Charlotte Aubin entraînée par Marianne St-Gelais pour son plus récent rôle

Julien Faugère

Daniel Daignault

2021-03-29T12:00:00Z

L’interprète du rôle de Jade dans L’Échappée sera la tête d’affiche de la nouvelle série Virage, dans laquelle elle incarnera une athlète olympique qui doit composer avec la retraite après avoir connu la gloire. Une belle aventure qui l’a amenée à côtoyer la championne de patinage de vitesse Marianne St-Gelais.

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Julien Faugère
Julien Faugère



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Charlotte, Virage est un beau projet qui arrive à point dans votre carrière, non?
Oui! C’est la première fois que je tiens un rôle principal dans une série télé et j’adore ça. C’est une belle équipe et la pro- duction nous encadre vraiment bien. J’ai pu travailler les textes avec la réalisatrice Catherine Therrien. Les premières étapes, avant le tournage, ça stimule mon intellect, et mon intérêt pour le texte et l’écriture. Il y a aussi un gros volet entraînement physique: je travaille de façon intensive depuis décembre. J’adore m’investir complètement dans un rôle et avoir le temps de me préparer. C’est formidable! Le tournage a commencé au début de mars. 

Parlez-nous de la trame de fond et du personnage que vous allez jouer.
Cette série porte sur l’après-Olympiques, une fois que l’athlète a pris sa retraite. Que reste-t-il quand le sport n’est plus là? On s’attarde à ce qui se passe ensuite pour mon personnage, Frédérique Lessard. C’est inspiré de la vie de Marianne St-Gelais, mais aussi de celle de 12 autres athlètes qui ont fini leur carrière après les Jeux olympiques. Comme on a choisi le patinage de vitesse sur courte piste et que Marianne venait de se retirer, elle était le bon ancrage pour nous. 

Martin Chevalier / JdeM
Martin Chevalier / JdeM

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Et comment votre personnage vit-il cette transition?
Frédérique essaie de reconstruire son identité. Plus la série avance, plus elle va essayer de retrouver ses repères. On va comprendre à quel point le sport était présent dans sa vie. La fin d’une carrière sportive est un grand deuil à vivre pour ces athlètes. Et après, il y a toute la reconstruction à faire. C’est vraiment très intéressant, c’est un sujet qui me touche beaucoup. 

C'est aussi un beau personnage à jouer, j'imagine...
Comme actrice, c’est réellement une belle partition. Non seulement Frédérique vit un deuil, mais elle passe aussi à travers une période de flou et d’errance avant de se reconstruire. En plus, j’ai retrouvé des amis sur ce plateau, comme Émile Schneider, qui joue l’ex-chum de mon personnage; Juliette Gosselin, qui joue la sœur de Frédérique; et Catherine Therrien, la réalisatrice, qui est l’une de mes amies.     

Comment s’est déroulée votre préparation pour ce rôle de championne?
J’ai eu la chance d’être entraînée par Marianne St-Gelais, rien de moins! Elle est très intense et je me suis améliorée rapidement. Elle est ricaneuse, encourageante, lumineuse et tellement sincère! C’est vraiment un bon match; on s’entend super bien.

Courtoisie
Courtoisie



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À quoi ressemblait votre entraînement?
Durant les mois de préparation — je m’entraîne depuis décembre —, j’ai eu un coach privé et une pratique de patin deux fois par semaine, en plus d’un programme d’exercices à faire à la maison. J’avais aussi un plan alimentaire à suivre; je ne pouvais pas manger n’importe quoi. Le but était d’aller chercher de la force dans mes jambes et dans le haut de mon corps pour que je puisse faire toutes les scènes de patin sans être épuisée.

Vous débrouilliez-vous bien sur des patins avant?
Il faut savoir que ça n’a rien à voir avec le patinage artistique ni le patinage de hockey. Quant aux patins, les lames sont très longues, et les bottines sont incroyablement serrées: c’est ce que j’ai mis de plus serré dans mes pieds! Comme la lame est plate, il faut rentrer dans la glace et toujours patiner en angle. C’est formidable quand tu réussis à tourner, à te pencher et à prendre de la vitesse! Marianne nous aide encore à pratiquer nos relais. C’est un entraînement très intense.

Vous aurez 30 ans en septembre. Êtes-vous du genre à faire un bilan, à repenser à votre parcours depuis vos débuts dans le métier?
Je ne l’ai pas fait encore, je n’ai pas encore 30 ans. (sourire) Je suis très heureuse et je pense que tous les choix que j’ai faits m’ont amenée à une place où je suis fière de me retrouver. Les projets auxquels je participe sont diversifiés et j’ai fait de belles rencontres, au-delà du travail. Ça me touche. Je suis contente de voir où je m’en vais aussi, comment je suis accompagnée par mon agence, par mes proches et par les artisans du milieu. Je suis en train de me construire une famille qui me plaît beaucoup. 

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Yan Turcotte / TVA
Yan Turcotte / TVA

Avez-vous l’impression que chaque rôle vous amène ailleurs?
Absolument. C’est intéressant de tirer des leçons. Mon métier m’habite profondément; c’est presque de l’ordre de la vocation. Je lis des biographies d’actrices, ma curiosité n’est jamais comblée.

L’automne dernier, vous vous êtes rendue aux îles de la Madeleine pour tourner dans le film Au revoir le bonheur.
Oui, j’ai passé six semaines là-bas. C’était incroyable! C’était comme vivre à l’extérieur de toute cette pandémie, avec des paysages magnifiques. L’équipe était formidable, et c’était du cinéma avec du budget... C’était toute une expérience. J’ai beaucoup aimé mon personnage, ainsi que le réalisateur Ken Scott et sa façon de diriger: il est très pointu et très intellectuel. Il s’entoure de gens qui sont instinctifs et ça faisait un bon équilibre.      

Courtoisie
Courtoisie

Quel rôle tenez-vous?
Le film est axé sur la réconciliation de quatre frères, joués par Louis Morissette, François Arnaud, Patrice Robitaille et Antoine Bertrand. Je suis la nouvelle conquête du plus jeune frère, incarné par François. Elle a confiance en elle, elle a de l’humour. À la limite, elle est au-dessus de ses affaires! Elle n’est pas impressionnée par ce tombeur. Comme présence féminine dans le film, c’était un rôle très intéressant. 

La série Virage sera présentée à l’automne sur Noovo.
Le film de Ken Scott Au revoir le bonheur prendra l’affiche en décembre 2021.
Charlotte Aubin joue aussi dans
L’Échappée, le lundi à 20, à TVA.

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