Josée Deschênes se confie sur son bonheur d’être grand-mère

Photo : Julien Faugere

Michèle Lemieux

2021-11-15T15:27:47Z

Il y a plus de deux ans, Josée Deschênes a eu le bonheur de devenir grand-maman, ce qui lui a procuré une joie profonde. Au début de l’an prochain, son fils lui donnera un deuxième petit-enfant: le bonheur est doublé! Son cœur de mamie déborde d’amour et c’est avec reconnaissance qu’elle goûte à cette merveilleuse étape de vie.

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Josée, vous avez participé à plusieurs projets, cette année...
Je viens de terminer un film avec Denis Côté, j’ai joué dans quelques épisodes de 5e rang et j’ai tourné dans la série Audrey est revenue. Comme la pandémie a décalé les projets, je vais avoir de grosses années en 2022 et 2023!

Mais vous avez pu profiter un peu de la vie, entre-temps?
Oui, j’ai une petite-fille qui a deux ans et demi et je serai mamie pour la deuxième fois en janvier. C’est vraiment quelque chose qui bonifie ma vie. Je veux avoir du temps pour mes petits-enfants. Je ne suis pas près de la retraite et je ne l’envisage pas, mais quand il y a des accalmies dans mon travail, j’en profite pour donner du temps à la famille de mon fils. Moi, lorsque mes enfants étaient petits, ma famille était à l’extérieur. Je ne pouvais pas bénéficier de cette aide-là. Je leur offre donc cette chance que je n’ai pas eue. Je leur donne des pauses, parfois même pendant tout un week-end.      

Voir que c’est vous qui vous occupez de leur enfant doit être sécurisant?
Oui, car lorsque notre mère s’occupe de nos enfants, on n’a pas le sentiment que nos petits se font «garder». C’est comme une continuité, un peu de nous-mêmes. Ils savent combien j’aime [leur enfant] et combien j’en prends soin. Et ma petite-fille m’aime! (rires) Elle est aussi folle de mon chum. Nous sommes des grands-parents présents. Quand elle me voit, elle arrive en courant et elle tend les bras... Je suis vraiment heureuse d’avoir cette petite dans ma vie. 

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Collection personnelle
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On dit que les grands-parents offrent le meilleur.
C’est vrai. Quand je m’occupe de ma Chloé, c’est parce que je n’ai que ça à faire. Je ne suis pas occupée comme l’est un parent qui s’occupe de son enfant malgré ses horaires. Nous avons du temps, mon chum et moi. Nous avons cette disponibilité que nous n’avons pas toujours quand on a de jeunes enfants et qu’on doit construire nos carrières. Nous l’emmenons au marché, nous jouons, nous allons voir des pièces de théâtre, nous observons les fleurs. Elle fait ce qu’elle veut avec moi! J’essaie quand même de respecter la routine des parents. Parfois, je fais de petits écarts... (sourire) Ce bonheur, c’est un volet que je ne pouvais pas soupçonner. C’est Henri Chassé qui m’avait dit que si je pensais que j’allais aimer être grand-mère... j’allais aimer ça encore plus que je pouvais l’imaginer! Et il avait raison! 

Vous êtes une jeune mamie, en forme; c’est un bel avantage?
C’est vrai. Je dirais même que c’est devenu une motivation pour garder la forme. Je ne veux pas me plaindre en me penchant et en me relevant... (rires) Je veux pouvoir jouer à quatre pattes sans que ça pose problème.

La famille reste au cœur de vos préoccupations.
Oui, car c’est précieux. Je trouve qu’en vieillissant, la famille devient un ancrage. J’ai un fils plus jeune qui, lui, n’est pas du tout dans la paternité. Il a sa blonde. Je les aide à ma façon. La famille est pour moi une valeur vraiment importante. Je me rends compte que j’ai bien fait de faire des enfants. (sourire) Aujourd’hui, ce bonheur me revient. La pandémie a donné une certaine profondeur à la famille. Nous nous sommes ennuyés et nous sommes heureux de nous revoir, d’organiser des soupers, de pouvoir nous rassembler. C’est souvent quand on perd quelque chose qu’on l’apprécie.

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JULIEN FAUGÈRE
JULIEN FAUGÈRE


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Comment avez-vous traversé la pandémie?
La pandémie nous a permis de relativiser notre point de vue sur le travail. Nous avons compris que nous pouvions nous arranger, même si nous en faisions moins. Nous sommes capables d’être heureux quand même. Il fallait que ça reprenne et c’est très bien ainsi, mais j’ai réalisé qu’avoir des horaires surchargés n’était pas nécessaire à mon bonheur. Au contraire! Et je ne suis pas la seule. On avait la permission de prendre du temps pour nous, de se questionner sur nos passions. On se définit beaucoup par le travail. Quand on nous demande ce que nous faisons, c’est rare qu’on réponde: une sauce aux tomates! (rires) On évoque notre dernier ou notre prochain contrat. Pourtant, c’est tout aussi valorisant. On est autant dans la vie quand on cuisine que quand on travaille. La pandémie m’a montré que les passages à vide ne sont pas toujours négatifs. Il faut parfois passer par là pour se redéfinir et identifier ce qui nous intéresse. Et j’ai eu la chance d’aller à la campagne...

Ç’a été votre refuge?
Oui, c’est notre campagne depuis longtemps. Nous étions chanceux d’avoir cet endroit. Mon chum voyage souvent en Afrique pour son travail et il a eu à se confiner à quelques reprises. Le chalet a été son endroit désigné pour faire sa quarantaine. Au chalet, c’est comme si on oubliait la pandémie. Ça nous a fait du bien. J’ai besoin de la nature, mais aussi de la ville. Et comme le chalet est devenu une maison familiale à la campagne, c’est vraiment agréable.     

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Photo : Veronic Charron
Photo : Veronic Charron

De belles retrouvailles
Pour la comédienne, participer à la nouvelle série Audrey est revenue, c’est en quelque sorte des retrouvailles fictives... et réelles! «J’incarne Mireille, la mère d’Audrey (Florence Longpré) et l’ex-femme d’André (Denis Bouchard). Audrey sort du coma après 17 ans. C’est une renaissance pour elle, mais aussi pour la famille. Bien des choses se sont passées entre-temps, dont la séparation de ses parents. Mireille est heureuse de retrouver sa fille, enfin. La complicité est toujours présente. Comme dans la vie, l’humour et le drame se côtoient constamment. Cette série est arrivée comme un beau cadeau. J’espère que les gens s’attacheront à mon personnage aussi profondément que moi.» Par ailleurs, Denis, son partenaire de plateau, lui a déjà donné la réplique dans un film, il y a plusieurs années. «Nous avions formé un couple au cinéma dans La petite reine

Audrey est revenue sera présentée sur Club illico dès le 18 novembre.
Josée Deschênes joue aussi dans 5e rang, le mardi 21 h, à Radio-Canada.

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