Le nouveau projet de Ludovick Bourgeois

Daniel Daignault

Daniel Daignault

2020-08-15T16:24:41Z
2023-10-12T23:46:09.457Z

C’est à la résidence de ses beaux-parents, dans les Laurentides, que nous avons rencontré Ludovick Bourgeois, qui est resté des plus actifs ces derniers mois. En plus d’avoir écrit des chansons, tourné des clips et travaillé à divers projets, il coanime depuis peu le balado Apporte-moi ton C.V. sur QUB radio.

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Ludovick, comment en êtes-vous venu à participer à ce balado?

C’est mon ami Christophe Dupéré qui a eu l’idée de parler des différents emplois occupés par des gens connus avant qu’ils réussissent à percer. Marc Dupré, par exemple, a travaillé dans un dépanneur et un Club Vidéotron, Jay Du Temple a travaillé sur le terrain de ses parents... Tout le monde a eu des emplois qui, en général, n’étaient pas reliés à leur métier actuel. Christophe m’a demandé d’être son premier invité, et quand je l’ai fait, j’ai trouvé ça vraiment bon. Je lui ai proposé d’animer avec lui. Ce projet a du potentiel, ça pourrait aussi être un show de télé.
 

Connaissez-vous Christophe depuis longtemps?
 

Enfants, nous jouions au hockey. J’étais un peu batailleur, j’aimais piquer le monde, et il ne m’aimait pas beaucoup! Comme nous avions des amis en commun, nous avons commencé à nous côtoyer et nous sommes devenus amis. Nous faisons toujours beaucoup de sport avec notre gang de chums.
 

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Aimez-vous l’expérience de l’animation?
 

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Oui, et j’y prends goût. Je ne suis pas un animateur, alors il faut avoir une structure pour ne pas se perdre, faire la recherche et savoir où on s’en va. C’est cool de découvrir cet aspect, d’être de l’autre côté, car souvent, c’est moi qui donne une entrevue.
 

Vous avez donc choisi de diversifier vos activités...
 

Oui, parce qu’aujourd’hui, quand on est un artiste, il faut se diversifier. J’aimerais avoir ma boîte de production télé. J’aime l’administration, la comptabilité, j’ai étudié dans ce domaine. J’aimerais créer des émissions de télé auxquelles je ne participerais pas nécessairement. Plus on commence jeune à faire différentes choses, plus on va faire d’erreurs, mais on va apprendre de ces erreurs. Ce n’est peut-être pas une bonne idée de m’ouvrir une boîte de production télé, mais j’en ai envie et je vais le faire. La clé, c’est la polyvalence. J’ai l’impression qu’être interprète, qui est déjà toute une job, ce n’est pas assez. Il faut écrire ses tounes, pouvoir les produire, il y a plein de choses qu’on doit faire pour gagner sa vie.
 

Votre tournée devait débuter en mars dernier. Comment vivez-vous avec ce changement de plans?
 

Ça déstabilise, c’est sûr. La création est un domaine qui est souvent tenu pour acquis. Je n’offre pas de shows sur le Web, parce que j’aurais un peu l’impression de donner gratuitement ce que j’ai bâti. Je pense que les gens ont réalisé que personne n’aurait traversé le confinement sans les productions télé et la musique qu’on fait au Québec. Je crois que ça nous fera réaliser que l’art est important pour notre santé mentale. On est habitués à écouter de la musique, gratuitement ou pour quelques dollars. Mais il ne faut pas oublier que faire un album, ça coûte des dizaines de milliers de dollars...
 

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Et côté spectacles?
 

Ils ont été remis, mais par chance, il y a eu la tournée TD Musiparc. J’ai fait quelques spectacles et c’était très cool, même si c’était weird de chanter devant des autos, avec les klaxons! J’avais des doutes, mais je suis content de l’avoir fait. Dans 20 ans, quand on parlera de la pandémie, on évoquera les shows dans les ciné-parcs
 

Avez-vous composé au cours des derniers mois?
 

Oui. Comme j’ai maintenant un studio chez moi, j’ai eu le temps de travailler et de comprendre des trucs. Ça m’a obligé à peaufiner la réalisation de mes chansons. Avec Fred St-Gelais, on a fait des sessions d’écriture en FaceTime. J’en ai aussi profité pour avancer, penser à une foule de choses. J’ai lu sur l’immobilier, la bourse, je me suis éduqué. C’est important pour moi d’avoir plusieurs cordes à mon arc. Je vais tenter d’écrire des chansons le plus longtemps possible, mais ça reste éphémère. J’ai appris, par mon père, que ça arrête à un moment donné. Il a eu de gros downs. Il faut être conscient que ça peut arriver.
 

Allez-vous bientôt lancer une nouvelle chanson?
 

On va probablement sortir un single en septembre. En ce moment, la chanson Figé dans le temps va très bien dans les palmarès. J’ai aussi tourné des clips qu’on verra bientôt, et des bedroom sessions avec des musiciens. Nous avons pris plaisir à refaire des tounes des années 2000, comme Baby One More Time de Britney Spears.
 

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Vous avez passé une partie de votre été ici, à la maison des parents de votre compagne, Olivia Rochon.
 

Oui, on est choyés d’avoir autant d’espace ici, et un lac. On fait du bateau, du surf, et on voit plusieurs amis qui vivent tout près. Je suis chanceux dans la vie et je l’apprécie.
 

Olivia et vous, ça fait un bon moment que vous êtes ensemble?
 

On a commencé à sortir ensemble le 3 juin 2009. Puis il y a eu une pause de cinq ans, et nous avons repris depuis trois ans. C’est la stabilité. C’est avec Oli que je chasse le stress; je lui raconte mes problèmes, et elle me conseille. C’est une bonne oreille pour moi. Ça fait du bien d’avoir cette confiance-là. 


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Vous dites-vous parfois qu’elle est la femme parfaite pour vous?
 

Oui! Je ne suis pas du genre à vouloir promettre qu’on va s’aimer pour l’éternité, je ne crois pas à ça. Je suis plus du genre à dire qu’on s’aime, qu’on avance ensemble, jusqu’à ce qu’on n’avance plus. Mais ça fait 11 ans, et nous en avons encore pour un bout!
 

Écoutez le balado Apporte-moi ton C.V., sur QUB radio.
Pour suivre ses projets: ludovick.ca

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