Rafaëlle Roy avoue avoir renoué avec son père après de durs moments

La chanteuse a remporté les grands honneurs lors de la finale de Zénith, mais c'est cet évènement avec son père qui couronne le tout. En entrevue avec le magazine 7 Jours, Rafaëlle s'est ouverte sur ce moment qui n'est pas passé inaperçu.

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Elle est la grande gagnante de cette saison de Zénith. En fière représentante de la génération Z, Rafaëlle Roy a remporté la finale, la semaine dernière, en direct sur les ondes de Radio-Canada. «J’y ai fait des rencontres qui ont changé ma vie! n’hésite-telle pas à dire. Et j’ai vécu des expériences scéniques que je n’avais jamais connues, des rêves de petite fille réalisés!» Elle l’a emporté avec Scars to Your Beautiful, d’Alessia Cara, où elle s’est montrée au naturel. Le message qu’elle désirait transmettre est «aimons-nous comme on est». «C’est la chanson préférée de mes enfants. Elle me fait un bien inexplicable. Je ne m’attendais pas à gagner avec ce choix, je le faisais pour passer un message et pour triper avec la gang.» Ses enfants, Maya et Milo, trois et deux ans, n’étaient pas peu fiers d’elle! «Ils étaient avec ma maman et m’ont vue en direct. Elle m’a envoyé des vidéos de leurs réactions, ils dansaient, tapaient des mains et disaient: “Bravo, maman!” Ma fille m’a dit: “Bravo, tu as gagné, c’est correct!” Comme si elle savait que j’avais le syndrome de l’imposteur. Ça m’a vraiment touchée.»

Elle a renoué avec son père

Pendant son numéro, la chanteuse a joué de la batterie avec son papa, Bruno, et cela a semblé l’émouvoir énormément. Pourquoi ce moment a-t-il été si important et si difficile émotionnellement pour elle? «Mon papa et moi avons un historique compliqué. Ça n’a pas toujours été facile. On s’est éloignés avec les années, on s’est retrouvés, puis on a pris nos distances à nouveau, puis retrouvés... Là, c’était une période un peu plus difficile pour nous... Ça m’a permis de reconnecter avec lui, de rejouer avec mon papa! Avec les deux baguettes dans les mains, en le regardant et en jouant du drum, je me suis sentie comme à 10 ans, quand on allait dans son studio et qu’on pratiquait ensemble. Je n’ai pas vraiment de souvenirs de mon enfance, mais là, on dirait que ça m’a redonné le cadeau d’avoir des souvenirs. C’était vraiment précieux pour moi! Je me suis réconciliée avec des parties de mon enfance, juste avec ce numéro-là! Et c’était historique pour moi de faire quelque chose à la télé avec mon papa. Tout ça en même temps, ça m’a fait vivre de grosses émotions.»

Une période difficile 

D’autant plus que Rafaëlle a vécu, de son propre aveu, une dernière année particulièrement difficile. Elle a failli tout abandonner et partir loin. «Je ne voulais même plus chanter. Je voulais déménager sur le bord d’une plage et travailler dans un café. Je m’étais un peu perdue.» Comment se porte la jeune femme aujourd’hui? «Je ne suis pas tout à fait guérie. Je travaille sur moi, c’est un processus que j’ai enclenché et qui n’est pas simple, parce que quand on fait face aux choses difficiles qui nous habitent, qui nous ont toujours habitées et qu’on a toujours tues, ce n’est pas facile! Mais je suis bien entourée.» Sa relation amoureuse avec le chanteur Fuso lui fait du bien. «À travers le beau et le moins beau, il a toujours été là. Il m’a soutenue dans tout ce que je suis. C’est une des personnes qui me connaissent le mieux.»

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