Laurence Jalbert revient sur les répercussions de son témoignage sur la violence conjugale

Photo : Patrick Seguin © 2021

Francis Bolduc

2021-10-28T12:00:00Z

En avril dernier, Laurence Jalbert s’est confiée, sur Facebook, sur une situation dramatique qu’elle a vécue pendant une dizaine d’années. «Moi, Lise Laurence Jalbert, j’ai vécu et j’ai subi de la violence psychologique d’une intensité inouïe, de la violence verbale, des menaces, des cris, de la peur. J’ai pleuré chaque foutu jour de ma vie, et ce, pendant 10 ans.»

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Récemment, on a discuté avec elle des répercussions à la suite de son témoignage. «Il y en a toujours. Je donne un coup de main à des gens qui m’envoient des messages.» Elle dit ensuite que beaucoup de ces personnes qui choisissent de la contacter sont dirigées vers SOS violence conjugale. 

«Je reçois de beaux messages de femmes qui me disent que j’ai mis des mots sur quelque chose qu’elles n’ont jamais été capables d’exprimer. D’autres me disent qu’elles aimeraient tellement faire comme moi, mais qu’elles ne peuvent pas parce qu’elles ont peur pour leur vie et celle de leurs enfants. Quand je vois ces mots écrits, ça me vire à l’envers chaque fois. Je les réfère, et c’est à elles d’appeler, mais je fais tout ce que je peux. Il y a tellement, tellement de souffrance!» Est-ce difficile de gérer tout ça? «Oui, mais je réussis à garder l’équilibre.»

Laurence Jalbert confie ensuite qu’elle consulte afin de s’aider à traiter son choc posttraumatique. «J’ai réalisé, pendant la pandémie, à quel point j’étais atteinte et à quel point c’était profond en moi. C’est ça que je traite. Il a fallu que je consulte, et je continue à le faire. Quand j’ai l’impression que je vais perdre pied avec tous les témoignages et commentaires que je reçois, j’appelle SOS violence conjugale et je parle à des femmes, parce que j’ai besoin de ressources et j’ai besoin de parler. Il faut absolument ventiler.»

On termine en lui demandant si, malgré tout, il y avait quelqu’un dans sa vie. L’artiste confie: «Non. Je ne suis pas capable de faire confiance. Je ne suis pas encore rendue là.» 

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