Maxime Landry révèle pourquoi il a choisi de retourner s’installer en Beauce

Photo : Bruno Petrozza

Michèle Lemieux

2020-11-22T16:00:00Z

Originaire de la Beauce, Maxime Landry conserve d’impérissables souvenirs de ses Noëls d’antan. En hommage à sa famille, il a rassemblé des chansons de son enfance qui font partie de notre patrimoine culturel. C’est promis: Le party beauceron mettra du pep dans nos partys... même s’ils sont virtuels!

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Maxime, y avait-il longtemps que vous aviez le souhait de nous présenter cet album?
J’ai toujours eu envie de faire cet album avec ma famille et mes amis beaucerons. Les personnes qui y chantent sont celles avec qui je faisais de la musique dans les bars avant de me retrouver à Star Académie. À partir de ce moment là, ma vie a complètement changé: c’est comme si j’avais vécu une séparation avec eux. Je savais qu’un jour, nous allions nous retrouver et chanter ensemble à nouveau. Ce projet me tenait à cœur depuis au moins 10 ans.

Le répertoire est particulièrement varié. Souhaitiez-vous que chacun y trouve son compte?

En fait, c’est ma famille qui a choisi les chansons. C’est comme un album photo: c’est rempli de souvenirs. Ces chansons me rappellent mes oncles et mes tantes. J’ai reçu ma première guitare parce que j’avais envie de chanter comme eux et de les accompagner durant les partys. La chanson qui ouvre l’album, Bienvenue, était chantée par mon oncle Claude, Aiko Aiko par mon oncle Michel. À tout moment, durant le party, il pouvait entonner la chanson, et nous devions nous arrêter, quoi que nous fassions, et chanter avec lui. Chacune de ces chansons a son importance à mes yeux. Sylvie et Alain, mes ex-beaux-parents, sont super importants pour moi. C’est avec eux que je faisais de la musique dans les bars, tout comme Sabrina, ma première blonde. Ce sont tous des Beaucerons que j’aime.

On y retrouve donc l’ambiance familiale qui régnait chez vous...
Oui. Et en écoutant ces chansons, on se rend compte que les valeurs fondamentales qui nous animent n’ont pas changé. C’est encore plus vrai avec ce que nous traversons en ce moment. Nous réalisons à quel point nos familles sont importantes. Nous sommes revenus à l’essentiel: à l’amour, à nos familles et à nos amis. Ça, ça ne changera jamais.

Replonger dans vos souvenirs, est-ce que ça vous rend nostalgique?
Je ressens de la joie quand je repense à mon enfance, mais comme chacun a sa famille, nous ne faisons plus de grands rassemblements. Depuis que mon frère a eu deux enfants, nos Noëls se vivent avec la famille immédiate. Ça me rend un peu nostalgique, mais c’est la réalité de bien des familles. C’est pour cette raison que je voulais immortaliser ces chansons, pour ma famille et pour moi. J’ai eu la chance de réaliser mon rêve de petit gars et je tenais à le partager avec eux. C’est un cadeau que nous nous sommes offert, comme un héritage familial qui est là pour de bon.

Quel bilan faites-vous de cette année que nous venons de traverser?

Je n’ai pas vraiment arrêté. J’ai eu le temps de préparer cet album. Nous l’avons enregistré le 14 février, juste avant le confinement. Au printemps, j’ai animé le Téléthon Opération Enfant Soleil pour lequel nous avons amassé 17 millions. J’ai terminé mon cinquième roman. J’ai présenté une quarantaine de spectacles dans des résidences. J’ai été chanceux. Je n’ai pas chômé! Chaque fois que j’ai vu du monde, ça m’a fait du bien, mais par-dessus tout, j’ai pu profiter de ma maison en Beauce.

Est-ce là que vous vous êtes installé durant la pandémie?

Oui, parce que tout était incertain. Lorsque je participais à des émissions, c’était de mon salon. Tout a été fait dans mon salon... même ma coupe de cheveux! (rires) C’est sûr que, pour ma carrière, je dois être à Montréal; mais dorénavant, je veux mieux organiser mes horaires afin de passer plus de temps en Beauce. Tout m’y a semblé plus doux, plus beau et plus facile à traverser.

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Comment expliquez-vous cela?
J’étais moins stressé. Depuis des années, je souffrais d’insomnie. Mais là, je suis revenu en Beauce et je dors mieux. Ça faisait longtemps que je n’avais pas bénéficié d’un sommeil aussi réparateur. Je veux donc m’organiser pour y passer plus de temps. Je préfère que mes périodes de création se fassent en Beauce plutôt qu’à Montréal. Ç’a été un charme d’y écrire mon livre!

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Avez-vous été en mesure de conserver une vie sociale et familiale en Beauce?

Ce qui me manquait le plus, c’était le contact avec le monde. Je n’ai pas vu mes frères et ma sœur pendant un bon moment. Comme ma mère est factrice à Saint-Gédéon, je me suis mis à faire des achats en ligne pour pouvoir la voir! (rires) C’est elle qui livre mes colis, alors ces derniers temps, je l’ai vue plus que jamais! Elle passe devant chez nous chaque jour: je peux la saluer par ma fenêtre. Je suis chanceux de pouvoir la voir aussi souvent. Quand je suis en Beauce, même si mes frères et ma sœur sont à distance, je me sens en famille. Sur place, j’ai aussi mon ancienne belle-famille et mes amis beaucerons.

Vous vous sentez chez vous, entouré des vôtres...

Oui, et il n’y a pas un endroit sur la planète où je me sens aussi bien qu’en Beauce. Ça me ramène à ma famille, à mes souvenirs, à mon lieu d’appartenance.
 

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L’album Le party beauceron est disponible chez de nombreux détaillants. Maxime prépare une tournée piano-voix avec sa famille pour 2021. Il reprendra aussi la tournée Francostalgie dès la réouverture des salles de spectacles. Son cinquième roman sera publié aussi en 2021. Pour plus d’info: maximelandry.com.

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