À 50 ans, Varda Étienne n’a jamais été aussi bien dans sa peau

Son touchant documentaire Les enfants invisibles est offert sur Tou.tv et elle collaborera à Sucré salé tout l’été, mais avant, la pétillante Varda Étienne s’est dirigée vers le Panama pour quelques moments de répit. À la veille de ses 50 ans, elle rayonne et n’a jamais été aussi bien dans sa peau.

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Varda, tu arrives du Panama. Était-ce un voyage de plaisir ou de travail?
J’y étais pour deux buts précis. D’abord, pour écrire, car je travaille sur deux nouveaux livres cette année. Ensuite, c’était pour célébrer le 50^e anniversaire de Manon, une de mes meilleures amies, avec qui je partage 35 ans d’amitié. Et le 13 décembre prochain, ce sera à mon tour de franchir le cap du 50. C’était donc un très beau voyage et ça m’a fait du bien.

As-tu aimé le Panama?
Oui, vraiment. Dès que je me retrouve au bord de la mer dans des chaleurs excessives, c’est du gros bonheur. À 6 h du matin, s’il fait déjà 28 degrés, je suis une femme comblée. (rires) Je séjournais au Royal Decameron et j’avoue qu’après deux jours dans une formule tout inclus, on est sorties du site pour explorer les environs. On a visité entre autres la ville de Coronado, car Manon souhaite s’y acheter une maison. J’aurais aimé me promener davantage dans le Panama, mais à presque 50 ans, je n’ai plus la patience de faire six heures de route pour visiter un village.

Et tu as partagé des photos de toi sur la plage. C’est récent pour toi de te montrer en maillot sur tes réseaux sociaux?
Oui, c’est assez récent, mais je suis rendue là, je m’assume très bien et c’est libérateur! Bon, j’étais au Panama sur la plage et je n’avais rien d’autre à faire que relaxer, boire et manger, alors j’ai pris huit livres et je m’en fous! Je me suis même retrouvée à courir en bikini parmi 300 personnes sur la plage. Moi, Varda, j’avais la bedaine à l’air et je me foutais bien qu’on voie mes vergetures et ma cellulite. Sincèrement, c’est merveilleux! (rires)

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Comment perçois-tu ton arrivée dans la cinquantaine?
Je n’ai aucun problème à prendre de l’âge et ça fait longtemps que je me sens ainsi. Quand je pense à mes 50 ans, je me dis que si je vis jusqu’à 75 ans, ça veut dire que j’ai déjà vécu les deux tiers de ma vie, alors ce qui reste devant moi, je veux que ce soit rempli de gros fun! À presque 50 ans, je n’ai jamais été aussi bien dans ma peau, dans ma tête et dans ma vie! 

Tu es sur ton X?
C’est exactement ça. Je me sens bien, je suis psychanalysée, je suis comblée dans mon rôle de mère, très heureuse dans ma vie de femme avec un amoureux qui me trouve HOT, je suis fière de ma vie professionnelle... Qu’est-ce que je pourrais demander de plus? En fait, j’attends l’arrivée de mes 50 ans avec impatience! (rires)

Comment comptes-tu fêter ça?
Je planifie déjà un voyage avec huit de mes amies les plus proches. On se louera une belle villa et c’est clair que je vais fêter comme jamais. (rires) 

C’est très inspirant.
Merci. Pour m’aider à garder cette attitude, je me sauve du négativisme comme si c’était la covid. (rires) Je n’ai pas de patience ni de place pour le négatif dans ma vie. Sur mes réseaux sociaux, je suis transparente, je dis ce que je pense, je m’amuse. Et j’ai une très grande facilité à bloquer ceux qui ne font que me critiquer. Je suis rendue là, un point c’est tout! 

Et tu fais parfois allusion à la ménopause. Comment vis-tu cette étape?
C’est un passage obligé. Même si tout va bien dans ma vie, en ce qui concerne cette transition, je vis par moments un véritable enfer. J’ai des chaleurs insupportables, une baisse d’énergie, des pertes de mémoire à l’occasion, et j’en passe. J’ai réécouté les épisodes de Loto-Méno, de Véronique Cloutier, et tout comme elle j’ai beaucoup de symptômes; c’est éprouvant. Présentement, je ne pourrais même pas dire quand j’ai passé une bonne nuit pour la dernière fois. J’ai beau aller me coucher vers 21 h 30, je ne m’endors pas avant 2 h du matin. C’est très difficile. Par moments, je n’en peux plus. Une chance que tout le reste de ma vie se passe à merveille, sinon je ne tiendrais pas le coup. 

Dis-moi, Varda, mis à part tes enfants, de quoi la femme que tu es devenue est-elle le plus fière?
Je suis fière de plein de choses. Sur le plan professionnel, je suis très fière de ma nouvelle série documentaire Les enfants invisibles, car, au cours de ma vie, je me suis souvent sentie coupable face à mes enfants. Faire ce documentaire m’a permis de faire la paix avec ma maladie. Ce que les gens pensent de moi, je m’en fous un peu, mais l’opinion que mes enfants ont de moi passe avant toute autre chose. Je me sens vraiment sur mon X, maintenant. Je suis heureuse et même si je ne me suis pas vraiment calmée avec le temps, je me suis quand même assagie et ça fait du bien. (rires) J’aime vraiment ma vie, en ce moment. 

Sucré salé, du lundi au vendredi 18 h 30 dès le 23 mai, à TVA.
Le documentaire Les enfants invisibles est offert sur Tou.tv.
On peut suivre Varda sur ses réseaux sociaux.

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