On revient sur la campagne choc de la marque d'Elisabeth Rioux, Hoaka, qui a tant fait jaser

Billie .ca

2024-12-16T17:00:00Z
2024-12-16T17:12:21Z

La campagne des Fêtes de Hoaka a soulevé les passions, les messages transmis par les publications de la marque suscitant autant de commentaires positifs que négatifs; on fait un retour sur tout ça.

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Hoaka et Elisabeth Rioux ont eu l'idée de créer une série de séances photos style Grinch en collaboration avec le Salon XN pour montrer les nouveaux morceaux de la compagnie, tout en partageant quelques rappels importants avant la fin de 2024. Pour ce faire, la maman de Wolfie s'est alliée à ses amies qui sont elles aussi influenceuses et mères, nommant leur gang les «Mères Noël».

La première publication de la série mettait en vedette Cassandra Bouchard, qui prônait le message «mon corps est un cadeau». 

Visant à nous rappeler d'aimer notre corps pour ce qu'il est et ce qu'il nous permet de faire, et d'y voir la beauté malgré ce que disent les standards de la société, la séance photo a bien plu à la communauté Hoaka; tous ont mentionné à quel point l'influenceuse était magnifique dans son look style Cindy Lou et la signification de ce volet de la campagne était importante.

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C'est par la suite que les choses se sont corsées: la seconde publication avec Elisabeth Rioux, la fondatrice, a divisé le Web.

Armée d'une pancarte lisant «FEMME RESPECTABLE ≠ MODESTIE», elle explique en description qu'aucune femme ne devrait se sentir moins respectée ni jugée pour le fait de faire le party ou simplement de vivre moins sérieusement par moments. Elle élabore:

«Dans notre société, nous nous sentons souvent obligés d'être toujours responsables et de prendre soin de tout le monde sauf de nous-mêmes. Il est impossible d'agir "bêtement" sans se sentir jugé par le monde, c'est comme si "les garçons sont des garçons" était acceptable et drôle, mais quand une femme le fait, elle mérite toute la haine du monde.»

Ce message de confiance en soi et de liberté de la femme a toutefois été polarisant; initialement, il a rassemblé les fans féminines de la marque en commentaires, qui ont tout aimé, du contenu de la campagne au look d'Elisabeth. 

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Instagram/Hoaka Swimwear
Instagram/Hoaka Swimwear

C'est sous la publication du troisième volet, avec Joanie Grenier, que certains ont manifesté leur mécontentement. Certains ont jugé que la marque était inconstante dans ses propos en promouvant d'abord le fait d'agir «bêtement» et de s'amuser sans se soucier de rien, puis en dénigrant les «mâles alpha» qui «subviennent aux besoins de la famille et la protège».

Instagram/Hoaka Swimwear
Instagram/Hoaka Swimwear

Instagram/Hoaka Swimwear
Instagram/Hoaka Swimwear

C'est bien dommage, considérant la polémique qu'ont causée les influenceurs masculinistes au Québec, et toutes les femmes et personnalités publiques qui se sont prononcées pour dénoncer leurs propos nocifs. C'est d'ailleurs ce que voulait transmettre cette publication avec Joanie Grenier. On peut lire en description quelques lignes qui visent à donner pouvoir et fierté à la femme et ses choix, et condamner ceux qui s'y opposent: 

«Dans cette société, les femmes sont traitées de manière inégale depuis bien trop longtemps. On n’en peut plus. Les "hommes alpha" auxquels on fait référence sont ceux qui tentent de limiter nos choix, nos opportunités et nos ambitions, simplement à cause de notre sexe.»

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Alors que plusieurs ont encouragé ce discours et la belle créatrice de contenu, d'autres se sont dits «déçus» de voir Hoaka mettre de l'avant un tel message.

Le quatrième post, avec Lysandre Nadeau cette fois-ci, a malheureusement perpertué les discussions polarisantes. La jeune maman a posé avec son copain, Claude Bégin, pour illustrer le message «Les vrais hommes sont des féministes». L'objectif était ainsi de déconstruire l'image de la femme féministe comme quelqu'un qui ne souhaite que rabaisser l'homme: 

«Être féministe, c’est reconnaître que l’union fait la force, que chaque allié compte dans la lutte pour l’égalité des droits. Ce n’est pas une guerre contre les hommes, mais un combat contre les discriminations ancrées dans une société patriarcale où les inégalités sont encore normalisées.»

Les commentaires se sont pourtant enflammés, appréciant l'intention de la publication, mais ayant des avis divergents sur le rendu: certains trouvent que les hommes devraient pouvoir respecter la femme sans se définir sous l'étiquette du féminisme, et d'autres trouvent que la publication n'est pas aussi féministe qu'elle devrait l'être. D'autres encore trouvent que le message qu'incarne Lysandre en est un de misandrie.

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Instagram/Hoaka Swimwear
Instagram/Hoaka Swimwear

Instagram/Hoaka Swimwear
Instagram/Hoaka Swimwear

Cette idéologie se définit comme le miroir de la misogynie, soit la haine portée envers le sexe masculin. Lysandre a tenu a préciser la définition du terme et expliquer qu'en plus de ne pas être le point de cette campagne, la misandrie n'est pas aussi dommageable que l'oppression vécue par les femmes aux mains des hommes: 

«coucou 👋 la misandrie, c'est comme le racisme anti-blancs: ça n'existe pas en tant qu'oppression systémique. ce sont des préjugés individuels, mais ils ne s'appuient pas sur des structures de pouvoir ou des siècles de domination. dire que les hommes subissent la misandrie, c'est comme dire que les blancs subissent le racisme : c’est d’ignorer les privilèges et le contexte historique d'inégalités. La misandrie est un mythe et la misogynie tue. j'espère que ça aidera. XOXO»

On admire le courage des créatrices de contenu qui se sont mises de l'avant avec audace pour cette campagne assumée, qui a transmis ses messages percutants, mais pas sans causer de réactions de toutes sortes!

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