«District 31»: Marion Van Bogaert Nolasco raconte comment elle a obtenu le rôle de Jacynthe Riopelle

Karine Lévesque

Marie-Hélène Goulet

2020-06-25T16:00:00Z
2023-10-12T23:42:02.119Z

Marion Van Bogaert Nolasco n’a jamais rêvé de pratiquer un autre métier que celui de comédienne: elle joue depuis l’âge de cinq ans! L’actrice au regard angélique interprète Jacynthe, la sœur cadette de la diablesse Nancy Riopelle dans District 31.

• À lire aussi: Geneviève Brouillette dévoile un secret de tournage de «District 31»

• À lire aussi: Catherine-Audrey Lachapelle de «District 31» nous parle de son projet musical

Marion, votre nom de famille n’est pas courant au Québec. De quelle origine est-il?
Van Bogaert est flamand, donc belge, et Nolasco est italien. Ce sont des racines éloignées; j’ai beaucoup, beaucoup de québécois en moi. En fait, c’est un nom bien compliqué pour une fille qui ne parle que le français! 

Publicité

Dans quelles circonstances avez-vous été attirée par le milieu des arts?
Je baigne dans ce milieu depuis vraiment longtemps. J’avais cinq ans quand j’ai commencé à jouer dans des publicités à la télévision. 

Était-ce à votre demande?
J’étais une fillette super sociable, qui aimait les gens. Un jour, quelqu’un a suggéré à mes parents de m’inscrire dans une agence artistique pour enfants. Après que je leur ai donné mon accord, ils l’ont fait, et j’ai commencé dans le milieu de la publicité. 

Avez-vous seulement joué dans des publicités pendant votre enfance?
J’en ai fait au moins une dizaine de 5 à 10 ans. J’ai aussi fait quelques autres apparitions à la télévision, dont une avec Marc Labrèche au gala des Génies de la jeunesse. Le concept de l’événement était la famille, et nous étions plusieurs jeunes coanimateurs qui se faisaient passer pour ses enfants. 

Quand avez-vous décidé de devenir actrice?
Si plusieurs acteurs sont passés par des choix de métiers divers, je pense avoir toujours voulu devenir comédienne. Je ne crois pas avoir pris une décision consciente sur mon avenir à cinq ans, mais dès mes premiers pas sur les plateaux, j’ai répondu «actrice» à la question: «Que veux-tu être quand tu seras grande?»

Venez-vous d’une famille artistique?
Mes parents travaillent en administration, mais ce sont de grands consommateurs de culture. Ils ont initié leurs enfants aux arts très tôt. Nous visitions les musées, nous voyagions... Pour eux, mon choix de métier n’a jamais été un problème. Ils m’ont toujours encouragée. En fait, nous sommes trois chez nous, et ce qui importait à mes parents, ç’a toujours été que nous fassions ce que nous aimions. 

Publicité

 

Comment avez-vous obtenu le rôle de Jacynthe Riopelle?
C’est un magnifique cadeau de Lucie Robitaille, responsable du casting de District 31. Elle m’a choisie en raison de ma ressemblance avec Geneviève Schmidt. Ce rôle arrivait à point, car je finissais mon congé de maternité et j’étais un peu inquiète pour l’avenir. J’avais pour objectif de travailler à nouveau quand ma petite aurait huit mois, et c’est exactement ce qui est arrivé. Ce coup de téléphone a vraiment été un cadeau du ciel! 

Quel regard posez-vous sur Jacynthe?
C’est agréable de l’interpréter, car elle est passée à travers plusieurs états dans les derniers mois. Au départ, elle était complice des magouilles de sa sœur — je crois que l’art de comploter fait un peu partie des sœurs Riopelle. Cependant, dans les mois qui ont suivi, elle a un peu renoncé à l’idée de faire payer Bruno Gagné afin d’essayer de ramener sa sœur vers la réalité, car Nancy a tendance à aller trop loin. 

Publicité

Qu’est-ce que les sœurs Riopelle ont en commun?
Les deux filles ont un lourd passé, avec un père violent. Nancy a certainement été battue davantage que Jacynthe. Depuis toujours, cette dernière est un bras droit bienfaisant pour sa sœur, qui a fait face à plusieurs problèmes au cours de son existence. 

Et qu’est-ce qui différencie Jacynthe et Nancy?
La grande différence entre elles, c’est que Nancy a sûrement un problème de santé mentale qui s’est peut-être développé à cause des épreuves qu’elle a dû traverser. Puisque Jacynthe a été plus épargnée par la vie, elle est un peu plus saine et se montre plus réfléchie lorsqu’elle doit prendre des décisions importantes. 

Quelle vie lui avez-vous imaginée?
Je pense que Jacynthe travaille avec le public, peut-être dans un grand magasin ou en tant que réceptionniste dans un garage. Elle a un mari, auquel Nancy a quelquefois fait allusion. Elle a une petite vie juste assez rock and roll — elle fait peut-être de la moto, par exemple. 

Est-ce la première fois que vous travaillez avec Geneviève Schmidt?
Oui, et je ne la connaissais pas avant de jouer avec elle. Nous nous sommes écrit un petit mot avant le tournage pour faire connaissance, mais c’est tout.

À VOIR AUSSI: L'ÉVOLUTION DES COMÉDIENS DE DISTRICT 31 

Publicité

Sur le même sujet