Étienne Boulay explique comment son amoureuse Maïka et lui se complètent

Photo : Julien Faugere

Saskia Thuot

2020-09-23T15:00:00Z

Le soleil brille, je me verse un café en attendant mon invité. Levé depuis le petit matin, Étienne Boulay arrive souriant et calme. Rencontré en plein cœur de sa première semaine à la radio comme coanimateur à la nouvelle station WKND, l’ancien joueur de football passionné de communication est rempli de bonheur par ce nouveau défi. Rencontre avec un homme doux au positivisme contagieux.

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Il pique une jasette avec les enfants et remarque les nouvelles espadrilles très cool de mon fils. Étienne a le tour avec petits et grands! Le mot «privilégié» revient souvent dans nos échanges. Voilà comment il se qualifie dans sa vie. «Je suis privilé- gié, parce que j’ai du super bon monde autour de moi, dont ma femme, Maïka. Je suis entouré de gens qui m’aident à m’épanouir. Et j’espère être comme ça pour eux également. C’est cliché, mais on va plus loin en gang. Ça fait partie de mes valeurs depuis que je suis tout petit, notamment à cause du football. On ne peut pas gagner un championnat seul. Dans la vie, comme au football, il y a tellement de façons de devenir chialeux et de se plaindre... On s’entend que, dans ce temps-là, ça n’avance pas vite! Moi, j’ai choisi d’être dans la gratitude, et c’est là que je veux mettre mes énergies.»

Du football aux médias
À 37 ans, il fait le choix de travailler sur des projets qui lui ressemblent. «On a tous un parcours unique. J’ai parlé ouvertement du mien, qui a été parfois très difficile. Je pense m’être libéré de l’image que j’avais de l’ancien joueur de foot. J’ai parlé sans filtre de mes démons (alcool et drogue), j’ai fait des thérapies. J’en ai eu bien honte de ces démons, mais je suis rendu ailleurs, ce qui fait que je me permets d’être moi-même, avec mes qualités et mes défauts.» Comme joueur québécois dans un marché francophone, il a souvent été sollicité par les médias; c’est là qu’il a été attiré vers les communications. Depuis sa retraite du football, en 2013, il a accepté des offres qui lui ont ouvert de belles portes. «Je ne suis pas juste un gars qui aime le sport et le foot; j’ai d’autres intérêts. Le monde des communications en est un. En fait, c’est devenu une passion! L’émission Les testeurs, avec Patrice Bélanger, a été ma première vraie expérience télé. J’ai eu la piqûre pour la télé. Ensuite, j’ai découvert la radio!»

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Photo : Julien Faugere
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Performance et énergie
Lors de notre rencontre, Étienne venait de terminer sa troisième matinée de travail à la barre de l’émission On part ça d’même, de la nouvelle station WKND, avec Mélanie Ménard. Cette dernière m’avait déjà confié qu’elle allait avoir un coéquipier en or. C’est d’Étienne qu’elle parlait! «Oh, c’est tellement gentil! Je pourrais dire la même chose à son sujet! Quel bonheur de travailler avec elle! Avec Mélanie, il n’y a pas de chichis, elle est authentique et spontanée. Un électron libre, comme elle le dit si bien. J’apprends énormément avec elle et l’équipe. Je ne veux pas devenir un animateur convenu. Je veux rester vrai, je veux être moi, tout simplement. On a la chance de lancer cette nouvelle station. Une radio pas comme les autres, une radio qui veut faire sa place, mais autrement. Rien de prémâché, juste du vrai. On est en train de bâtir quelque chose de beau. Un cadeau de la vie que je compte bien honorer!»

Le sportif a toujours eu en lui le désir de performer et, évidemment, ça se reflète partout dans sa vie. Avant même d’entamer une carrière en radio, il se levait à 4 h 30 pour se sentir productif tout en ayant le sentiment d’avoir un pas d’avance sur le reste du monde. «J’ai besoin de performer. Ça fait partie de mes valeurs. Mon petit côté compétitif, je ne pourrai jamais le perdre.» Ce nouveau défi matinal le pousse aussi à trouver la meilleure formule pour se sentir bien et avoir de l’énergie tout au long de la journée. «Le beat du matin, ça va. Je me levais déjà à 4 h 30. Maintenant, je me lève à 3 h 30; ce n’est donc pas si pire. Je suis en train de peaufiner mon horaire avec l’heure à laquelle je mange et où je prends mon café, par exemple. J’ai besoin de mon énergie. J’ai toujours 10 000 projets, alors la gestion de mon alimentation et de mon temps est très importante. En plus, j’ai de jeunes enfants. Je ne suis pas là les matins, mais je suis avec eux les midis et les soirs. Je veux être présent. Je veux avoir de l’énergie pour jouer et m’occuper d’eux.»

