant les enfants.

Ce sera une autre adaptation pour votre couple...
M.: Comme la petite dernière a deux ans, nous en avons pour un bon moment avant d’en arriver là! (sourire)  


Les collections de Maïka et Étienne sont offertes sur le site de Bugatti: bugatticollections.com.
Le livre Derrière mon sourire est en vente partout.
Vendre ou rénover, mardi 20 h, à Canal Vie. Étienne anime On part ça d’même! du lundi au vendredi 5 h 30 au 98,5 FM.
On peut écouter son balado au chillerchezboulay.com.
Pour en savoir plus sur les boissons Atypique: lesbreuvagesatypique.com.

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