Jean-François Nadeau de «L’Échappée» dévoile un secret à propos du passé de son personnage

TVA

Marie-Hélène Goulet

2020-06-19T10:00:00Z
2023-10-12T23:41:39.216Z

Depuis le début du téléroman L’Échappée, Jean-François Nadeau incarne Robin Despaties, un homme fondamentalement bon malgré ses quelques zones d’ombre.

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Quel dicton représente le mieux votre personnage?
Aide-toi et le ciel t’aidera. J’ai choisi ce dicton même si Robin n’est pas croyant, parce que c’est un «amoureux» des humains. Il croit à la responsabilité et à la connaissance de soi, et pense que si on a le courage de s’occuper de soi, les choses s’enchaîneront. 

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Quelles sont sa plus grande force et sa plus grande faiblesse?
Sa grande force, c’est sa compassion, et sa faiblesse, sa naïveté. Son grand cœur l’amène à trop faire confiance aux autres sans penser à se protéger.

Quelles sont ses ambitions?
Il n’en a aucune! Robin n’est pas ambitieux; il ne cherche pas la réalisation personnelle ou professionnelle. Au fond, il veut surtout aimer et être aimé. Malheureusement pour lui, il n’est pas chanceux en amour. Il a peur de l’abandon et manque de confiance en lui. 

Qu’est-ce qui le rend spécial?
C’est le fait qu’il considère le bien et le mal comme des inventions. Pour lui, ces deux opposés n’existent pas; tout est plutôt une zone grise. C’est pourquoi il ne condamne pas les gens.

Enfant, à quoi aimait-il jouer?
Ce n’était pas un sportif. Je l’imagine plutôt jouer seul à des jeux vidéos.

Qui est son meilleur ami?
C’est un personnage que le public n’a pas encore vu à Sainte-Alice et qui fait partie de son jardin secret. Son meilleur ami s’appelait Laurent, mais il ne le voit plus. Ils ont eu un accident de voiture ensemble alors que Robin conduisait. Laurent est resté paraplégique, et un grand froid s’est installé entre eux. J’avais un peu jasé du passé de Robin avec l’auteure, Michelle Allen, au début de la production et, même si on n’a pas encore parlé de cette intrigue, je m’en suis servi pour construire mon personnage. 

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S’il choisissait une autre carrière, laquelle serait-ce?
Il n’est ni un artiste, ni un manuel, ni un intellectuel. Il veut tellement aider les autres que je l’imagine massothérapeute.

Quel sport le voyez-vous faire?
Le plus qu’il peut faire, c’est de la randonnée pédestre. Je ne le juge pas, mais je ne le considère pas du tout comme un sportif. 

Quel est son livre de chevet?
Pour son travail, il se sert de Réponses sur l’éducation, de Jiddu Krishnamurti. C’est un philosophe indien qui a envoyé promener tous les dogmes et qui a pris position sur l’éducation. 

Quel genre de musique Robin écoute-t-il?
D’après moi, il est encore accro à Metallica!

Quel cocktail ou boisson le représente ou aime-t-il boire?
Il a dû mettre une croix sur l’alcool. Autrefois, il buvait de la bière, tout simplement. 

Quel genre d’amoureux est-il?
Chevaleresque! Je pense qu’il est un peu en amour avec l’amour. Au début d’une relation, il capote. C’est un amoureux capable de s’oublier, très fidèle et loyal. L’amour est vraiment le centre de sa vie, mais comme il n’a personne, son centre est plutôt libre... 

Quels sont la plus grande joie qu’il a éprouvée et le plus grand drame qu’il a vécu?
Sa plus grande joie est la naissance de son fils, Georges, et l’accident de Laurent est sans aucun doute son plus grand drame. En parler ici incitera peut-être Michelle Allen à écrire cette intrigue. J’aimerais ça!

Qu’est-ce qui le différencie le plus de vous?
Robin est un optimiste et je ne le suis pas, même si j’aimerais l’être. Je pourrais peut-être me transformer, mais je dois admettre que, pour l’instant, je vois le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein. 

Qu’écrira-t-on sur sa tombe?
«Nous sommes ensemble», parce que Robin n’est pas bien seul et qu’il croit à la grande chaîne de la vie. 

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