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Sa moitié...
Pour Étienne et son amoureuse, Maïka Desnoyers, la vie de famille est au premier rang de leurs priorités. Les amoureux, qui sont en couple depuis sept ans, forment une équipe de feu. «Pour nous, ce sont les enfants d’abord, ensuite nos carrières et, finalement, notre couple. On sait que c’est important de prendre soin de notre couple mais, pour l’instant, c’est une théorie! (rires) On aura l’occasion de se retrouver quand les enfants seront un peu plus vieux. Comme dans tous les couples, on a nos moins bons moments, mais nous sommes heureux tous les deux, et c’est ce qui compte. Maïka est merveilleuse dans ses rôles de femme et de maman. Sans elle, je ne pourrais pas avoir la carrière que j’ai, et c’est la même chose pour elle. On s’épanouit tous les deux dans notre travail et on est toujours là l’un pour l’autre.»

Lui, papa poule, elle, plus souple, ils sont complètement différents, mais ils se complètent à merveille. «Je crois beaucoup en la discipline, la rigueur, la routine... Maïka est tout le contraire. On ne pourrait pas être plus différents. Ça me rend fou par moment, et elle aussi, sûrement! (Il éclate de rire.) On a chacun notre façon d’enseigner aux enfants, mais avec les mêmes valeurs. Bref, on se rend au même point, mais en prenant des chemins différents. Je pense que les enfants sont gagnants là-dedans, parce qu’ils font face à deux mentalités de parents. Ça donne une belle dynamique.» Les amoureux, qui célébraient le 21 août dernier le premier anniversaire de la petite Livia, sont aussi les parents d’Anna, six ans. Étienne a un fils, Luca, qui habite avec sa maman aux États-Unis, et Maïka a un grand garçon, Hayden, 12 ans, d’une union précédente avec le joueur de hockey Guillaume Latendresse. «Ma famille est une grande fierté! Maïka, en plus d’être une maman extraordinaire, valorise beaucoup le rôle du papa. Je la remercie pour ça. Ma famille, c’est ce qui me garde bien ancré. Elle est essentielle à mon bonheur et à mon équilibre!» 

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Son mantra: être vrai!
Devant ou derrière la caméra, Étienne cherche le beau et le bon. Pour plusieurs, il représente un modèle de persévérance et de réussite, il propage sa bonne humeur en prônant le positif et l’authenticité.

«À la radio, à la télé, sur mes réseaux sociaux, les gens me voient tel que je suis. Tout comme Maïka, d’ailleurs; on aime être accessibles et authentiques. Évidemment, nous avons notre jardin secret et notre bulle juste à nous; on choisit ce qu’on partage. Mais les réseaux sociaux, ça fait partie de nos vies. C’est notre vitrine. Il y a plusieurs façons intelligentes de les utiliser. Le public peut savoir ce qui se passe sans qu’on ait à être invité dans un talk-show. On devient un peu notre propre diffuseur; je suis maître du contenu de ce que je mets là-dessus. Ce que je souhaite, avec mes réseaux sociaux, c’est de créer une communauté qui est belle, le fun et nourrissante. Si des gens véhiculent de la négativité sur mes plateformes, je risque de les bloquer. Ça, je n’en veux pas. Les réseaux sociaux, c’est une belle façon de partager des moments de notre vie avec un public qui nous le rend bien. C’est notre façon de donner. Et quand les gens que je croise me disent que je suis pareil quand ils me voient en personne, c’est le plus beau des compliments!»

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Photo : Julien Faugere
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Un équilibre à maintenir
À 37 ans, avec un chemin de vie unique, je lui demande ce qu’il dirait au petit Étienne. Il s’arrête, prend le temps de réfléchir. «Tu sais, le petit Étienne avait beaucoup d’énergie. Comme le grand, d’ailleurs. Il avait aussi un côté excessif qui était souvent très positif, mais je lui dirais de faire attention, parce que ce côté excessif est parfois à double tranchant. En même temps, je pense que sans tout ce que j’ai vécu, je ne serais pas devenu la personne que je suis aujourd’hui.» Et que souhaiterait-il se dire maintenant? «J’ai beaucoup de difficulté avec ma gestion de l’équilibre dans la vie. Encore une fois, ça a rapport avec mon besoin de performer et l’aspect excessif que j’ai en moi. Je me dirais donc de continuer à me donner à 100 % et de toujours garder près de moi des gens qui sont capables de me dire les vraies affaires.»

Bien qu’il mette beaucoup d’énergie dans sa carrière, c’est primordial, pour lui, de continuer de nourrir les belles relations qu’il a avec ses proches. «Je veux être proche de mes enfants. Je sais qu’ils voudront un jour voler de leurs propres ailes, mais je veux garder des liens tissés serrés. Maïka et moi, on s’est dit que nos enfants pourront toujours compter sur notre présence quotidienne et qu’ils ne pourront jamais douter de l’amour qu’on a pour eux. Le reste peut être vraiment imparfait.» Sur ce, c’est l’heure de rentrer à la maison pour retrouver ses amours... Merci, Étienne! Poursuis ce beau parcours. À bientôt! 

On part ça d’même, en semaine dès 5h30, à WKND 99,5.

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