Wilfred LeBouthillier nous donne de ses nouvelles

Photo : Julien Faugère

Patrick Delisle-Crevier

2020-12-11T14:00:00Z

Occupé à rénover la maison familiale au Nouveau-Brunswick, Wilfred LeBouthillier s’est fait plutôt discret ces derniers temps. Mais voilà qu’il pointe le bout de son nez avec son groupe Les gars du Nord, qu’il a formé avec ses amis acadiens Jean-Marc Couture, Maxime McGraw et Danny Boudreau. La formation a récemment lancé Caribou, son deuxième disque des fêtes. Le chanteur nous donne des nouvelles.

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Wilfred, comment vas-tu?
Je vais bien. Je suis actuellement au Nouveau-Brunswick, et je rénove la maison de mes parents. J’ai démonté la maison jusqu’à son squelette, et je vais tout refaire. Ce sont vraiment des travaux majeurs qui étaient nécessaires. Il y a eu un dégât d’eau et on devait ouvrir les murs, donc tant qu’à le faire faire, on a décidé de lui donner un coup de jeunesse. Cette maison a été construite par mon grand-père dans les années 1940.

Et à travers tout ça, tu as quand même trouvé le temps d’enregistrer un album avec Les gars du Nord?
Lorsqu’on a formé le groupe, il y a sept ans, on a fait une tournée en décembre et ça nous a amenés à revisiter certaines chansons de Noël. La réponse des gens a été très forte, et notre spectacle est même devenu une tradition au Nouveau-Brunswick. Notre premier disque de Noël est sorti en 2017, et il y avait une demande pour un deuxième. Nous avons donc commencé à écrire et à composer des chansons en ne s’éloignant jamais de nos thèmes habituels et des traditions familiales. Notre spectacle, c’est un beau party, une grande fête de famille. Les gens se retrouvent dans nos histoires parce qu’on demeure simples et connectés à nos racines.

Vous avez d’ailleurs quelques dates de spectacles à votre agenda. C’est permis, au Nouveau-Brunswick, de faire des spectacles?
Oui. Il n’y a pas beaucoup de contamination ici. Toutes les régions sont ouvertes et, au Nouveau-Brunswick, on a le droit de remplir le quart de notre salle. Mais il y a évidemment des mesures sanitaires assez strictes à respecter.

On te voit moins, depuis quelque temps. Est-ce volontaire?
J’ai lancé un album en 2018, et j’ai fait une tournée de spectacles ensuite. Sinon, je suis assez discret. Je passe des moments en famille et, contrairement à d’autres artistes, la pandémie ne m’inspire pas à faire des spectacles virtuels sur les réseaux sociaux. J’ai plutôt décidé de profiter de ce moment pour prendre du recul. Mais la réalisation de l’album a occupé beaucoup de mon temps, dernièrement.

Actuellement, es-tu seul ou avec ta famille au Nouveau-Brunswick?
Disons que la vie de famille est plutôt compliquée en ce moment. Mon gars va à l’école à Terrebonne, alors c’est difficile de l’emmener. Mais il a passé une grande partie de l’été avec moi ici, et je vais à Montréal en moyenne une fois par mois. C’est compliqué parce que, quand on traverse la frontière du Nouveau-Brunswick, on doit se confiner deux semaines.

Aimerais-tu retourner habiter au Nouveau-Brunswick?
Oui, ça fait partie de mes plans. Mes parents vont bien, mais ils sont vieillissants: mon père a 89 ans et ma mère en a 79. Je veux refaire la maison pour eux, et j’ai aussi envie de me rapprocher d’eux. Je suis en train de transformer la demeure familiale en maison bigénération afin qu’ils puissent y vivre le plus longtemps possible.

Comment va ton fils, William?
Il va bien. Il a 13 ans. Il écoute beaucoup de musique, mais je n’ai pas l’impression qu’il va faire carrière dans ce domaine. Ce qui l’intéresse vraiment, c’est le hockey. 

Caribou est disponible en magasin et sur les plateformes musicales.
facebook.com/ Les-gars-du-nord.

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