Sondage: la génération Y se distingue quand on parle d’argent et d’affaires
porte-monnaie «On parle d'argent!»
Depuis huit ans, le cabinet de conseil Deloitte produit une étude annuelle sur le comportement et les ambitions de la génération Y. Pour l’année 2019, des tendances se confirment et marquent la particularité de cette génération qui a grandi avec les transformations technologiques.
L’étude a analysé les vues de 13 416 milléniaux nés entre janvier 1983 et décembre 1994, dans 42 pays.
D’après les analyses, seulement 55% d'entre eux pensent que le milieu des affaires a un impact positif sur la société, mais 26% pensent que la situation économique s’améliorera l’année prochaine.
Le rapport insiste également sur quelques tendances directrices dans la vie de cette génération.
Ils veulent d’abord des expériences
Les membres de la génération Y sont plus axés sur les expériences que sur les marqueurs de succès traditionnels. Les répondants qui ont affirmé vouloir voyager et visiter le monde (57%) sont plus nombreux que ceux qui ont dit vouloir devenir propriétaires (49%).
Ils sont également plus nombreux à souhaiter avoir un impact positif dans leurs communautés respectives (46%) qu'à vouloir avoir des enfants et fonder une famille (39%).
De même, le rapport explique que des contraintes financières amènent les milléniaux à retarder leurs décisions de vie importantes.
Ils n’ont plus tant confiance dans les médias
Plus de 25% des répondants ont dit n’avoir aucune confiance dans les médias traditionnels comme sources fiables d’information. Plus de quatre répondants sur 10 affirment que ces médias ont des répercussions négatives sur le monde.
Pour autant, ils ne font pas confiance aux politiciens ou aux leaders spirituels.
En bref, la génération Y aurait des problèmes de confiance.
Ils ont une relation ambiguë avec les réseaux sociaux
Entre les réseaux sociaux et les milléniaux, c’est l’amour-haine. Si 71% d’entre eux pensent utiliser de façon positive les technologies et les réseaux sociaux, 41% souhaiteraient tout de même arrêter de les utiliser complètement.
Plus de deux répondants sur trois ont affirmé qu’ils seraient physiquement plus en santé s’ils réduisaient le temps passé sur les réseaux sociaux, et 60% d’entre eux ont affirmé que cela les rendrait plus heureux.
En attendant, cette génération continue de faire partie de celles qui utilisent le plus les réseaux sociaux.
Ils militent avec leur porte-monnaie
Les milléniaux ont tendance à soutenir des entreprises qui partagent leurs valeurs. Près d’un tiers d’entre eux affirment même avoir diminué, voire arrêté, leurs achats à cause du positionnement éthique d’une entreprise, et plus d’un quart ont évité des entreprises à cause de leurs positions politiques.
Le rapport rappelle également que le respect de leur vie privée et l’utilisation de leurs données ont des répercussions sur leurs décisions d’achats.
Quelle que soit l’image, positive ou non, que l'on obtient concernant la génération Y, une chose reste certaine: elle est unique en son genre et le milieu des affaires gagnerait sans aucun doute à le comprendre.