Cette influenceuse est dévoilée comme une «mean girl» et se prononce sur la controverse qui l'entoure

Matilda Djerf fait des vagues sur TikTok depuis quelques jours pour ses comportements toxiques qu'elle cachait au public; on vous explique tout ça.

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Si vous ne le saviez pas, Matilda Djerf est une influenceuse et entrepreneure qui incarne en tous points le style scandinave sophistiqué et qui possède sa propre marque de mode et beauté, Djerf Avenue. Pourtant, on apprend maintenant que derrière son soft girl aesthetic se cache un côté qu'elle avait gardé secret et qui a causé la polémique; ce sont 11 de ses employés qui l'ont dénoncée sur la place publique.

Dans un reportage paru dans Aftonbladet, un média suédois, plusieurs personnes qui travaillent ou ont travaillé pour Matilda sont passées en entrevue. Leurs propos s'entendent; elles accusent la gourou de mode de «cultiver une culture de travail toxique décrite comme de la "terreur psychologique""», selon J-14 .

Selon leurs prises de paroles traduites depuis le reportage original, les employés de Matilda étaient régulièrement intimidés, les poussant à être «apeurés» de leur patronne. Leurs identités restées anonymes, certaines femmes ont partagé de terribles histoires ayant pris place lors de leur temps passé chez Djerf Avenue. L'une d'entre elles a notamment mentionné que la créatrice mode perdait son calme pour des choses insignifiantes, comme lorsque «son dîner n'avait pas été réchauffé», ou que quelqu'un «était assis au mauvais endroit».

Une autre ex-employée a ajouté que Matilda avait l'habitude de «crier sur nous, et nous traiter de noms». Son récit le plus étonnant, par contre, est que l'influenceuse n'utilise apparemment pas la même salle de bains que les employés, mais plutôt sa propre toilette: «On n'est pas des humains ou des collègues à ses yeux».

Il semblerait que lorsque le panneau indiquant quelle était la toilette de Matilda est tombé un bon jour, un membre de la compagnie a utilisé cette cabine par erreur, après quoi un autre employé aurait été chargé de «nettoyer la toilette pour que Matilda puisse l'utiliser à nouveau».

Finalement, on rapporte que plusieurs se sont fait traiter d'«obèses», et se sont fait discriminer pour le fait de ne pas pouvoir rentrer dans une certaine paire de jeans. Les rumeurs courent sur TikTok que Matilda était vraiment comme une mean girl, s'entourant de certains employés qu'elle préférait et qui bénéficiaient de ses faveurs au détriment du reste des salariés, mais qui pouvaient à tout moment être remplacés.

En réponse à la controverse, elle a publié un message que plusieurs ont trouvé insuffisant. Selon BBC, elle y mentionne qu'un environnement respectueux est au sommet de ses priorités, et s'excuse à tous ceux qui ont pu sentir que ses actions ont impacté leur travail:

«Si un membre de l'équipe s'est senti maltraité dans son rôle à cause de mes actions, j'en suis profondément désolée et je tiens à m'excuser sincèrement.» 

«Je ne me reconnais pas dans toutes les allégations qui ont été faites et j'ai choisi de ne pas commenter les cas individuels. Cependant, je pense qu'il est utile que ces préoccupations soient soulevées, car cela nous donne, à moi et à Djerf Avenue, l'occasion d'évoluer et de nous améliorer.» 

«Je tiens à souligner que j'assume l'entière responsabilité de cette situation et que je la considère comme une occasion de réfléchir, d'évoluer et de contribuer à une meilleure culture pour tous au sein de Djerf Avenue.»

Quant à l'histoire des toilettes, la porte-parole de Djerf, Pernilla Bonny, a expliqué au média suédois qu'il s'agissait d'une mesure instaurée pour «garder Matilda en santé».

Voilà maintenant que l'influenceuse s'est à nouveau prononcée sur l'affaire, alors que la Toile a continué de s'enflammer. Dans un nouveau post Instagram, elle se livre, disant qu'elle a pris du temps pour discuter à son équipe, et que même si elle sait que ses paroles ne seront pas la solution, elle souhaitait apporter son point de vue sur la situation. Elle présente ses sincères excuses, désolée de la façon dont son manque d'expérience aurait contribué à sa mauvaise prise de décision:

«Lorsque j'ai créé Djerf Avenue, je n'ai jamais pensé que ça deviendrait ce que c'est aujourd'hui, avec autant d'employés et de responsabilité. Je n'étais pas prête. Je n'avais jamais mené d'équipe avant celle-ci, je n'avais jamais bâti de compagnie avant celle-ci, et en proie à beaucoup de stress, à un tempo rapide et à la naïveté, j'ai échoué à être la gestionnaire et collègue que je voulais être au cours de mon cheminement.»

Même si Matilda a assuré sa communauté que des changements étaient mis en place et continueraient de l'être, dont l'embauche d'une équipe de gestion, d'un psychologue externe et d'un professionnel des ressources humaines, plusieurs ne sont pas convaincus. Ils estiment que le fait que Matilda en était à sa première fois avec ce genre de responsabilités ne peut servir d'excuses pour ses comportements dégradants.

Une grande partie des internautes et des consommateurs de la marque restent très déçus. S'adressant à BBC, une jeune femme de 20 ans résidant en Allemagne a dit avoir commandé un colis tout juste avant que les allégations tombent sur Matilda, ce qui l'a immédiatement poussée à vouloir renvoyer le colis. Elle explique:

«Djerf Avenue s'est toujours présenté comme une marque body-positive, inclusive et valorisante, alors entendre des allégations de fat shaming et d'environnement de travail toxique m'a semblé une trahison totale des valeurs qu'ils prétendent défendre. J'ai su immédiatement que ce n'était pas quelque chose que je pouvais soutenir».

Son sentiment fait écho à celui de plusieurs filles et femmes sur TikTok et sous les publications de la maison de mode, outrées d'apprendre qu'elle repose sur les comportements minables de cette influenceuse!

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