Remise en question pour Marie-Claude Barrette

Photo : Bruno Petrozza / TVA Pu

Samuel Pradier

2020-09-21T20:54:05Z

Même si elle n'as pas vraiment arrêté de travailler durant le confinement, Marie-Claude Barrette en a tout de même profité pour se recentrer et remettre ses priorités à la bonne place, tout en restant en contact avec le publi. Elle aborde sa 11e saison à la barre de Deux filles le matin avec une motivation toujours aussi grande pour aider et inspirer les autres.

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Marie-Claude Barrette le sait, la pandémie et ses conséquences risquent d’être au cœur des discussions de la nouvelle saison de Deux filles le matin. «On choisit parfois des sujets qui ne touchent pas tout le monde, mais si on parle de la pandémie, on est tous concernés. On l’a tous vécue, mais pas forcément de la même manière.» 

En préparant les premières émissions, l’équipe s’est rendu compte que la pandémie actuelle teinte tous les sujets, de près ou de loin. «On arrive toujours à ce qu’on vient de vivre, il y a toujours une relation, peu importe le sujet. On a, par exemple, toujours parlé de l’anxiété à Deux filles le matin, mais là, il y a des gens qui en ont fait du jour au lendemain avec le confinement. Même chose si on parle des animaux de compagnie: beaucoup de gens ont décidé d’adopter un animal durant les derniers mois.» 

REMISES EN QUESTION
Marie-Claude Barrette espère toutefois que les discussions iront aussi plus loin, car cette pause a mené à plusieurs remises en question. «La pause nous a obligés à être dans le moment présent et moins dans l’action. On a été dans l’obligation de se déposer et de réfléchir au sens de notre vie. Quand j’arrête de courir pour le travail, qu’est-ce qui me reste dans la vie? Quand j’ai été alitée, il y a très longtemps, j’ai fait ce travail de réaliser que je ne participe plus à rien, mais que la Terre continue de tourner pareil.» 

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Ce constat induit inévitablement un changement dans nos priorités et remet certains aspects de notre vie en perspective. «Je trouve que le mot vivre prend alors tout son sens. Vivre avec ce qu’on a et non en espérant quelque chose, parce que ce qu’on a est très précieux. On a vu que c’était facile de le perdre.»

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ÊTRE UTILE
Marie-Claude Barrette a profité de son confinement pour... travailler, ce qui lui a permis de le vivre avec sérénité. «J’avais du travail d’écriture... et beaucoup de ménage à faire, un peu comme tout le monde. Ça fait trois ans qu’on habite dans cette maison, mais je n’ai jamais arrêté de travailler depuis. Les enfants étaient aussi à la maison. Il y avait juste Mario (Dumont) qui devait sortir pour aller travailler. J’ai enregistré le balado Deux filles en quarantaine et ça m’a permis de passer au travers du confinement, de pouvoir parler aux gens. Ma grande frustration quand tout s’est arrêté, c’était de me demander comment je pouvais apporter mon aide, alors qu’on nous disait que, pour sauver des vies, il fallait rester chez nous. Je n’ai pas sauvé de vies, mais j’avais l’impression de parler à des gens, de me sentir au sein d’une communauté.» 

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Tout en restant plus ou moins active, l’animatrice a aussi pris du plaisir à rester à la maison. «On avait trouvé un bel équilibre, et lorsqu’on a annoncé le déconfinement, je n’en avais plus vraiment envie. (rires) Au départ, j’étais déçue de ne pas travailler à l’extérieur, mais après coup, je suis contente d’avoir traversé ça. Je pense qu’on a vécu quelque chose dont on va se souvenir toute notre vie, et dont les générations futures vont reparler.» 

AU CHEVET DE SA MÈRE

Marie-Claude Barrette a aussi vécu des moments difficiles en raison des problèmes de santé de sa maman. «Ma mère a récemment été opérée. Elle a eu une grosse intervention, mais elle est sortie de l’hôpital tout récemment. Les dernières semaines ont été assez difficiles. J’ai passé beaucoup de temps à l’hôpital, car on a droit à un seul visiteur par jour. Mon frère ne pouvait donc pas aller me remplacer à son chevet.» Sa mère est immunosupprimée et ne doit absolument pas attraper la covid. Ses parents, qui vivent maintenant dans un condo sur la Rive-Nord, ne sortent pas de chez eux, même s’ils restent toujours en contact avec leurs enfants. 

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