En couple depuis 32 ans, Paul Daraîche a toujours pu compter sur Johanne

Photo : Karine Lévesque

Daniel Daignault

2021-12-20T16:00:00Z

C’était il y a à peine trois ans. Alors qu’il se préparait, comme chaque année, à festoyer chez lui le jour de Noël, entouré de sa famille et d’une cinquantaine d’invités, Paul Daraîche a plutôt dû être opéré d’urgence pour des problèmes cardiaques. Il a pu compter, comme toujours, sur Johanne, sa femme, son roc, durant ces moments difficiles. L’artiste se confie sur ce Noël particulier et sur ceux d’antan, dont il garde une douce nostalgie.

Photo : Karine Lévesque
Photo : Karine Lévesque


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«C'est le 20 décembre 2018 que j’ai été opéré, rappelle l’artiste. Je suis resté cinq jours à l’hôpital et je suis revenu chez nous le 25. Ma femme et moi, on était assis bien tranquilles à prendre un verre de vin. On s’est fait une petite fête à quatre, avec mes enfants Dan et Émilie, qui habitent toujours avec nous, et ç’a été un super beau Noël quand même. J’étais content d’être sorti de l’hôpital à temps. J’ai eu une convalescence de deux mois et demi. Si Johanne n’avait pas été là, ç’aurait été dur en tabarnouche», avoue-t-il.      

En écoutant Paul parler de sa fidèle compagne, on sent non seulement tout son amour pour elle, mais aussi toute son admiration. «Après mon opération, elle a été la meilleure infirmière que je pouvais avoir à la maison. Elle s’occupait de moi et me soignait comme si j’étais dans un service privé! C’est ce qui fait que j’ai guéri assez vite. Johanne, c’est toute une femme!» 

Photo : Eric Myre
Photo : Eric Myre


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Un ange gardien
Quand on lui demande s’il dirait que sa conjointe est une femme forte, la réponse ne tarde pas. «Je comprends qu’elle est une femme forte, parce que lorsqu’elle m’a connue, elle est venue me sauver! J’étais mal parti, j’étais en enfer et elle m’a sorti de là. Elle m’a donné envie de recommencer à neuf. Depuis ce temps, on est ensemble, et elle me suit partout. Si elle n’est pas là, ça ne marche pas», confie le célèbre chanteur et auteur-compositeur.      

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Toujours aussi reconnaissant envers elle, l’artiste qui cumule 56 ans de carrière ne cache pas que ce virage dans sa vie était nécessaire. «C’était quand même quelque chose, ça m’a pris presque deux ans à changer mes habitudes de vie et mon entourage. Je jouais dans les bars dans ce temps-là, et j’aurais peut-être continué les folies si elle n’avait pas été là. Ça fait 32 ans qu’on est ensemble, et il n’y a pas beaucoup de femmes qui auraient enduré tout ça. Elle m’a toujours aimé et elle a tout fait pour me ramener sur le bon chemin. Elle en a enduré pas mal, parce que je n’étais pas un cadeau. Je m’étais dit que j’allais en marier une jeune qui allait s’occuper de moi quand j’allais être vieux! (rires) On a 17 ans de différence. Johanne est extraordinaire, c’est la femme parfaite.» 

En pleine forme, Paul nous convie au spectacle Noël, une tradition en chanson, pour bien partir nos festivités. Le spectacle mis en scène par Joël Legendre met aussi en vedette Laurence Jalbert, Maxime Landry, Luce Dufault, Annie Blanchard, Nicolas Pellerin et les Grands Hurleurs.


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«On aime Noël chez les Daraîche!»
Après avoir dû passer un sage Noël en 2018 en raison de son opération, Paul et Johanne voient leur tradition de réunir beaucoup de monde chez eux être mise à mal par la pandémie. «On s’ennuie de ces Noëls-là! Ça faisait au moins 15 ans que ça se passait chez nous. Plusieurs artistes venaient à mes partys: Patrick Norman, Mike LeBlanc, 2Frères... J’invitais 60 personnes, et il en venait 75! Le 25 décembre, il y avait du monde dans le sous-sol, la cuisine, sur tous les étages, c’était fou! Erik Caouette m’a dit un jour: “Je veux être sur ta liste tout le temps, je serai ici à Noël.” C’était très convivial, tout le monde apportait un plat. J’ai un îlot de 14 pieds dans la cuisine, et c’est là qu’on mettait toute la nourriture. Chacun se servait. Le party n’arrêtait pas!» 

Toutefois, ses plus beaux Noëls sont ceux qu’il a passés avec ses enfants. «On aime beaucoup cette fête chez les Daraîche, et quand ils étaient petits, un ami faisait le père Noël. Il montait sur la couverture de la maison pour faire comme s’il arrivait avec ses rennes et son traîneau! C’était magique, les enfants tripaient au boutte! On organisait des jeux à l’extérieur, on faisait plein de scénarios pour qu’ils s’en souviennent toute leur vie.»      

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LES ARCHIVES/LE JOURNAL DE MONTRÉAL
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Et puisqu’on est dans la nostalgie, il se plaît à évoquer ses Noëls d’enfant qui avaient un charme que les plus jeunes ont du mal à s’imaginer aujourd’hui. «En Gaspésie, on se rendait, comme toutes les autres familles, à la messe de minuit dans une carriole avec l’attelage de chevaux et un flambeau. C’était magnifique, c’était comme une carte postale. Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était une autre époque.»

Noël, une tradition en chanson se poursuit jusqu’au 23 décembre. Pour info: productionsmartinleclerc.com).
L’album de Paul Daraîche et Renée Martel Contre vents et marées est en vente partout.


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