Maxime Landry donne des détails sur son 5e roman

La pandémie qui s'étire n'aura pas eu que des mauvais côtés pour certains. Parlez-en à Maxime Landry! Pour l'auteur, compositeur, interprète, romancier, animateur et producteur, cette période morose a été synonyme de travail et de développement.

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Ce qui occupe actuellement Maxime Landry, c’est la promotion de son nouvel album, intitulé Le party beauceron. L’entreprise revêt quelque chose de spécial pour le Beauceron, puisqu’il a acquis encore plus d’expérience comme producteur. Une corde de plus à son arc qui est loin de lui déplaire. «J’adore ça. Je m’entoure de gens avec qui je veux travailler. Avoir ce contrôle, pouvoir choisir, ça me fait du bien. Quand j’arrive avec un projet, c’est moi de A à Z qui ai pris les décisions», résume l’artiste. C’est ainsi qu’il a mené à bon port Le party beauceron malgré la pandémie.

UN PARTY DE FAMILLE
Ce nouvel album que propose Maxime Landry était depuis longtemps dans ses plans. «Depuis que je fais ce métier-là, je me dis qu’à un moment donné, je vais me payer un trip avec ma famille et ma gang. Et c’est maintenant que ça arrive. Le party beauceron, c’est un party de famille sur album.» 

Un party auquel on se sent chaleureusement invités, il faut bien le dire. L’album sort quelques semaines avant la période des fêtes, mais il pourra agrémenter les temps libres de chacun durant toute l’année. D’ailleurs, Maxime Landry le raconte, plusieurs des chansons de son album ont été en vedette lors de ses soirées estivales autour du feu avec son clan. 

Les commentaires reçus à propos de cet album indiquent que celui-ci arrive à point en ces temps de pandémie, mais il y a plus. «Moi aussi, j’avais besoin de cet album. Les gens me connaissent et savent ce que je fais. J’écris toujours des histoires dramatiques. J’aime écrire ce genre de choses, mais, comme il s’agit d’un album de reprises, je me suis gâté et je suis allé dans le côté festif.» 

DES SOUVENIRS
Les 10 chansons sont toutes liées à un souvenir précis. «Au fond, c’est ma famille qui a choisi les chansons de l’album. Je les entends depuis que j’ai six ou sept ans. J’ai eu ma première guitare à cet âge-là, et j’ai appris ces chansons pour accompagner mes oncles et mes tantes, qui les chantaient dans les soirées.» 

Il y a Bienvenue, «une chanson que mon oncle Claude chantait quand il arrivait au party»; Au temps de la bonne chanson, «c’est mon père qui l’écoutait, et c’est vraiment ce qui représente le mieux les partys beaucerons»; Aiko Aiko, avec 2Frères, «une chanson que mon oncle Michel partait à tout moment, et il fallait tous répondre même si on était en train de manger». Il y a encore Souvenir d’un vieillard, avec Le père Gédéon.

«Je voulais la faire parce que c’était la chanson préférée de mon grand-père maternel, Rosaire. Il était mon meilleur ami.» Les autres titres de l’album sont Au chant de l’alouette, Le lac à Beauce, La théière, La loutre, Victoria et La danse de la limonade. 

À noter que toutes les voix qu’on entend sur l’album sont celles du clan de Maxime Landry. «C’est ma famille et mes amis. Se retrouver tous en studio, c’est un cadeau que je me suis fait et c’est un cadeau que je leur ai fait, parce qu’ils me l’ont dit. C’était le fun pour moi d’accueillir ma gang dans l’univers où j’évolue depuis une dizaine d’années. Tout le monde tripait, et c’était vraiment, vraiment cool.»      

INSPIRÉ PAR SON COMING OUT
Au moment où vous lisez ces lignes, l’éditeur de Maxime Landry a entre ses mains une version révisée de son cinquième roman. «Ce que je peux dire jusqu’à maintenant, c’est que ce roman est en lien avec le coming out que j’ai fait à l’émission Y’a du monde à messe. Ce n’est pas mon histoire, mais c’est une histoire entre deux hommes. Ça m’a bien fait triper d’écrire ça, et ça m’a fait du bien.»

Avec l’album Le party beauceron, Maxime Landry désire montrer son côté festif.