Lévi Doré aborde les scènes intimes qu’il a dû faire avec Évelyne Brochu dans Chouchou
Nathalie Slight
Lévi Doré avait 12 ans lorsque nous avons fait sa connaissance dans la série Au secours de Béatrice. Il nous a ensuite touchés dans Alerte Amber, dans la peau du grand frère d’un jeune autiste. Présentement, on peut le voir dans Chouchou, où il campe Sandrick, un adolescent de 17 ans qui entretient une relation illicite avec son enseignante.
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Lévi, c'est la toute première fois que tu incarnes un amoureux au petit écran!
C'est vrai. Sansdrick cruise Chanelle, sa professeure de français, parce qu'il la trouve séduidante, sans jamais se douter qu'elle pourrait succomber à son charme. Mais tranquillement, ils développement une belle complicité, et l'adolescent se fait prendre à son propre jeu.
Qui dit histoire d’amour dit scènes d’intimité, tes premières à l’écran...
Sincèrement, je ne pouvais pas espérer une meilleure équipe ni une meilleure partenaire de jeu pour mes premières scènes d’amour. Evelyne Brochu et moi avons eu des discussions avec un coordonnateur d’intimité pour déterminer ce avec quoi nous étions à l’aise et établir nos limites.
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Ce nouveau métier est bienvenu sur les plateaux, non?
Tellement! Evelyne nous a raconté que, lors de ses toutes premières scènes, on lui demandait d’enfiler des bobettes couleur chair, et hop!, dans le lit avec son partenaire de jeu. Aujourd'hui, l'équipe de tournage porte une attention particulière à ces scènes, pour que tout se déroule dans le respect. Dès nos premières rencontres, Evelyne et moi avions une belle chimie. Quand est venu le temps de tourner les scènes de rapprochement entre Chanelle et Sansdrick, ça s'est fait tout naturellement. Nos personnages étaient rendus là.
Dans un autre registre, tu as eu des scènes dramatiques intenses à jouer avec Sophie Cadieux, qui incarne la mère de Sandrick.
Ce que je trouve ingénieux de la part de l’auteur, Simon Boulerice, c’est qu’au lieu de s’en tenir à l’histoire d’amour illicite entre Chanelle et Sandrick, il montre aussi la relation toxique que l’adolescent entretient avec sa mère monoparentale, alcoo- lique, menteuse et colérique.
Pourrait-on dire que cette femme aime beaucoup son fils, mais qu’elle l’aime mal?
Exactement. Et ça explique pourquoi Sandrick se sent si bien chez Chanelle, pourquoi il trouve autant de récon- fort dans sa maison accueillante et aimante. Malgré le sujet plutôt lourd de la série, j'ai eu du plaisir à jouer dans Chouchou. Entre les prises, j'ai beaucoup jasé avec Steve Laplante, qui incarne le mari de Chanelle dans la série.
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De quoi discutiez-vous?
Steve est non seulement comédien, mais aussi auteur. Il participe entre autres à l’écriture de la comédie Léo. De mon côté, j’étudie en cinéma à l’UQAM. On parlait de nos projets et de nos vies en général, et même du craft ( l’équipe qui s’occupe de la cantine sur un plateau de tournage), qui offrait de super bonnes collations! (rires)
Tu entames ta deuxième année universitaire, n’est-ce pas?
Oui. J’aimerais continuer d’exercer le métier de comédien tout en travail- lant derrière la caméra. La réalisation et la direction photo m’intéressent plus particulièrement. Cet automne, je tourne dans la deuxième saison de Lou et Sophie, mais je tiens un petit rôle seulement, puisque l’école prend beaucoup de mon temps. J’adore autant étudier en cinéma qu’être sur les plateaux de tournage.
Chouchou, mercredi 20 h, à Noovo.
