Jean-Philippe Dion dévoile 10 secrets de coulisses du deuxième épisode de La vraie nature

Courtoisie

Michèle Lemieux

2022-01-23T20:47:30Z

Cette émission de La vraie nature amène à réfléchir sur les étiquettes, dont celles qui restreignent et dont on doit se défaire. C’est de ce sujet, et de bien d’autres encore, que Jean-Philippe a discuté avec ses trois invités.

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Voici 10 secrets de coulisses du 2e épisode:
  

1) DES ODEURS QUI TRAVERSENT LE TEMPS  

Lorsque nous avons abordé l’enfance dans l’atelier, les odeurs ont semblé très importantes. Shirley a été envoyée au pensionnat à 5 ans, et elle y est restée jusqu’à ses 17 ans. Ça l’a traumatisée: elle a vécu un certain sentiment d’abandon et de rejet. À l’époque, sa mère appliquait un peu de son parfum sur les vêtements de sa fille pour qu’elle puisse garder son odeur près d’elle. Le grand-père de Jean-Philippe — qui était comme un deuxième père pour lui — travaillait dehors et, pour éviter que sa peau gerce, il appliquait du Noxzema à l’odeur de camphre. Nous avons retrouvé un vieux pot de crème, qui a plongé l’animateur dans un état bien particulier! Lorsqu’il part en tournée, Jonathan laisse à sa femme un chandail avec l’odeur de son parfum. C’est un grand romantique! Nous en avons conclu que les odeurs sont aussi une manière de voyager à travers nos souvenirs... 

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2) UNE ÉPOQUE RÉVOLUE  

Jeune, Shirley sortait dans les cabarets avec ses parents. Pour qu’elle ne soit pas témoin de choses qui n’étaient pas de son âge, ils la laissaient dans les cuisines du cabaret. Elle entendait le spectacle, mais ne le voyait pas. Elle participait à des concours de chant. Parfois, elle était entourée de danseuses nues. C’était une époque où les enfants étaient témoins de choses inaccessibles pour ceux d’aujourd’hui...       

3) TRANCHE DE VIE  

Lorsque Jonathan vivait à Denver au Colorado, il gardait contact avec la culture québécoise en regardant La petite vie, qu’il adorait. Il forçait son frère et sa sœur à faire des sketchs de la série. Grâce à sa mère, chaque moment était immortalisé. Nous avons retrouvé des vidéos de Jonathan chassant des sauterelles, donnant ses premiers coups de patin, etc., mais aucun sketch de La petite vie! J’aurais bien aimé... 

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4) UN RÊVE RÉALISÉ  

Jean-Philippe a tenté de jouer au hockey, mais il n’était pas très bon. Quand il était jeune, il fabriquait des masques de hockey en carton, comme celui de Patrick Roy, qui était son idole. Il rêvait de porter un jour un masque du gardien de but. Grâce à Jonathan, nous avons eu accès à Patrick, qui nous a prêté son masque. Nous avons mandaté quelqu’un pour aller le chercher et le retourner à Québec, avec toutes les précautions possibles. Ce masque aurait une valeur de plus de 150 000 $... Jean-Philippe était comme un enfant!      

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5) TEL PÈRE, TEL FILS?  

Jonathan et Jean-Philippe ont en commun d’avoir eu une relation marquante avec leur père. On en déduit que, dans la vie, soit on essaie de plaire à son père, soit on essaie de se débarrasser de son influence. Mais au bout du compte, on finit toujours par lui ressembler... Toute sa vie, Jean-Philippe a essayé de se dissocier de l’image qu’il se faisait de son père, qui travaillait dans les relations publiques et était beaucoup dans la séduction. Finalement, il est devenu un animateur télé, un métier qui implique relations publiques et séduction! 

6) HISTOIRES DE CŒUR  

Jean-Philippe nous a aussi raconté à quel point il était un grand sentimental. Chaque peine d’amour a été pour lui la fin du monde! Après le cégep, il est parti à Londres avec sa blonde de l’époque. Comme ça n’allait plus entre eux, il appelait sa mère tous les jours. Elle ne savait plus quoi lui dire! Finalement, il a quitté sa blonde et est revenu au Québec.      

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7) CHANGEMENT DE CAP  

Jonathan a essayé de plaire à son père. Devenir gardien de but n’était pas fait pour lui, mais il voulait tellement que son père soit fier de lui... Je me rappelle son arrivée dans le monde de la chanson. On avait des préjugés à son égard. On le prenait pour un gosse de riche qui faisait un trip de musique. Puis, les années ont passé, et il a vraiment réussi à faire ses preuves. Durant l’émission, on comprendra par quoi il est passé pour y arriver. Il a reçu de nombreuses claques sur la gueule, au sens propre comme au figuré. À 32 ans, il se connaît comme peu de gens se connaissent, et son discours est particulièrement rafraîchissant.      

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8) LA BELLE QUARANTAINE  

J’ignorais que Shirley avait traversé une période sombre... Après Les tannants, elle a ouvert La Boucherie avec son mari de l’époque, Pierre Marcotte. À cette même période, elle a débuté l’animation télé. À 40 ans, elle s’est fait dire par son patron qu’elle avait l’air trop vieille, a perdu son émission, s’est fait flusher par son mari et s’est retrouvée devant rien. Ç’a été des années extrêmement difficiles... Tout cela a mené à l’écriture de la chanson On ne meurt pas à quarante ans, d’Eddy Marnay. Finalement, elle a réussi à se reconstruire à travers toutes ces épreuves.      

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9) UN PRÉNOM PRÉDESTINÉ  

Dans la famille de Shirley, tous les enfants avaient des noms extrêmement communs: Claude, Mireille, Micheline, Gabrielle. Avec un prénom si différent, on se dit que Shirley était née pour être une star. On l’a prénommée ainsi parce que son frère tripait littéralement sur Shirley Temple! Jonathan était bien excité, car c’est le nom de son drink préféré. Nous lui avons donc préparé un Shirley Temple tout en cuisinant la côte de bœuf que Shirley servait à La Boucherie. Il était bien heureux!      

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10) UN VRAI STEVE IRWIN!  

Mes invités et moi sommes allés nourrir les chevreuils. Jonathan nous a raconté que, lorsqu’il était jeune, les animaux étaient toute sa vie! Il se baignait dans des bouches d’égout où il trouvait des serpents à sonnette, il se faufilait dans les trous de coyotes... Lorsqu’il jouait au golf avec son père, il cherchait des chevreuils dans le bois... Un vrai Steve Irwin!      

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LE DERNIER MOT DE JEAN-PHILIPPE
Nous avions choisi deux beaux garçons pour accompagner Shirley! Celle-ci a un parcours et une expérience de vie incroyables. Elle a dû lutter contre les étiquettes et la perception qu’on avait d’elle. En ce qui concerne Jean-Philippe, je me demandais quelle influence ce métier avait eue sur lui. Jeune garçon, il était timide. Il s’est retrouvé dans un métier public par hasard. Il a dû, lui aussi, lutter contre une certaine image de beau gars. Quant à Jonathan, je me demandais comment on arrive à se définir en tant qu’homme quand on vit dans l’ombre de quelqu’un d’immense comme Patrick Roy. Il se battait beaucoup quand il jouait pour Les Remparts. On l’a traité de jeune écervelé, de bagarreur, de frais chié. Les étiquettes sont donc très présentes durant ce week-end. Le thème du père est aussi très présent.      

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L’épisode de La vraie nature mettant en vedette Jonathan Roy, Shirley Théroux et Jean-Philippe Wauthier sera diffusé le dimanche 23 janvier à 21 h, à TVA.
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