À la découverte de Tommy Joubert, l’interprète de Xavier dans La Tour

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Annie Hogue

2021-02-23T13:00:00Z

Bien qu’il soit encore tout jeune, Tommy Joubert met déjà en valeur ses talents de comédien, d’auteur, de musicien et de metteur en scène. Grâce à son sens de la répartie et à son sourire engageant, il obtient de beaux rôles sur scène et à la télévision. Tommy, que certains téléspectateurs ont découvert dans la série Les Simone, nous parle de sa carrière et de son rôle de Xavier dans La Tour.

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Tommy, d’où te vient l’envie de faire ce métier?
C’est une histoire très drôle! J’aimais le théâtre et le chant; c’était déjà un bon début. Or quand ma sœur, qui est plus vieille que moi, est arrivée au secondaire, elle s’est inscrite en théâtre. Je l’ai vue donner un spectacle de clown et je me suis dit: «Je peux faire mieux!» C’est là que tout a commencé. (rires) Je me suis inscrit en théâtre à l’école secondaire Chavigny, à Trois-Rivières, où j’avais des profs formidables. C’est un très bon programme! 

Envisageais-tu déjà d’avoir une carrière de comédien?
À cette époque, je pensais plutôt aller dans le domaine du cinéma et, peut-être, devenir réalisateur. Je me voyais derrière la caméra. Cependant, grâce à mon programme d’études, je me suis rendu compte de mon talent. J’ai fait de l’impro et j’ai découvert la scène. J’ai décidé d’aller en théâtre et j’ai réussi à entrer à l’École nationale. 

Depuis combien de temps es-tu sorti de l’école?
Ça fait cinq ans.      

Quel a été ton premier contrat professionnel?
J’ai fait du théâtre dans les parcs avec La Roulotte, qu’on appelle La Caravane. Nous avons joué tout l’été. J’ai obtenu ce contrat grâce au comédien Luc Bourgeois, mon professeur de voix et de diction, qui m’a recommandé à un de ses amis. Nous avons eu beaucoup de plaisir. Ce genre de contrat est très formateur. On peut croire que c’est facile, mais jouer dehors peu importe les conditions météo et garder l’attention des enfants, qui n’écoutent pas toujours, c’est une belle leçon de vie. 

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Comment as-tu fait tes débuts à la télé?
J’ai décroché un rôle dans la série Les pêcheurs. J’étais dans un épisode avec Jean-François Mercier et je campais un commis de dépanneur. Jean-François voulait acheter de l’alcool après 23 h et je ne voulais pas le laisser faire. Il disait que les gens de ma génération ne connaissent aucune des vedettes de sa génération. Ensuite, j’ai joué dans Max et Livia et dans quelques autres émissions. 

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Lequel de tes rôles t’a le plus marqué?
Celui que j’ai joué dans la série Les Simone. J’ai vraiment eu du plaisir sur ce plateau. Au début, mon personnage ne devait être là que dans un épisode et n’avait que deux répliques. Ricardo (Trogi), le réalisateur, a dit à l’auteure, Kim (Lizotte), d’écrire plus de texte pour lui. Ça m’a touché de voir que des gens avaient confiance en moi. Le rôle de Mario Granger, le petit frère de Boule de quilles dans Unité 9, m’a également marqué, car ç’a été mon premier rôle dramatique. C’était un gros step par rapport à ce que j’avais fait en humour, et je voulais bien me préparer. Je ne regardais pas la série, aussi quand j’ai su que j’allais auditionner, j’ai appelé une amie qui connaissait Kathleen (Fortin, l’interprète de Boule de quilles). Ensuite, celle-ci m’a appelé directement. Nous nous sommes rencontrés et avons répété ensemble. Elle a été hyper généreuse avec moi. 

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Travailles-tu davantage en humour par choix?
Les choses se sont passées comme ça. Ça doit être ce que je dégage. Je dis souvent à la blague que les rôles de «gros caves» sont pour moi. L’humour me vient plus naturellement; ça m’est facile et j’ai un bon sens du punch.      

En ce moment, tu incarnes Xavier, un des voisins dans La Tour. Peux-tu me parler de ce personnage?
Quand j’ai su que j’avais le rôle, j’ai été hyper content! Je trouvais quand même difficile de jouer ce personnage, qui a un léger retard intellectuel. Je voulais le camper de façon respectueuse sans que ce soit cliché. J’avais peur de dépasser la ligne. Le réalisateur et moi, nous avons beaucoup travaillé à le rendre attachant. Quand on regarde les émissions, on se rend compte que bien souvent, c’est celui qui dit les choses les plus sensées car il est vrai, alors que les autres ne disent pas toujours la vérité. 

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Connaissais-tu tes partenaires de jeu avant le début des tournages?
Je connaissais Romane Denis et j’avais joué avec Hélène (Major) dans Footlose. Quant à Isabeau (Blanche), elle a le même agent que moi, et c’est une bonne amie. 

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Ton agenda a-t-il été très perturbé par la pandémie de covid-19?
Je répétais pour un spectacle jeunesse le vendredi avant que tout s’écroule. On espère reprendre les séances de travail bientôt et les spectacles dès que possible. Puisque je vois tous les reports et les annulations autour de moi, je me sens béni de pouvoir travailler en ce moment. 

As-tu d’autres projets?
Je joue dans Contre-offre, à Noovo. C’est une bonne série de fiction sur le monde de l’immobilier, avec une belle équipe de comédiens. 

Quel est ton rôle dans la série?
Mon personnage, Norbert, est l’adjoint administratif du bureau. Je le vois un peu comme le personnage de Dan Levy dans Schitt’s Creek. Il est aussi un peu comme Francis dans Les Simone, mais sur un autre plan. Par ailleurs, j’ai des projets d’écriture, dont un pour une série télé. 

La musique fait-elle toujours partie de ta vie?
J’ai déjà joué dans un groupe événementiel punk rock. En ce moment, c’est l’écriture qui prend plus de place. J’écris des textes et des chansons. Je m’ennuie de la musique et j’aimerais y revenir, mais je ne sais pas quand je le pourrai.

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