Julie Ringuette: Comment son bébé miracle l’a sortie d'un deuil

Photo : Bruno Petrozza

Michèle Lemieux

2020-11-13T16:04:45Z

Pour réaliser leur rêve de devenir parents, Julie Ringuette et Pascal Morrissette ont eu recours à la science. Grâce à des traitements de fertilité, ils ont pu accueillir Sam en juillet, il y a deux ans. En plein confinement au printemps dernier, l’actrice a découvert que, contre toute attente, elle était tombée enceinte naturellement. Ce bébé miracle, comme elle se plaît à l’appeler, se prénommera Èva et sa naissance est prévue au début décembre.

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Julie, vous en êtes aux dernières semaines de votre grossesse. Merci d’avoir accepté notre invitation! Compte tenu des circonstances, vous auriez pu décliner...
Lors de ma première grossesse et après mon accouchement, j’ai énormément travaillé. Cette fois-ci, j’ai décidé d’être plus tranquille. Comme j’ai beaucoup d’énergie, j’ai envie de sortir, de me trouver belle, de me faire chouchouter. J’accepte toutes les invitations!

Ce deuxième enfant était-il prévu?
C’est un miracle! J’étais allée en clinique de fertilité pour Sam, mais Èva a été conçue de manière naturelle. Durant le confinement, j’ai perdu ma grand-mère. Elle vivait en CHSLD, mais elle n’est pas décédée du virus. Je n’ai pu prendre ni ma mère ni mon frère dans mes bras. J’avais de la peine, j’ai vécu un gros deuil. Mon chum a suggéré que je passe un test de grossesse. Je me disais que ça n’avait rien à voir, que j’avais de la peine parce que je traversais un deuil... mais il avait raison! J’ai vécu deux grandes émotions en même temps: un décès et une grossesse survenue naturellement. Pour moi, c’est ma grandmère qui m’a donné son cœur...

La petite Èva est donc particulièrement attendue...
C’est pour toutes ces raisons que je dis que c’est mon bébé miracle. Tout le monde a hâte de voir Èva! Ç’a été un baume sur notre deuil. Cette grossesse m’a sauvée... On parle d’autres choses que de la covid. Il y a une lumière au bout du tunnel. C’est une belle nouvelle qui m’a sortie d’un deuil. Quand j’ai appris que j’étais enceinte, nous avons décidé de déménager. Nous nous sommes mis en quête d’une nouvelle maison, parce que dans l’ancienne, il nous manquait une chambre de bébé.

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Il y a donc eu beaucoup de changements au cours de l’année 2020...
Oui, mais j’ai apprécié le confinement. J’ai été malade en début de grossesse. J’avais des nausées, le teint vert. Je n’en ai pas parlé, car je n’avais pas de suivi de grossesse. Je n’ai pas su si mon bébé avait bel et bien un cœur avant trois mois et demi... Je ne voyais pas mon médecin, nous ne sortions pas de chez nous! J’étais contente d’être cloîtrée à la maison. En plus, très rapidement, ma grossesse est devenue évidente: mon ventre a été apparent dès le début...

Vous qui êtes dans une forme exceptionnelle, avez-vous continué à vous entraîner?
Je me suis entraînée jusqu’à six mois de grossesse, c’est-à-dire jusqu’au déménagement. On m’a demandé de me calmer si je ne voulais pas terminer ma grossesse alitée. On m’a encouragée à poursuivre l’entraînement, mais plutôt en soulevant des poids: c’est ce que je fais en m’installant chez nous et en bougeant des boîtes. Avec Sam, j’ai fait mes 50 longueurs de piscine jusqu’à la veille de mon accouchement... Cette fois-ci, c’est différent: je marche et j’installe ma maison. Il y a une forêt derrière chez nous, je vais donc marcher dans le bois. Ça fait du bien au corps et au moral...

Serez-vous encore accompagnée par des sages-femmes?
Oui. Et comme ça s’est tellement bien passé avec Sam, je ne vois pas pourquoi j’irais ralentir le système de santé puisque cette solution marche si bien pour moi. Les sages-femmes sont offertes gratuitement à celles qui le désirent. Il faut par contre s’y prendre à l’avance. Accoucher chez nous, ça ne me stresse pas. Il faut quand même mentionner que je suis en santé et que ma grossesse n’est pas à risque. J’ai des amies qui ne le feraient jamais et qui ne comprennent pas mon choix. J’encourage celles qui le peuvent à tenter l’expérience.

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Comment Sam compose-t-elle avec l’idée d’avoir prochainement une petite sœur?
Elle n’a que deux ans, mais elle demande à voir des photos... (sourire) Elle me donne des bisous sur la bedaine. Parfois, je suis assise près d’elle, et elle me dit: «Èva bouge.» Je pense que c’est une petite fille sensible qui ressent beaucoup de choses, comme son papa, et qu’elle sera une bonne grande sœur. J’ai quand même une crainte par rapport à la jalousie. Je l’ai beaucoup fait garder, alors j’ai peur de la laisser à nouveau à cause d’Èva. En même temps, tout le monde me dit que les choses se font naturellement. J’ai un frère que j’aime d’un amour éternel. Ma mère, qui était enfant unique, était heureuse d’avoir deux enfants, car ça lui avait manqué de ne pas avoir de frère ou de sœur... Je suis contente de donner une sœur à Sam.

Comment avez-vous choisi le prénom d’Èva?
Je l’ignorais, mais c’est le prénom de mon arrière-grand-mère paternelle. Une amie, qui était enceinte en même temps que moi lors de ma première grossesse, avait choisi ce prénom pour son bébé. Finalement, elle a eu un garçon. Ça m’est resté. Je trouvais ça magnifique! Comme le patronyme Morrissette est long, nous voulions des prénoms courts: Sam et Èva. Cette petite est un beau cadeau pour nous et, de toute évidence, nous allons avoir un beau Noël en famille!

Prendrez-vous, cette fois-ci, un congé de maternité?
J’ai prévu d’en prendre un de trois mois. Est-ce que je vais le respecter? Je l’ignore... (rires) C’est agréable de laisser la porte ouverte à autre chose. Avec Sam, j’ai eu trois semaines de congé de maternité. L’émission de voyage avait été difficile pour notre couple, mais nous en sommes ressortis plus forts et nous avons fait un autre bébé. Il y a eu les nuits blanches, l’allaitement, les dents, la gastro. La première année d’un enfant, c’était de l’inconnu pour nous. Nous savons maintenant que nous pouvons passer au travers. Mon amoureux et moi avons envie de travailler ensemble. Cette année, j’ai accepté de participer à Salut Bonjour. C’est l’horaire idéal: je fais une chronique toutes les deux semaines. On m’a donné carte blanche sur les sujets. Je reprendrai mes chroniques après mon congé de maternité.

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Et vous avez aussi un projet pour le printemps.
Oui. En avril, j’animerai Elle a dit oui, dans laquelle une personnalité québécoise nous parlera des moments forts liés à son mariage.

Pour suivre la comédienne, qui tient une chronique à Salut Bonjour, diffusée en semaine dès 6 h, à TVA, allez sur sa page Facebook.


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