Le prince Harry brille par son absence lors de l’hommage au prince Philip
Nicolas Fauteux
La messe en hommage au prince Philip, décédé à l’âge de 99 ans l’an dernier, s’est déroulée le 29 mars en l’absence du prince Harry et de son épouse, Meghan Markle. La reine Élisabeth II, qui avait récemment annulé des engagements en raison d’ennuis de santé, a fait sa première sortie officielle en cinq mois pour commémorer son époux pendant 73 ans, «son roc», le duc d’Édimbourg.
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Le prince Harry n’est venu en Angleterre que deux fois depuis que son épouse et lui ont déménagé leurs pénates en Californie, il y a deux ans: en avril dernier, pour les funérailles de Philip, son grand-père, puis pour le dévoilement d’une statue de Diana, en juillet. Les relations entre les Sussex et le reste de la famille royale restent plutôt froides. En bonus, Harry publiera bientôt ses mémoires, et on craint d’autres révélations choquantes.
De plus, Harry avait refusé de se présenter au service en mémoire de Philip, pour célébrer la contribution du défunt à la vie publique, tout comme, possiblement, aux festivités du jubilé. Il s’abstient surtout d’y aller avec sa famille, à moins de recevoir une protection policière adéquate, ce qui a cependant été refusé, même si les Sussex ont cité, notamment, des menaces «extrémistes et néonazies». Selon certains, il ne s’agirait toutefois que d’une excuse pour ne pas se présenter à ces événements.
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Une visite désirée, mais improbable
À ce sujet, et pour jeter un pavé de plus dans la mare, le prince a engagé une action légale contre le Home Office britannique pour que sa demande soit révisée et que la protection soit appliquée. L’avocat de Harry a précisé que le prince n’espérait pas nécessairement se rendre en Angleterre pour un grand événement royal, mais qu’il souhaite voir sa famille et ses amis et, surtout, visiter la reine le plus rapidement possible.
Pourquoi est-il si important pour lui de rendre visite à Sa Majesté? Parce qu’après le divorce houleux
de ses parents, suivi de la mort tragique de Diana, Élisabeth II l’a pris sous son aile et a agi comme une mère de remplacement. Elle a été comme un pilier pour lui. Certains disaient même qu’il était le petit-fils préféré de la reine. Cela dit, selon certaines sources, le prince profitera des Jeux Invictus, qui auront lieu en avril aux Pays-Bas, pour discrètement visiter sa grand-maman au palais de Buckingham. Harry est toujours le parrain de cette compé- tition pour les soldats handicapés.
La reine attristée
Évidemment, au-delà de la bisbille, la souveraine souhaite voir ses arrière-petits-enfants Archie et Lilibet, car la famille est importante pour elle. Hélas, les enfants de Meghan et du prince Harry semblent hors de sa portée, à sa plus grande tristesse. De fait, elle n’a pas encore vu la fille des Sussex, Lilibet, prénommée en son honneur. Il va sans dire que si une visite avait lieu — si Harry obtient la protection souhaitée —, cela serait un pas important vers une réconciliation chez les Windsor.
Pour l’instant, par contre, ni les Sussex ni la reine n’ont confirmé quoi que ce soit. Mais, selon un expert de la monarchie, il est impossible que Harry coupe définitivement les ponts et renie sa famille.
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Pas de balcon pour les Sussex
Si Harry, Meghan et leurs enfants se rendaient finalement à Londres pour le grand défilé et le salut de la famille royale à Buckingham, il est probable qu’ils n’aient pas une place au balcon. Ceci rappelle le jubilé de 2012, pour lequel Charles avait exclu tous les membres mineurs de la famille, ainsi que ses frères, Andrew et Edward, et leur famille... Bref, tous ceux qui n’ont pas un rôle important dans le clan Windsor.
Parlant de Charles, qui n’a lui non plus jamais rencontré sa petite-fille, il aurait tendu la main à son fils, qu’il a vu pour la dernière fois l’année dernière lors des obsèques du duc d’Édimbourg.
