Marie-Soleil Michon se réjouit de fêter la 200e émission de Ça vaut le coût

PHOTOS Courtoisie Télé-Québec / Crédit Laurence Labat

Jean-François Brassard

2022-01-22T19:49:13Z

En 2014, sans tambour ni trompette, Télé-Québec inscrivait à sa grille un magazine voué à la consommation, Ça vaut le coût. À la veille de fêter la 200e émission, son animatrice, Marie-Soleil Michon, se réjouit de voir le bébé qu’on lui a confié occuper la troisième place des émissions les plus regardées du diffuseur.

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«On aimerait en faire 200 autres!» claironne la pimpante Marie-Soleil Michon au beau milieu de notre entretien. Tandis qu’elle s’apprête à clore la neuvième saison de Ça vaut le coût, l’animatrice se croise les doigts pour en amorcer une dixième. «J’ai plongé dès le départ, et je n’ai jamais songé à arrêter. Chaque semaine, j’apprends des choses. Il faut dire que je suis entourée d’une super équipe de reporters qui s’est renouvelée au fil des ans. Trois d’entre eux sont là depuis le début. C’est un parfait mélange de renouvellement et de stabilité. L’émission a su s’adapter et se renouveler depuis le jour 1.» 

Au fil des ans, les besoins des consommateurs ont changé, et certains enjeux se sont inscrits au cœur des préoccupations des gens, comme le souci environnemental et le gaspillage sous toutes ses formes. «Dans la 200e émission, on se penche entre autres sur ce qui a changé et vieilli, comme les appareils électroniques. Et que dire des appareils pour cuisiner! Il y a toujours de nouveaux produits à examiner et de nouvelles tendances.» 

Dans ce monde en constante évolution, les sujets sont inépuisables. Chaque semaine, durant 30 minutes, Ça vaut le coût se veut un buffet comportant sept ou huit segments dans lesquels on peut piger selon nos intérêts. «On essaie de guider les gens. On est axés sur la consommation responsable, mais on n’est pas moralisateurs. La société est en mode décroissance, mais il y a des gens qui continuent d’aimer magasiner, et c’est correct. Nos reportages ne sont pas toujours axés sur l’achat. Parfois, on donne un conseil qui ne coûte rien ou on propose une façon de réutiliser tel ou tel objet.» 

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Incidemment, le site Web de l’émission met à notre disposition tous les segments des cinq dernières années. De quoi apporter des réponses à nombre de questions qu’on se pose au quotidien. 

D’HIER À DEMAIN

C’est le 24 janvier que sera soulignée la 200e , et c’est avec tous les collaborateurs qui ont participé au magazine depuis la première émission qu’on fêtera. Ce clin d’œil au passé se conjuguera au présent et même au futur. «On présentera un reportage sur quatre jeunes entrepreneurs qui ont moins de 20 ans. On a, par exemple, une jeune de 14 ans qui a démarré son restaurant pendant la pandémie. En ces temps plutôt moroses, ça fait du bien de voir la jeunesse pleine d’optimisme et de projets.»

D’autre part, le segment «Service à la clientèle» permettra à cinq téléspectateurs de partager leurs expériences de consommateurs. «Ils sont importants puisqu’ils alimentent nos réflexions et nous donnent des idées. On reste à l’affût pour répondre à leurs besoins.» Depuis le début de la pandémie, Ça vaut le coût a su s’adapter à de nouvelles réalités qu’on n’aurait jamais soupçonnées. «Ça a amené une foule de nouveaux sujets. Comment s’installer pour travailler à la maison, par exemple. Il y a toujours de nouveaux enjeux avec lesquels on doit composer, comme l’inflation. Les gens sont plus que jamais préoccupés par leur portefeuille, et ça rend l’émission plus pertinente que jamais.» 

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LA VIE EN ESTRIE

L’an dernier, Marie-Soleil et son mari réalisaient un rêve en s’établissant en Estrie, à équidistance entre Montréal et Sherbrooke. «Avec la pandémie, on est vraiment heureux de notre choix. Vivre cette situation à la campagne, dans la forêt et la montagne, c’est très différent d’en ville. Je suis une fille anxieuse, et le contact avec la nature m’a toujours fait du bien.» Au programme: ski alpin, un sport qu’elle pratique depuis 30 ans, et raquette depuis l’hiver dernier.

«L’été, je fais beaucoup de randonnée en montagne, à pied ou à vélo. On s’est équipés de vélos à assistance électrique parce qu’ici, c’est très vallonneux.» Pendant ce temps, Marie-Soleil est toujours collaboratrice à l’émission Véro et les Fantastiques, à Rouge. «Il y a quelques mois, Véro et moi avons fêté nos 20 ans d’amitié. On travaille ensemble depuis 2004. Elle est une fille loyale, et moi aussi.» 

Ça vaut le coût est diffusée les lundis à 19 h 30, à Télé-Québec, et Véro et les Fantastiques, du lundi au jeudi dès 15 h 55, à Rouge.
Le 12 février à 18h, à AMI-télé, Marie-Soleil animera l’émission spéciale
Le cœur sans limites, qui abordera l’amour et la sexualité chez les personnes en situation de handicap.

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