Le prince Harry lève le voile sur ses excès d'alcool et de drogue après la mort de sa mère
Vanessa Hébert
Après une première entrevue fracassante avec Oprah Winfrey en mars dernier, le prince Harry s'est à nouveau confié à la grande animatrice.
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Oprah Winfrey vient tout juste de lancer The Me You Can't See, sur Apple TV+, une série de trois épisodes dans laquelle elle aborde la santé mentale avec diverses personnes, dont le prince Harry.
Durant son entrevue, ce dernier s'est livré tout en candeur à propos du décès tragique de sa mère, la princesse Diana, en 1997, alors qu'il n'avait que 12 ans. Il a évoqué la période qui a suivi, durant laquelle il s'est plongé dans la drogue et l'alcool pour pouvoir surmonter cette difficile épreuve.
L’homme de 36 ans confie avoir commencé à souffrir de crises d’anxiété et d’attaques de panique quelques années plus tard, lorsqu'il avait 28 ans.
« J’étais déterminé à boire et à prendre des drogues, j’étais déterminé à essayer et à faire les choses qui atténuaient la façon dont je me sentais. [...] Même si je ne buvais pas du lundi au vendredi, je buvais probablement l'équivalent d'une semaine en une journée. [...] Je me retrouvais à boire, non pas parce que j'en profitais, mais parce que j'essayais de dissimuler quelque chose. »
Ce n'est que quatre ans plus tard qu'il est allé chercher de l'aide.
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Le prince Harry a également abordé sa relation tendue avec son père, le prince Charles.
« Quand j’étais plus jeune, mon père avait l’habitude de nous dire, à William et moi : “Ç'a été comme ça pour moi, et ça va être comme pour vous.” Ça n'a pas de sens. Ce n'est pas parce que tu as souffert que tes enfants doivent souffrir. Au contraire : si tu as souffert, fais ton possible pour que tes expériences négatives ne se reproduisent pas chez tes enfants. »
Ce discours fait écho à une autre entrevue que le prince a accordée à l'acteur américain Dax Shepard, dans le balado de ce dernier, où Harry expliquait avoir beaucoup souffert à cause de son père.
« Je ne veux pointer personne du doigt ni accuser qui que ce soit, mais j’ai subi une sorte de douleur ou de souffrance causée par les propres douleurs ou souffrances que mon père a subies. Je veux m’assurer de briser ce cycle pour ne pas répéter les mêmes erreurs. »
