Découvrez quelques scoops sur la nouvelle série Classé Secret
JEUDI 31 MARS, 21 H, ADDIKTV
Nathalie Slight
Menaces, mensonges, manipulation, trahison et beaucoup d’action: voilà ce à quoi le public peut s’attendre avec Classé secret. Si les missions des agents Rachel Miller et Émile Darcy sont ultra-secrètes, le producteur et coauteur Michel D’Astous nous donne volontiers quelques scoops sur cette nouvelle série d’espionnage.
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Classé secret nous plonge dans l’univers de l’espionnage. Mélissa Désormeaux-Poulin et Patrick Labbé campent un couple d’agents secrets spécialistes du renseignement qui travaillent pour la division québécoise des Services de sécurité du Canada (SSC). «Même si Rachel et Émile essaient de vivre une vie de famille normale avec leurs deux filles, leur quotidien est tout sauf normal. Faire des choses aussi simples que conduire leurs enfants à l’école et aller à l’épicerie exige toute une logistique. Un chauffeur, qui agit aussi comme garde du corps, accompagne le couple dans tous ses déplacements», explique l’auteur et producteur Michel d’Astous, qui signe les textes de la série avec François Pagé.
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La sécurité du pays menacée
Lorsqu’une fusillade éclate près du consulat américain, plusieurs personnes sont mortellement touchées, mais Yasser, un libraire d’origine arabe qui vit au Canada depuis plusieurs années, a été épargné. «Cette fusillade n’est pas l’œuvre d’un amateur, mais bien d’un tireur d’élite. Pourquoi Yasser s’en sort-il indemne? Quel est son rôle dans cette tuerie? Par ailleurs, une des victimes, une femme travaillant pour le consulat américain, avait en sa possession une valise qui contenait des informations concernant les SSC. Visiblement, une taupe a réussi à infiltrer l’organisation et travaille à la solde de la CIA. Rachel, cadre supérieure de la division québécoise des SSC, et Émile, responsable du recrutement et de la gestion des sources, se voient confier différentes missions pour découvrir les causes de ce qui a tout l’air d’un attentat terroriste», explique l’auteur.
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Rachel suspectée
Seuls les agents hauts placés des SSC ont accès aux informations découvertes sur les lieux de la fusillade, et Rachel Miller en fait partie. Son mari, Émile, se voit confier la mission ultra-secrète d’enquêter sur elle. «Il accepte, parce qu’il voit là l’occasion de prouver à ses supérieurs que Rachel est au-dessus de tout soupçon. Très amoureux de sa femme, il est persuadé qu’elle n’a jamais refilé d’informations aux Américains. Ce qui est intéressant avec mon personnage, c’est qu’aucune scène n’est anodine, puisque le moindre détail du quotidien suscite le doute chez Émile», souligne Patrick Labbé.
«Dès la première lecture, je suis tombée en amour avec le scénario, parce que tout le monde possède des intentions cachées. On finit par douter de tous les personnages, même de l’héroïne! Toutefois, ce n’est pas parce que Rachel cache des choses qu’elle est nécessairement la taupe au sein de son service!» poursuit Mélissa Désormeaux-Poulin.
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Cascades et effets spéciaux
Lors du tournage, à l’automne, Mélissa Désormeaux-Poulin a publié sur Instagram la photo d’une impressionnante transformation. Il s’agit de plusieurs fausses cicatrices dans son dos, réalisées par les spécialistes d’effets visuels Bruno Gatien et Mathieu Baptista. «Plusieurs années avant les événements présentés dans Classé secret, Rachel a été prise en otage et torturée dans le Caucase, puis sauvée in extremis par Émile Darcy, aujourd’hui son mari. Elle est convaincue que si elle a survécu à cette épreuve, elle peut passer à travers n’importe quoi. Rachel est une légende au sein des SSC, mais tout le monde ignore qu’elle souffre du syndrome de stress post-traumatique dissociatif», explique Mélissa.
Il y a d’autres effets spéciaux dans la série, notamment dans les scènes comprenant des fusils. L’incident impliquant Alec Balwin sur le plateau de tournage du film américain Rust a ébranlé les producteurs à l’échelle mondiale. On se rappelle que l’acteur a atteint mortellement une directrice photo et blessé le réalisateur en utilisant une arme qu’il croyait chargée à blanc. La sécurité est donc primordiale chez Duo Productions. «Dans Classé secret, les acteurs ont l’air de tirer pour vrai, mais les coups de fusil sont réalisés grâce à une combinaison d’effets spéciaux et d’ajouts par ordinateur en postproduction. Notre plateau est donc hyper sécuritaire», assure le producteur.
